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C. F. DAUBIGNY
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A LA MÉMOIRE
DE
Frédéric HENRIET
L. D.
C. F. DAUBIGNY
d'après
UNE PHOTOGRAPHIE d'Eï. CARJAT
LOYS DELTEIL
LE PEINTRE GRAVEUR ILLUSTRÉ
(XIX* ET XX* SIÈCLES)
TOME TREIZIÈME
Charles-François DAUBIGNY
PARIS
Che% l'Auteur, 2, rue des Beaux-Arts
1921
Tous droits de traduction et de reproduction réservés.
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MAY 24 1966
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AVIS AU LECTEUR
L'œuvre gravé de Charles-François Daubigny, tout imprégné de lumière et
de fraîcheur, envisagé par ses pièces les plus caractéristiques et les plus person-
nelles du moins, compte parmi les très intéressants œuvres des peintres-
graveurs du xixe siècle. Aussi avons-nous cru devoir en établir un nouveau
catalogue raisonné, en dépit de celui déjà publié en 1875 par un des élèves et des
plus fervents admirateurs du maître, Frédéric Henriet, auteur également d'un
catalogue de l'œuvre gravé de Léon Lhermitte et d'un délicieux livre, délicieux
comme l'était l'homme lui-même : le Paysagiste aux Champs.
Nos recherches personnelles nous ont d'ailleurs fait rencontrer, en dehors
des planches gravées postérieurement à l'apparition du catalogue d'Henriet,
quelques autres pièces qui avaient échappé à la sagacité de cet historiographe,
ainsi que d'assez nombreux états complétant dans la mesure du possible la
physionomie de cet important œuvre de peintre-graveur. Nous espérons donc
que ce treizième livre trouvera, auprès des amateurs de gravures, le même bon
accueil qu'ils ont bien voulu réserver aux précédents tomes du Peintre-Graveur
Illustré.
Enfin, nous tenons à remercier publiquement les amateurs qui nous ont
aidé dans nos recherches. Ce sont MM. A. Beurdeley, L. Binyon, A. Bouasse-
Lebel, Pierre Bracquemond, L. Carteret, M" Claude-Lafontaine, MM. F. Cour-
boin, A. Curtis, M. Début, Giacomelli fils, Frédéric Henriet, M. Hind, A. Joubin.
E. Jorel, J. Laran, H. Leclerc, M. Le Garrec, G.-A. Lucas, J. Meynial, l'abbé
Miaux, P. Prouté, A. Ragault, Cecil Smith, Henri Thomas, C. Turner, R.-W.-P,
de Vries et F. Weitenkampf.
C. F. DAUBIGNY
Envisagé dans son ensemble, l'œuvre gravé' de Charles-François Daubigny
se présente sous trois aspects nettement caractérisés. Au début de sa carrière
de graveur, Daubigny exécute alors ses planches avec une conscience et une
minutie extrêmes, offrant quelque monotonie dans l'aspect général : cette
monotonie n'est toutefois pas sans saveur, en raison du respect, de l'artiste
pour la nature, et son souci de la traduire de son mieux, sans rien devoir au
hasard. Puis à cette période, petit à petit, en succède une autre. La pointe s'est
libérée de certaines formules un peu désuètes ; l'artiste élague ce qui ne lui
semble pas indispensable. Daubigny devient alors un paysagiste d'une rare
attirance, traduisant avec une aimable ingéniosité l'air et la lumière spéciaux
aux printemps et aux automnes du pays de France. Nous faisons plus particu-
lièrement allusion aux petites eaux-fortes gravées entre les années 1848 et 1852,
et publiées en majeure partie par Daubigny lui-même, dans les cahiers de
1851-1852. Ces eaux-fortes ont des qualités de premier ordre, lorsqu'on les juge
sur de très belles épreuves ; si, tout d'abord, elles ne se recommandent pas aux
yeux de l'amateur, par la noblesse et la poésie d'un Corot où la haute sérénité
d'un Rousseau, elles s'imposent cependant par un charme tout particulier, indé-
niable sans injustice ; elles placent Daubigny près de ces grands maîtres, sa
pointe évocatrice nous faisant goûter comme eux la nature, mais sous un aspect
nouveau et personnel, frais et attrayant, en des pages tranquilles et sereines,
accueillantes dès l'abord et qui vous retiennent par l'harmonie et l'équilibre
qu'elles enserrent.
Enfin, à partir de 1860 environ, Daubigny complètement maître de sa pensée
et de sa main évolue encore; il vise aux accents, à la simplification, et trace à
larges traits sur le cuivre ses motifs de paysages, faisant le plus souvent
abstraction des demi-valeurs pour atteindre à une intensité d'effet plus décisive.
Si, parfois, le graveur apparaît de ce fait un peu sommaire dans quelques
pièces, comme dans les Vendanges, par exemple, il affirme d'autre part une
réelle puissance dans le Grand Parc à moutons et Y Arbre aux corbeaux. Il a
plus de maîtrise, mais moins de naïveté (i).
Né à Paris, le 15 février 1817, fils d'Edme François Daubigny, également
paysagiste (1789-1843), Charles Daubigny apprit dans sa propre famille les pre-
miers éléments de son art, et à 17 ans déjà, nous enseigne Frédéric Henriet,
son élève et son biographe, il se suffisait à lui-même. Un an plus tard, il partit
pour l'Italie en compagnie d'un camarade et séjourna onze mois, soit à Florence,
à Rome, à Naples ou à Subiaco ; il nous a conservé le souvenir de cette der-
nière ville dans deux planches (n"' 3 et 6 de notre catalogue).
De retour en France, Daubigny assura momentanément son existence en
restaurant des peintures sous la direction de Granet. Il se lia ensuite avec
Steinheil, Geoffroy-Dechaume, Trimolet, Meissonier et forma avec ces artistes
à leurs débuts, un petit groupe dont le but était de confondre, en une saine
compréhension de l'aide mutuelle, les résultats pécuniaires de leurs travaux,
afin d'affronter plus allègrement les difficultés inhérentes à la carrière d'artiste.
C'est alors que Daubigny s'adonna d'une manière suivie à l'illustration, très en
faveur à cette époque, et par moments, à l'eau-forte, ce délicieux moyen mis à
la portée des peintres pour traduire eux-mêmes les moindres expressions de
leurs pensées, et qui, après avoir été à peu près délaissé pendant le premier
tiers du xix* siècle, allait connaître une très brillante période à partir de 1835
environ.
A ce moment (1838), Daubigny grava le Moine, planche qu'Henriet désigne
comme sa première eau-forte, la Tonnelle, la Vue de Subiaco et la Vue de
Notre-Dame de Paris, pièces aujourd'hui introuvables, Daubigny ayant fait
planer les cuivres par mesure d'économie, après le tirage de quelques épreuves;
mais ceci n'était alors dans son esprit que passe-temps ; l'illustration l'accaparait
à la fois comme dessinateur et comme graveur; de 1840 à 1843 notamment,
Daubigny collabora par des dessins et des planches au Jardin des Plantes (de
Curmer), aux Français peints par eux-mêmes, à la Normandie, de J. Janin, aux
Mystères de Paris, à la Notre-Dame de Paris, au Maçon, aux Contes de Per-
rault, mis en musique, enfin aux Chants et chansons populaires de la France,
livre si recherché aujourd'hui en 1" édition et dans lequel Daubigny a donné
quelques charmantes planches de sa première manière, telles les Hirondelles
et la Musette.
A la faveur de l'argent gagné par ses illustrations, Daubigny put alors
s'adonner à sa passion favorite, la peinture, sans perdre de vue toutefois la
gravure qui avait — si l'on en juge par son œuvre où on la retrouve à tout
instant — également beaucoup d'attrait pour lui.
Presque chaque année, en effet, Daubigny mettait au jour une ou plusieurs
planches ; nous ne pouvons toutes les citer ici, nous contentant de mentionner
seulement les plus typiques.
Ce sont : en 1840, le Verger de Valmondois, d'une insigne rareté, le
Comment naissent les Villes; en 1844, les Petits Cavaliers, le Nid de l'Aigle ;
(1) F. Henriet.
/
en 1845, le Lever de lune dans la vallée d'Andilly, planche traitée à l'aqua-tinte ;
en 1846, le Petit Parc à moutons, l'une de ses planches les plus goûtées parmi
ses premières et depuis longtemps déjà ; en 1848, la si curieuse et si rare
pièce d'un effet très juste, l'Incendie de la Ferme, dont on ne peut contempler
la série des états qu'à Baltimore. Enfin, c'est à partir de cette époque que com-
mence la série des petits paysages publiés alors en cahiers à raison d'un franc
l'épreuve ! six pour 5 francs ! ! Heureux temps ! De délicieuses eaux-fortes, en
exemplaires de premier tirage, de belles épreuves dans toute l'acception du
mot, du Lever du soleil, des Petits Oiseaux, de l'Automne, du Satyre, des Iles
Vierges à Bedons, des Cerfs au bord de l'eau, du Bac de Bedons, des Cerfs
sous bois, pour ce prix modique ! Et citer ces pièces, c'est citer non-seulement
des œuvres qui méritent de retenir l'attention des amateurs les plus difficiles,
mais aussi des œuvres qui resteront parmi les plus belles productions de l'eau-
forte de peintre au cours du siècle dernier. Mais nous devons le répéter : il est
indispensable pour juger les délicates qualités de ces pièces, fraîches impres-
sions de nature, de ne le faire qu'en présence de très belles épreuves, de préfé-
rence celles des tirages avant ou avec le nom de l'imprimeur Beillet ; ces
exemplaires sont alors pour la majorité d'une belle clarté et d'une légèreté
d'effet d'un charme tout particulier. Certaines des épreuves tirées par Auguste
Delâtre sont bonnes aussi, mais le plus souvent un peu lourdes d'impression ;
il faut ajouter à là décharge de l'imprimeur que les planches avaient déjà perdu
de leur beauté par l'usure de tirages successifs, et qu'il fallait masquer cette
usure au moyen d'un encrage plus solide qui allait fatalement à rencontre du
caractère des œuvres.
Au cours de sa carrière d'artiste, qui s'étend de 1838a 1877, année de sa mort,
Daubigny n'a jamais abandonné la pointe. Nous retrouvons dans son œuvre, en
1857, le Printemps, l'une des dernières planches de sa seconde manière. Voici
en effet, dès 1860, la période dans laquelle il trace à larges tailles ses nouvelles
œuvres, telles le Grand Parc à moutons, maîtresse planche dont nous avons
rencontré, dans la collection de M. A. Bouasse-Lebel, une épreuve exception-
nelle qui laisse de cette œuvre une impression inoubliable.
Nous n'insisterons pas sur le Voyage en bateau, fantaisie, sans plus, d'autant
qu'à cette époque (1862) Daubigny se révélait sous un nouvel aspect; c'est en
cette année que Daubigny en effet, à l'exemple de Corot, de Rousseau et de
Millet, exécute ses clichés-verre, au nombre de dix-huit et parmi lesquels il en
est de fort remarquables, tels : les Cerfs, le Sentier dans les blés, la Gardeuse
de chèvres, les Vaches à l'abreuvoir, le Gué, ce dernier sujet qu'il devait graver
à l'eau-forte trois ans plus tard. Les verres de ces clichés qui passaient pour
avoir été détruits avec un petit nombre de ceux de Corot et de Millet, — ren-
seignement que nous avions consigné dans nos tomes I et V du Peintre-Gra-
veur Illustré, sur l'indication précise d'un parent de Millet, — existent, au
contraire, et ont fait tout récemment l'objet d'un tirage limité à 150 exemplaires;
puis, afin que ces clichés ne donnent plus à l'avenir occasion à de nouveaux
tirages, leur propriétaire, M. Maurice Le Garrec a offert la plupart d'entre eux
à des Cabinets d'estampes et à des Musées, tant en France qu'à l'étranger.
En continuant de parcourir l'œuvre gravé de Daubigny, nous rencontrons
tout d'abord une fort belle planche datée de 1867 : l'Arbre aux corbeaux, en
1868, le Verger, un revenez-y de sa vision claire ; en 1874, le Berger et la
Bergère, importante eau-forte qui orne notre présent tome, grâce à l'obligeance
désintéressée de son propriétaire, M. Le Garrec, pour aboutir enfin, en 1877,
au Clair de lune à Valmondois, pièce à laquelle la mort n'avait pas permis à
Daubigny de faire les dernières retouches et que publia la Galette des Beaux-
Arts.
Dans quelques-unes de ses planches, Daubigny s'est servi d'un procédé
baptisé par lui « procédé à la cravate ». « C'est un procédé que Daubigny a
* imaginé (1) pour remplacer l'aqua-tinte dont l'effet lui semblait lourd et désa-
« gréable. C'est à l'occasion des fac-similé qu'il exécuta vers 1848 pour la
« chalcographie du Louvre, d'après Pinas et Claude Lorrain, qu'il en fit l'essai.
« 11 employa ce moyen dans cinq ou six eaux-fortes qui datent de cette époque.
« Cela consistait à imprimer au brunissoir une étoffe de soie sur un vernis un
« peu mou. Le plus ou moins de vigueur avec laquelle on passait le brunissoir,
« combinée avec la façon dont on usait de l'acide, donnait les diverses valeurs
« de ton désirées. »
Daubigny ne craignit pas d'exécuter, au cours de son existence, des travaux
tout à fait secondaires pour subvenir à ses besoins : c'est ce qui nous a valu de
lui, dans le domaine lithographique, de 1844 à 1847, des pièces documentaires,
d'une facture des plus banales, pour une pension, un phalanstère, voire une
Maison à louer à Argenteuil ! Tout ceci ne mérite qu'une mention et l'on
demeure un peu surpris que Daubigny, ayant dessiné sur la pierre, n'ait pas
songé plus tard à se servir du crayon lithographique en « peintre », à l'exemple
d'Ingres, de Delacroix, de Manet ou de Degas. Marié jeune, Daubigny qui
partagea son temps entre Paris et Auvers-sur-Oise, — sauf de rares voyages en
Dauphiné et dans le Morvan — eut un fils, Karl, né en 1846, mort en 1886 et
qui fut également peintre et graveur. Si Daubigny a ponctuellement exposé
comme peintre aux Salons, l'on ne retrouve son nom comme graveur que sur
les livrets de ceux de 1841, de 1845, de 1865 et de 1866. Nommé chevalier de la
Légion d'Honneur en 1859, Daubigny reçut la croix d'officier en 1874.
Nous indiquons, au cours du catalogue qui suit, les cuivres détruits ; parmi
ceux qui existent encore, une notable partie — 28 cuivres, sans compter 7 hélio-
gravures d'Amand-Durand qui passaient jusqu'en ces derniers temps pour des
planches originales — est conservée à la Chalcographie du Louvre qui en
exécute des tirages. Ces cuivres avaient été offerts à l'Etat français par la
famille de l'artiste, avec les héliogravures des pièces rares du Moine, de la
Tonnelle, de la Vue de Subiaco, du Comment naissent les Villes, des Environs
de Choisy-le-Roi, du Petit Parc à moutons et des Baigneuses.
Nous avons établi avec tout le soin possible, à la suite de nombreuses
recherches et de comparaisons, la nomenclature des états des planches de
Daubigny ; les premiers, tout au moins, sont fort difficiles à rencontrer, et la
cause en est facile à découvrir : « Il y a peu d'états différents à indiquer dans
« les planches qui composent l'œuvre gravé de Daubigny — a écrit Frédéric
« Henriet. — Il n'a jamais eu cette coquetterie, ou ce calcul, que certains
(1) F. Henriet, C. Daubigny et son œuvre gravé, p. 68.
« graveurs, aujourd'hui, poussent à l'excès, de multiplier les remarques, et de
« se faire tirer des épreuves particulières sur de vieux papiers rares et choisis.
« Il a toujours été de la plus regrettable indifférence à cet endroit. 11 joignait
« d'ailleurs à une grande insouciance naturelle un sentiment de modestie qui
« l'empêchait de prévoir la valeur ou l'intérêt que prendraient un jour les
« moindres productions de sa pointe ou de son crayon. Il allumait volontiers le
« poêle de son atelier avec ses épreuves d'essai. Plus d'une fois son ami, le
« statuaire Geoffroy-Dechaume, sauva des documents précieux, et il est état ou
« telle épreuve unique dont on lui doit la conservation. »
Après Geoffroy-Dechaume, son ami, et Philippe Burty, le critique averti,
les premiers admirateurs du talent de Daubigny graveur furent des Américains ;
d'abord, G. -A. Lucas qui avait réuni un œuvre tout à fait exceptionnel, ren-
fermant non-seulement la presque totalité des pièces rares, voire introuvables,
mais également de nombreux états des plus belles comme des plus modestes
planches ; cet œuvre unique forme aujourd'hui une des principales richesses du
Maryland Institute, à Baltimore ; un autre Américain, habitant Paris depuis de
longues années, M. Atherton Curtis, a également formé un bel ensemble
d'œuvres gravées du maître; mais, contrairement à G. -A. Lucas, il s'en est tenu
aux pièces qu'il aimait ou jugeait les plus typiques de l'œuvre.
Quant au caractère de Daubigny, pouvons-nous mieux faire que de tran-
scrire, en terminant ces notes, les lignes suivantes empruntées au livre si touffu,
si vivant, écrit par son élève, son admirateur et son ami, Frédéric Henriet :
« Daubigny est resté, dans le succès, le franc et simple travailleur que nous
" avons connu à l'Ile Saint-Louis. Il est bien l'homme de sa peinture ; commu-
« nicatif, ardent, chaleureux; il a le talent, — comme le cœur, — sur la main.
« Tout chez lui dérive de la sensation...
« Dans la belle situation que son talent lui a faite (i) ; il a conservé les
« modestes habitudes de sa vie d'autrefois. Incapable de calcul, il est désinté-
« ressé jusque dans ses économies ; et dans le splendide atelier de la rue Notre-
« Dame-de-Lorette, comme dans celui du quai d'Anjou, il prépare lui-même ses
« toiles et ses panneaux sans se douter qu'au prix où montent ses œuvres cette
« perte de temps constitue une fantaisie de millionnaire »
(')('S75).
PREMIÈRE SECTION
EAUX-FORTES — POINTES SÈCHES
AQUATINTES
1.
LE MOINE
(L. cuivre 146 millim. H. 106)
(1838).
(Catalogue F. Henriet, 11° 1).
Nous ne connaissons que trois épreuves de cette eau-forte exécutée par Daubigny, à l'âge de 21 ans,
et « planée après le tirage de quelques épreuves d'essai » (F. Henriet) ; le catalogue de la Réserve de la
Bibliothèque Nationale mentionne bien un autre exemplaire au nom de Meissonier, sous le n° 8276 du
répertoire. Mais il y a confusion ; il ne s'agit pas en effet de la planche du Moine, mais de la Vue de
Subiaco acquise à la vente Pli. Burty (189 1 ) et que l'expert a mentionnée au catalogue de la vente, par
inadvertance sans doute, sous le titre impropre du Moine. Ajoutons que dans la pièce du Moine la figure
a été gravée par Meissonier.
Collections de MM. Pierre Bracquemond, Claude-Lafontaine et ex-collection Alf. Beurdeley (épreuve
de H. Giacomelli).
VENTES : H. Giacomelli (190",), 405 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910, 330 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), épr. de
H. Giacomelli, 402 fr.
11 existe une reproduction agrandie au Moine, par le procédé Amand-Durand et qui porte le nom de
Daubigny, alors que la pièce originale est sans signature ; elle mesure 253 millim. de L. sur 181 de H.,
ou 200 millim. de L. sur 145 de H. (partie gravée). Le cuivre de cette héliogravure fait partie du fond des
planches de la Chalcographie du Louvre qui en exécute des tirages.
Cuivre détruit.
2. — LA TONNELLE
(H. 146 niillim. L. 97)
(1838). — 1" Etat.
(Cat. F. Henriet n" 2 — 2 étals décrits).
1" Etat. Celui reproduit. De toute rareté. Collections de MM. P. Bracquemond, Giacomelli fils.
3' — « Planche alourdie par l'aqua-tinte ; mécontent des résultats de son oeuvre, Daubigny a fait
planer son cuivre. » (F. Henriet.) Fort rare. Bibliothèque publique de New-York.
VENTES : H. Giacomelli (1905), 1" état, 150 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), 1" état, 1700 fr.
Les figures qu'on aperçoit sous la tonnelle ont été exécutées par Meissonier.
Nous connaissons deux dessins de la Tonnelle. Celui que nous reproduisons ci-dessus et qui se
trouve au Maryland Institute, à Baltimore (don G. -A. Lucas) ; puis un autre dans le sens même de la
gravure, de moindre dimension toutefois ; ce dernier dessin, exécuté à la mine de plomb, passa aux ventes
Hector Giacomelli et Alf. Beurdeley.
A la vente Geoffroy-Dechaume (1893) figurait également un dessin de la Tonnelle (crayon et plume)
adjugé 110 fr. ; est-ce le dessin qui appartient maintenant au Maryland Institute, à Baltimore?
11 existe une reproduction agrandie, mais fort mal venue, de la Tonnelle, par le procédé A. Durand ;
cette reproduction dont le cuivre est conservé à la Chalcographie du Louvre, qui en fait des tirages,
mesure 204 millim. de L. sur 132 de H. (au lieu de 146 X 97 dans l'original).
Nous croyons que la Tonnelle a été exposée par Daubigny au Salon de 1841. Le chroniqueur de
V Artiste, pour le Salon de 1841, a écrit les lignes suivantes qui se rapportent sans nul doute à cette pièce :
« ... la plus séduisante est ce paysage où l'on aperçoit une chaumière à gauche, des paysans attablés, de
« l'eau et quelques arbres dans le fond. »
Cuivre détruit.
3. — VUE DE SUBIACO
(L. 150 millim. H. 95)
(1838).
(Cat. F. Henriet, 11' ) — 2 états décrits).
i" Etat. Avant la signature à la pointe et avant divers travaux. De toute rareté. Bibliothèque Nationale,
M. Claude-Lafontaine.
2e — Terminé; avec des essais de pointe dans les marges latérales et avec la signature sous le T. C.
à G : C. Daubigny. Fort rare. British Muséum, M. l'abbé Miaux (épreuve de Giacomelli et
A. Beurdeley).
y — Les essais de pointe dans les marges latérales effacés. Très rare.
VENTES : H. Giacomelli (1905), 2' état, 105 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910, 3e état?, 43 fr. ; A. Beurdeley,
2* état (épreuve de Giacomelli), 42 fr.
Il existe une reproduction de même grandeur de la Vue de Subiaco, par le procédé A. Durand,
publiée dans le Daubigny, de F. Henriet ; en outre du titre — quelques épreuves ne le portent pas ■ — on
lit au B. à G., aux lieu et place de la signature ; 3* eau-forte de Daubigny ; le cuivre de cette héliogravure
appartient à la Chalcographie du Louvre.
Cuirre détruit.
4. — VUE DE NOTRE-DAME DE PARIS ET DE L'ILE SAINT-LOUIS
(ir* pensée)
(L. cuivre 191 millim. H. 133)
^ê
(1838).
(Non catalogué par F. Henriet).
Nous ne connaissons qu'une épreuve de cette planche de croquis exécutés par Daubigny et Steinheil
père et demeurée inconnue à Frédéric Henriet. Elle renferme une première pensée de la Vue de Notre-
Dame de Paris, reproduite à la page suivante. Cette épreuve a fait partie des collections H. Giacomelli
et Alf. Beurdeley.
VENTES : H. Giacomelli (190s), 221 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), épreuve de Giacomelli, 3.000 fr.
Cuivre détruit.
5. — VUE DE NOTRE-DAME DE PARIS ET DE L'ILE SAINT-LOUIS
(L. 165 millim. H. 95)
(1838)
(Cat. F. Henriet, n° 4).
Henriet en mentionnant cette rarissime eau-forte, la donne comme non signée ; cependant les trois
seules épreuves connues comportent la signature de l'artiste tracée légèrement à la pointe, sous le sujet
vers le milieu. Y a-t-il deux états? Nous ne le croyons pas.
Bibliothèque publique de New-York (épreuve de Geoffroy-Dechaume), Maryland Institute, Baltimore.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), sur chine, 400 fr. ; sur blanc, 230 fr. ; H. Giacomelli (1905),
121 fr. ; AIL Beurdeley (1920), épr. de Giacomelli, 3.000 fr.
Le tableau de la Vue de Notre-Dame de Paris et de Vile Saint-Louis — c'est le titre donné par Dau-
bigny et que nous conservons de préférence à celui adopté par F. Henriet — a été exposé au Salon de
1838 sous le 11° 398. On ignore ce qu'il est devenu.
Cuivre détruit.
6. — VUE PRISE AUX ENVIRONS DE SUBIACO
(L. 192 millim. H. 120)
'-L'AJl'S'lÙ'm
y,,,;. „„., ,„,,,.„.■./. '„,,.,,..
(1840). — 5« Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 5 -r- 3 états décrits)
1" Etat. Avant la lettre, même avant la signature; avec des travaux dans le ciel, notamment sous la
branche recourbée du premier arbre bordant la route, travaux effacés postérieurement.
Fort rare. Bibliothèque Nationale.
2e — Avec la signature à la pointe : C. Daubigny, sous le sujet au M. Sans autre différence. Fort
rare. Collection Claude-Lafontaine.
3* — Une partie des travaux dans le ciel sont effacés au brunissoir. Avant la lettre. Rare. Bibliothèque
Nationale, Cabinet des Estampes, Bruxelles.
4* — Avec la lettre, la signature à la pointe effacée. On lit en H. au M., en dehors du cuivre :
V ARTISTE, en bas, sous le T. C. à D. à l'intérieur du cuivre : Daubigny sculp. et au M. :
Vue prise aux environs de Subiaco. Etat publié dans l'Artiste (2e série, T. VI, 1840).
5* — Encore avec le titre : L'ARTISTE, mais la légende effacée est regravée à nouveau, sur une
planche accessoire. Etat également publié dans l'Artiste. L'Etat reproduit.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), i,r état, £2-8 ; Geoffroy-Dechaume (1893), i,r état, 65 fr.; 2* état?,
50 fr. ; 3* état, 30 fr. ; H. Giacomelli (1905), 3* état, 120 fr. ; Anonyme, 14 avril 1908, 1" état,
(épr. de Ph. Burty), 86 fr. ; A. Beurdeley (1920), épr. de Giacomelli, 100 fr.
Cuivre détruit (?)
7. — LES BORDS DU FURON, PRÈS DE SASSENAGE
(ISÈRE)
(L. 155 millim. H. 90)
(1840).
(Cat. F. Henriet, n° 6).
Essai d'aqua-tinte, signée au B. h G., à la pointe : Daubigny inv. sculp.
Fort rare.
Maryland Institute, Baltimore, M. A. Curtis (épr. de A. Ragault).
A la Bibliothèque publique de New-York, une photographie de cette pièce figure dans l'œuvre
gravé de Daubigny.
VENTE : A. Ragault (1907), 501 fr.
La peinture des Bords du Furon a été exposée au Salon de 184 1, sous le n° 460.
Cuivre détruit.
CÉRÉMONIE DE L'INAUGURATION DE LA COLONNE
DE JUILLET
JIKJHK A LA GAUDK NATIONALE
■
■
■
aR .lu.ll.l i84o.
(1840). — 6" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 7 — 4 états décrits).
1" Etat. Avant toute lettre ; le ciel est seulement indiqué au moyen de quelques travaux exécutés à la
pointe. Egalement avant le 2" filet d'encadrement. Fort rare. Collection de M. A. Bouasse-
Lebel.
2° — Encore avant toute lettre, mais le ciel est exécuté à la mécanique. Très rare.
3* — Avant la lettre, mais avec les noms des artistes, sous le filet d'encadrement à droite : Trimolet
et Doubigny (sic) del. & se. Rare.
4* — Avec les mots : 28 juillet 1840, mais avant: DEDIE... etc., et avant les deux couplets de Béran-
ger. Très rare.
5" — Avec la lettre, c'est-à-dire avec les couplets accompagnant la dédicace. Bibliothèque Nationale.
6* — Avec l'addition suivante, dans le bas de la planche : à Paris che\ les Mds d'Estampes. L'État
reproduit.
VENTES : GeolTroy-Dechaume (1893), sans dés. d'état, 50 fr. ; Anonyme, mai 1905 (Comte Mathéus),
16 fr. ; H. Giacomelli (1905), 4" état, avec le n° 9 de notre cat., 21 fr.
« Trimolet et Daubigny avaient chargé les tambours de la garde nationale de la vente de cette
« estampe. La spéculation ne fut pas lucrative, car les placiers buvaient régulièrement, chaque soir, le
« montant de la recette de la journée. » (F. Henriet, C. Daubigny et son œuvre gravé.)
Cette planche a été exposée au Salon de 1841, au nom de Trimolet.
9. — CARTE DU MOULEUR MALZIEUX
(L. 94 millim. H. 70)
%&m «£-«£^
(1840). — 1" i-t.it.
r Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 8, 3 états décrits.)
i"r Etat. On lit au milieu du cartouche : A1' Malzieux, Mouleur, J/ Quai delà Tournelle, Ji. Avant la
date. Rare. Etat reproduit.
2" — Avec la date : 1840. Nous n'avons pas rencontré d'épreuves de cet état signalé par F. Henriet.
3* — La date et les inscriptions dans le cartouche — sauf le nom de Malzieux — sont effacées ; le
mot : mouleur est regravé, mais en lettres de caractère différent. Sans adresse. État
reproduit.
4" - Avec l'adresse suivante : rue Neuve-Saint-Paul, ç. Rare. Ex-collection G. Pochet.
y — L'adresse précédente est enlevée et remplacée par la suivante, dans la marge du bas : QUAI
D'ANJOU 17 RUE POULLETIER 12. l.a planche est usée.
6' — Avec les mêmes inscriptions; mais toute la planche, fortement retouchée, est d'un aspect lourd
et noir, alors que les épreuves provenant du cuivre avant la retouche sont, au contraire,
claires et blondes.
VENTES : Geolïroy-Dechaume (1893), 1" état, 57 fr. ; Alf. Lebrun (1899), 1" état, 10 fr. ; G. Pochet
(1902), 4" état, 3 fr. ; H. Giacomelli (1903), 2 épr., avec le n° 8 de notre cat., 21 fr.
Dans le haut du cartouche à gauche, Daubigny a tracé deux profils, le sien, puis celui du mouleur
Aceray Auguste Malzieux.
Le cuivre existe.
10. — LE CHASSEUR DE CHAMOIS DANS LES MONTAGNES
DU BOURG D'OISANS (ISÈRE)
(L. 285 millim. H. 195)
(1840).
(Cat. F. Henriet, 11" y).
Hau-forte de toute rareté, signée à la pointe, au B. à G. : Daubigny del. et sculp.
Maryland Institute, Baltimore.
A la Bibliothèque publique de New-York, une photographie de cette pièce figure dans l'œuvre gravé
de Daubigny.
Lors de l'examen des cuivres de Daubigny conservés à la Chalcographie du Louvre, nous avons
constaté au revers de celui de l'Ane à l'abreuvoir (n° 72 de notre cat.), la partie gravée inférieure droite,
presque effacée, du Chasseur de chamois ; nous avons donc la preuve matérielle que ce cuivre, après avoir
été effacé, a été coupé en plusieurs morceaux et réemployé par Daubigny pour l'exécution d'autres
eaux-fortes.
Cuivre détruit.
11. — SAINT JÉRÔME
(L. !<>=, millim. H. 130)
(Cat. F. Henriet, 11° io — 2 états décrits).
1" Etat.
Avant la lettre, avec la signature : C. Daubigny P. et D., à la pointe sous le T. C. au M., et
avec des essais de pointe dans la marge du bas. Très rare. Bibliothèque publique de New-
York, R. Claude-Lafontaine.
Avec la lettre. On lit dans le H., en dehors du cuivre : L'ARTISTE, sous le T. C. à G. : Peint
et Gravé par Daubigny, puis plus bas : Paysage Saint Jérôme — (Salon de 1840). Etat
publié dans l'Artiste (2e série, tome V, 1840). L'État reproduit.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), Ier et i'- états, 10 s.; GeolTroy-Dechaume (1893), Ier état, 65 fr. ;
Henri Garnier (1894), 1" état, épr. de Geofïroy-Dechaume, 60 fr. ; H. Giacomelli (1905),
1" état, avec les annotations suivantes en marge de l'épreuve ; l'une de la main de Daubigny :
Vue prise de la rampe des Commettes au bourg d'Oisans, département de l'Isère; une
seconde d'Héricart de Thury à qui l'exemplaire était offert : Très bien I très bien! fat parfai-
tement reconnu les montagnes Je l'Oisans. Mais, dans l'intérêt de M. Daubigny, je lui
conseille d'effacer: i" son saint Jérôme à la croix; et 2" les petits arbres des collines des envi-
rons de Paris et non des arbres des Alpes. Mais, je le répète, c'est bien et très bien ; et feu
fais mon sincère compliment à M. Daubigny, 181 fr. ; Anonyme, 14 avril 1908, 1" état (épr.
de Geoffroy-Dechaume), 20 fr. ; Alf. Beurdeley (épr. de H. Giacomelli), 52 fr.
Daubigny a exposé au Salon de 1840, sous le n° 365, le tableau du Saint Jérôme, d'après lequel il
a exécuté son eau-forte.
L'eau-forte du Saint Jérôme exposée au Salon de 1841,3 été reproduite dans le Daubigny, de M. Jean
Laran (191a).
Cuivre détruit.
12. — LE VERGER DE VALMONDOIS
(L. 150 millim. H. 90)
(■840).
2* Etat.
(Cat. F. Henriet, 11' 11 — 3 états décrits).
i*r État. Avec deux fillettes jouant dans le verger, à gauche. De toute rareté.
2" — Les deux fillettes sont effacées et remplacées par des poules ; avec quelques travaux à la pointe
ajoutés sur diverses parties de la planche. De toute rareté. L'État reproduit. Bibliothèque
publique de New-York (épr. de Geoffroy-Dechaume), Maryland Institute, Baltimore.
3" — < La planche a été teintée à la cravate dans l'intention d'accentuer l'effet. Elle n'est qu'alourdie. »
(F. Henriet.) Fort rare.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893) 2° état, 82 fr. ; H. Giacomelli (1905), fragment du Ier état, avec
deux autres planches, 115 fr.
Cuivre détruit.
13. — COMMENT NAISSENT LES VILLES
(la noce de village)
(L. 142 millim. H. 75)
i^*«sfe^*aKp!«
(1840). — 1" v.t.it.
(Cat. F. Hemiet, n° 1 2 — 3 états décrits).
I" Etat.
Y —
4' -
Avant la lettre, avant les contre-tailles sur les terrains du premier plan, avant divers travaux dans
les grands arbres de gauche, etc. ; le cheval attelé à la charrue est blanc. Avec la signature et
la date. Le petit ménétrier en marge est déjà gravé. Fort rare. État reproduit. British Muséum,
M. V. Bracquemond.
Encore avant la lettre, mais avec les contre-tailles et les divers travaux signalés ci-dessus.
Le cheval attelé à la charrue est noir. Très rare. MM. Claude- Lafontaine, A. Curtis.
Avec la lettre. Etat reproduit. L'Artiste (y série, tome I,r, année 1842.)
Le petit ménétrier en marge, la signature de l'artiste et la date sont effacés ; les mots :
L'ARTISTE et Comment naissent les Villes sont également enlevés et remplacés par les
suivants : LE TOUR DU MONDE — Une noce à Genève (sic) — La Nouvelle J"' Litt". Un
double filet entoure la composition. Bibliothèque Nationale.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 1" état. £ 1-16 ; E. Lessorre (1S89), a* état, 7 fr. 50; Geoffroy
Dechaume (1893), i" état, 160 fr. ; s* état, 80 fr. ; Alf. Lebrun (1899), 2' état, 46 fr. ; H. Gia-
comelli (1905), 2* état, 1 15 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910, 2" et 3* états, 95 fr.
i,'.\l!T!STK.
Il existe une reproduction agrandie de Comment naissent les Villes, par le procédé A. Durand ; cette
reproduction, dont le cuivre est conservé à la Chalcographie du Louvre et qui ne porte d'autre lettre que la
signature et la date, mesure 200 millim. de L (au lieu de 142 dans l'original) sur 105 de H. (au lieu
de 75).
Le cuivre existe f
14. — CHAUMIÈRES AU BORD DE L'EAU
(L. si2 millim. H. 052)
(1840?)
(Cat. F. Henriet, n° 13).
Etat. Avant la lettre. Très rare.
— Avec la lettre. On lit dans le H. de la planche qui contient en outre du croquis de Daubigny
reproduit ci-dessus, quatre autres sujets gravés par Trimolet : LE CALEPIN D'UN ARTISTE
PL 34 — Lion... etc., puis au B. à G. : Imp. de Lesauvage, et à D. : Pub. par Blaisot. Etat
publié dans l'Album Blaisot (1840) ?
VENTES : H. Giacomelli (1905), 2' état, avec le n" 49 de notre cat., 1 15 fr. ; V. van Gogh (1915, 5" vente),
6 florins.
15. — LA RIVIERE DANS LE PARC
(H. 123 millim. L. 092)
(1840).
(Cat. F. Henriet, n° 14).
Frontispice (sans lettre, ni signature) pour Fortunio, de Théophile Gautier, nouvelle édition, Paris,
H.-L. Delloye, 1840.
Le paysage de la Rivière dans le Parc seul est exécuté par Daubigny ; les personnages dans la barque
ont été gravés par Trimolet, et c'est sous le nom de ce dernier que la pièce a d'ailleurs été exposée
au Salon de 1841.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 70 fr. ; Alf. Lebrun (1899), 20 fr. ; H. Giacomelli (1905), 40 fr.
16. - LA CHARRETTE DU CONDAMNÉ SUR LE PONT-AU-CHANGE
(H. 105 millim. L. 80)
(1840).
Rare.
Cette vignette du Maçon, de Michel Masson et Raymond Brucker (Paris, Delloye, 1840. 2 vol.) a
été exécutée —ainsi que la suivante — en collaboration avec Trimolet.
« Les fonds, représentant la Tour du Palais de Justice, ont été exécutés par Daubigny. » (F. Hen-
riet, C. Daubigny et son œuvre gravé, p. 206, note sur l'œuvre de Louis Trimolet.)
17. — LA MORT DU MAÇON
(H. il} millim. L. 84)
! ~
(1840). — 2» Etat.
1" Etat. On aperçoit les mains croisées de la femme qui se trouve à la droite de l'homme à la hotte. Fort
rare.
3« — L'habit de l'homme à la hotte est allongé, et cache en grande partie la main de la femme
désignée ci-dessus. L'Etat reproduit. Rare.
Comme pour la vignette précédente, les fonds seuls ont été gravés par Daubigny ; les figures sont
de Trimolet.
18. — LE BON PAUVRE
(H. 181 millim. L. 133)
(1841). —s' Etat.
1" Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux sur diverses parties de la planche. Fort rare.
a* — Terminé, mais avant toute lettre. Rare. L'État reproduit.
3« — Avec la lettre. On lit sous le T. C. à D. : Trimolet, puis plus bas, dans la marge : Mon dieu je
vous rends grâces de ce qu'il vous a plu de me donner ce mur pour m' abriter ; et cette natte
pour me couvrir- Etat publié dans les Beaux-Arts, 1" année, 2' volume, pp. 240-241. Paris,
Curmer, 1843.
VENTE : H. Giacomelli (1905), 2e état, 16 fr.
Cette pièce, exposée au Salon de 1841 par Trimolet, est citée par F. Henriet dans C. Daubigny et son
œuvre gravé, p. 206, dans une note sur l'œuvre de Louis Trimolet qui a gravé la figure ; le paysage seul
est de Daubigny.
19. — LE LAI DES DEUX AMANS
(H. 125 millim. L. 95)
(1842). — 2" État. (Cat. F. Henriet, n° 15 — 2 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre. Très rare. Maryland Institute, Baltimore.
s. _ Avec la lettre. On lit : MARIE DE FRANCE LE LAI DES DEUX AMANS. Etat publié
dans La Pléiade, recueil de ballades, fabliaux..., Paris, Curmer, 1842. British Muséum,
Bibliothèque Nationale.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 17 sh. ; Geotïroy-Dechaume (1893), 1" état, sur chine, 65 fr. ;
sur blanc, 38 fr. ; A. Lebrun (1899), i,r état, 40 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2e état, 60 fr. et
is fr. ; V. van Gogh (19 12), 1" état, le titre inscrit à la plume, 5 florins.
Cette petite pièce, non signée, offre une vue des environs de Rouen.
VIGNETTES POUR LE JARDIN DES PLANTES
PARIS, L. CURMER, 1842-1843.
(N°* 20 à 34 du Catalogue).
« La publication de cet ouvrage a donné lieu a un procès intenté à Curmer par Dubochet, qui avait
« effectué à la Direction de la librairie le dépôt du titre de sa publication « Le Jardin des Plantes » quel-
« ques temps avant Curmer ; mais ce dernier ayant établi que, dès le commencement de 1841, il s'occupait
« de son ouvrage, le tribunal de commerce de la Seine, par jugement du 15 septembre 1841, a déclaré
« Dubochet mal fondé dans sa demande. » (/. Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du xix" siècle,
,883.)
« Dans l'origine, l'édition Curmer ne devait comporter qu'un seul vol. du prix de 15 fr., quel que
« fût le nombre des livraisons, dont le prix était de 30 cent, chacune ; mais Curmer a été amené à publier
« un second vol. pour lutter avec avantage contre l'édition Dubochet... » (/. Brivois, opus. déjà cité.)
20. — LE CEDRE DU LIBAN
(H. 179 millim. L. 115)
(1842).
(C«t. F. Henriet, n° 16 — 2 états décrits).
1'' Etat. Avant toute lettre, avec une remarque en marge : deux chats se battant dans un o-renier. Fort
rare. Bibliothèque publique de New-York.
2' — Encore avant toute lettre, la remarque effacée. Rare. L'État reproduit.
y — Avec la lettre. On lit sous le T. C. au M. : Daubigny del & sculp', puis plus B. : Le Cèdre.
Etat publié dans le Jardin des Plantes, Paris, Curmer, 1842.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 1er état, 100 fr. ; G. Pochet (1903), 1" état, 77 fr. ; H. Giacomelli
(1905), Ier état, 50 fr. ; A. Beurdeley (1920), 1" état, 70 fr.
21. — L'AMPHITHÉÂTRE DU JARDIN DES PLANTES
(H. 176 millim. L. 109)
(184.).
(Cat. F. Henriet, n'J 17 — 2 états décrits).
1" Etat. Avant les derniers travaux, avant la lettre, même avant la signature dans le bas de l'estampe, à
gauche. Très rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
a' — Avec la lettre. Avec la signature : Daubigny dans le bas de l'estampe à gauche, puis sous le T.
C. au M. : Daubigny del. et sculp', et plus bas : L'Amphithéâtre, mais avant le nom de
l'imprimeur. Rare. Bibliothèque Nationale.
3' — Avec l'adresse suivante dans le bas : Imp. de Drouart, r. du Fouarre 11 Paris, à 0,52 millim.
au-dessous du T. C. Etat publié dans le Jardin des Plantes, Paris, Curmer, 1842.
22. — INTÉRIEUR DE LA GRANDE SERRE
DU JARDIN DES PLANTES
(H, 177 millim. L. 116)
(184a).
(Cat. F. Henriet, n° 18 — 3 états décrits).
I* État. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux, notamment avant le vitrage de l'armature en fer
de la serre, avant les ombres du terrain; la statue est blanche. Fort rare.
a« — Terminé, mais avant toute lettre. Très rare. Bibliothèque Nationale.
y — Avec la lettre. On lit vers le bas : Intérieur de la grande Serre. Etat publié dans le Jardin des
Plantes, Paris, Curmer, 1842.
4« — La planche est retouchée et entourée d'un trait carré. Avec le même titre.
t,< — Le titre de l'état ci-dessus est effacé et remplacé par le suivant : Plantes tropicales.
23. — LA VOLIERE DES PASSEREAUX
(H. 170 millim. L. 130)
(.843).
(Cat. F. Henriet, n° 19).
1" Etat. Avant la lettre, avec la signature à la pointe. Très rare.
a' — Avec la lettre. En outre de la signature, on lit : VOLIÈRE DES PASSEREAUX. Etat publié
dans le Jardin des Plantes (partie supplémentaire), Paris, L. Curmer, 1843, pp. 64-65.
VENTE : H. Giacomelli (1905), 1" état, avec les nos 13, 20 et 22 de notre cat., 13 fr.
24. — LA PIE
(H. 170 mill. L. 120)
tm
('843).
(Cat. F. Henriet, n° 20 — 2 états décrits).
I* Etat. Avant toute lettre, sans signature. Très rare.
a. _ Avec la lettre. On lit au B. au M. : PIE. Sans autre inscription. Etat publié dans le Jardin d«s
Plantes (partie supplémentaire), Paris, L. Curmer, 1843, pp. 1 12-1 13.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), i« état, 60 fr. ; Henri Garnier (1894), 1" état, 50 fr. ; H. Giaco-
melli (1905), 1" état, avec^les n<" 13, 22 et 23 de notre cat., 13 fr.
Le paysage seul est de Daubigny ; la pie a été exécutée par un graveur au burin. » (F. Henriet.
25. — LE PALMIER
(H. iso millim. L. ioo)
(Cat. F. Henriet, n° ai).
Planche publiée dans un ouvrage de botanique, par Decaisne. (F. Henriet.)
Nous n'avons rencontré aucun exemplaire de cette planche, citée par F. Henriet, sous le n° ai de son
catalogue raisonné de l'œuvre gravé de C. Daubigny, et nous n'avons trouvé comme ouvrage de Decaisne,
signalé par M. G. Vicaire, que le suivant : le Jardin fruitier, 9 vol. publiés de 1858 à 1875. D'autre part,
les recherches faites par M. Henri Malo, à la Bibliothèque de l'Institut, où figurent tous les ouvrages de
Decaisne, y compris des plaquettes, sont également demeurées vaines.
VIGNETTES
POUR LES
CHANTS ET CHANSONS
POPULAIRES DE LA FRANCE
(PARIS, H. L. DELLOYE et GARNIER FRÈRES, 1843-1843).
(N0' 36 à 43 du catalogue)
Daubigny a collaboré au double titre de dessinateur et de graveur, aux 4*, 13% 34* et 50* livraisons
des Chants et chansons populaires de la France, comme graveur à la 25" livraison, puis comme dessinateur
seulement, à la 67" livraison consacrée à la chanson du Point du Jour ; cette dernière chanson est ornée
de quatre vignettes gravées par Mercier et Charles Ransonnette, vignettes que nous n'avons pas à com-
prendre dans notre catalogue, par la raison que Daubigny ne les a pas gravées lui-même. Composés de
trois tomes, les Chants et Chansons populaires de la France, parurent toot d'abord en livraisons afin
d'aider à leur diffusion dans le public; la première livraison fut mise en vente, au prix de 60 centimes,
au mois de février 1842, la quatre-vingt-quatrième et dernière, en octobre ou novembre 1843.
« MM. Trimolet, Steinheil et Daubigny — a écrit H. L. Delloye, dans Y Introduction de l'ouvrage
« auxquels nous devons les dessins de ce volume, ont non-seulement donné tous leurs soins à
« reproduire fidèlement les situations et les époques, mais leur crayon spirituel et fécond a su ajouter
« souvent aux textes des détails d'une piquante folie ou d'ingénieuse malice. »
Il a été fait plusieurs rééditions de cet intéressant recueil devenu, à dater de 1848, la propriété
exclusive de la librairie Garnier frères.
26. — L'ORAGE
(il pleut, il pleut bergère)
i" planche
(H. 185 millim. L. 130)
(1842). — 5« Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 23).
1" Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets, et avant la séparation du cuivre sur lequel se
trouve également gravée la composition : le Rosier, 2' planche. De toute rareté. Bibliothèque
publique de New-York.
2* — Encore avant la lettre, mais les deux sujets sont séparés. Fort rare.
3* — Avec les couplets : au 8e vers, on lit : l'éclairé (sic) ; avant les mots: Paroles de Fabre d'Eglan-
tine. Rare. Etat publié clans les Chants et chansons populaires de la France. Tome I", 4e liv.,
ainsi que les deux états qui suivent.
4' — LV final du mot : éclair, est effacé. On en aperçoit encore la trace qui affecte la forme d'un
crochet. Encore avant les mots : * Paroles de Fabre d'Eglantine.
y — Avec les mots: * Paroles de Fabre d'Eglantine, au-dessous des vers. La planche est retouchée
sur les terrains et dans les arbres. L'État reproduit.
Il existe de la partie supérieure seule de l'Orage une reproduction par l'héliogravure A. Durand,
publiée dans le C. Daubigny et son œuvre gravé, de Frédéric Hcnriet ; cette reproduction dont il existe des
épreuves sans lettre, c'est-à-dire avant le titre : L'ORAGE, mesure 150 millim. de L., sur 096 de H. Le
cuivre en est conservé à la Chalcographie du Louvre, qui en fait des tirages.
Les figures ont été dessinées par L. Trimolet et probablement gravées par lui.
VENTES : Ph. Burty (Londres 1876), 1" état? avec 8 autres pi. des Chants et chansons, 17 sh. ; H. Gia-
comelli (1905), avec 13 autres pi., 210 fr.
Le cuivre existe ?
27. — LE ROSIER
(ir* planche)
(L. 180 millira. H. 125)
>&âiN
(1842). — s' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 24).
1" Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Très rare.
a' — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et chansons populaires de la France,
T. i", 4" livraison.
La figure a été dessinée par Trimolet et probablement gravée par lui.
Le cuivre existe ?
28. — LE ROSIER
(2e planche)
(H. 190 millim. L. 135)
Qh>t l.owia lt„,
'' ' KIT Isrnlr
JHIr.
1842). — j« Etat.
(Cat. F. Henriet, il" 25).
[•' Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets, et avant la séparation du cuivre sur lequel se
trouve également gravée la composition : l'Orage. Fort rare. Bibliothèque publique de New-
York.
2" — Encore avant la lettre, mais les deux sujets sont séparés. Très rare.
}' — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et chansons populaires de France.
T. I", 4' livraison.
Le cuivre existe ?
29. — LA MUSETTE
(i" planche)
(H. 190 millim. L. 125)
(.843).
(Cat. F. Henriet, n° 26, 2 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre et avant la séparation du cuivre sur lequel se trouve également gravée la compo-
sition : les Hirondelles (voir le n" 32). Fort rare. Bibliothèque publique de New-York,
M. A. Curtis (épr. de Giacomelli et Beurdeley).
2' — Encore avant la lettre, mais les deux sujets sont séparés. Très rare.
Avec la lettre. On lit : LA MUSETTE. O ma tendre musette... etc. Etat publié dans les
Chants et chansons populaires de la France. T. I", 13e livraison.
Y
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 2* état, 100 fr. ; H. Giacomelli (1905), i" état, avec 13 autres pi.,
210 fr. ; A. Beurdeley (1920), i'r état, 722 fr.
Le cuivre existe ?
30. — LA MUSETTE
(2e planche)
(H. 180 millim. L. 120^
(1843). — /" Etat,
(Cat. F. Henriet, n° 27).
I* Etat. Avant la lettre. Fort rare. L'État reproduit.
a* — Avec la lettre, c'est-à-dire avec les couplets, texte typographique: C'est l'amour... Et je l'aime
toujours. Etat publié dans les Chants et chansons populaires de la France. T. 1", 13e livrai-
VENTES : H. Giacomelli (1905), avec 13 autres pi., 1" état, 210 fr. ; A. Beurdeley (1920), épreuve de
H. Giacomelli, 130 fr.
Le cuivre existe ?
31. — LES SOUHAITS
(H. 180 million. L. 1 15)
Çue ne sms-jc U i'mio*or<*
Où,»ur Ia fin d'un Wau j <*'"'.
Sr rcpoi* m* "Wr^*«*e
Sou» U partie de l'iUB
Que nx ntis-j* î* E*J-1««
Oui lalr-Airhit »*•■ Appa».
L'air que sa bouche xt*fïrt,
lui finir qui nta\ tom se- pas
(lui n* ^\im-|c londr vurr
Qui 1a rrçoit &»n* «on *«-l» !
(hie n*- xtns^cla parure
Qui 1a couvre Apre* V Imn '
Que iip lui** je ê«tt« o-Ure
Où son munir répété
Offre à nos vrnx une çrace
0u> MH1X31 À l» VauW .
Que oe^niiA-jc par m
Tenir loti e*m* cnfhant<( !
Que ne puis-ie Au jinnaon^-e
Pa,«ier à 1a vérité'.
Le* iiniX (JUl m'ont .l'-iinr 1 être
M'ont fait Irop aiubil
Car enfin jf » nudraJ
Ii.ni rt i|ui pl.iit à »«» mis
(i843).
2' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 28 — 2 états décrits).
i'r Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets et avec quelques essais de pointe en marge. Fort
rare.
2" — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et chansons populaires de la France,
T. I,r, 13* livraison.
VENTE : A. Beurdeley (1920), i,r état, épr. de Giacomelli, 100 fr.
Le cuivre existe ?
32. - LES HIRONDELLES
(H. 190 millim. L. 130)
('843).
(Cat. F. Henriet, 11° 29).
Ier Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets et avant la séparation du cuivre sur lequel se
trouve également gravée la composition: la Musette (1™ planche). De toute rareté. Collection
de M. A. Curtis (épreuve de Giacomelli et Beurdeley).
a" — Encore avant la lettre, mais les deux sujets snnt séparés. Très rare.
3* — Avec la lettre : l.ISS HIRONDELLES. Que j'aime à voir... Près de là meurt le même jour.
Etat publié dans les Chants et chansons populaires de la France, T. i,r, 13e livraison.
Le cuivre existe?
VENTES: H. Giacomelli (1905), 1" état, avec 13 autres pi.; 210 fr.; A. Beurdeley (épreuve de Giacomelli),
1" état, 722 fr.
Il existe une reproduction par le procédé Durand de la « rue de village en novembre > (c'est-à-dire
du motif du haut seulement). Elle est un peu agrandie et mesure 150 de longueur sur 85 de hauteur,
avec trait carré. (F. Henriet, C. Daubigny et son oeuvre gravé, Paris, Lêvy, 1875.) Ajoutons que le cuivre
de cette héliogravure d'Arnaud Durand ayant pour titre : Le Départ des Hirondelles, — il existe des
exemplaires sans lettre, avec la signature seule — fait partie du fond des planches de la Chalcographie du
Louvre (n° 5986). Les épreuves qui en sont tirées passent parfois à tort, comme œuvres originales de
Daubigny, et c'est l'une d'elles qui a été reproduite, d'ailleurs par inadvertance, dans le Daubigny, de
M. J. Laran.
Le cuivre existe ?
33. — LA TENTATION DE SAINT ANTOINE
(i" planche)
(H. 188 millim. L. 138)
(1843). - 2« Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 30).
Ier Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
2' — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France.
T. 1", 25* livraison.
y — La planche est retouchée; de plus, au-dessous des mots : LA TENTATION DE SAINT
ANTOINE, on lit : Paroles de Sedaine.
Les quatre scènes de la Tentation de Saint Antoine ont été composées par L. Trimolet.
Le cuivre existe ?
34. - LA TENTATION DE SAINT ANTOINE
(a* planche)
(H. 187 millim. L. 140)
M. I.i. .
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(1843Ï. — 2" Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 31).
1" Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
i' — Avec la lettre. L'État reproduit. Ftat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France,
T. Ier, 35" livraison.
y — Le fond du sujet du haut est retouché, et des tailles obliques sont ajoutées sur le cahier de
musique.
k'
Le cuivre existe ?
35. — LA TENTATION DE SAINT-ANTOINE
(3* planche)
(H. 185 millim. L. 138)
(1843). — a' Etat.
(Cat. Henriet, n" 32).
i«r Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
2' Avec la lettre. L'Etat reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France.
T. Ier, 25e livraison.
Le cuivre existe ?
36. — LA TENTATION DE SAINT-ANTOINE
<4" planche)
(H. 182 rnillim. L. 140)
(1843). — 2» Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 33).
1" Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
2* — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France.
T. Ier, 25e livraison.
Le cuivre existe ?
37 — COMBIEN J'AI DOUCE SOUVENANCE
(2e planche)
(DANS LES BOIS)
(H. 1 58 millim. L. 122)
(>843)-
(Cat. F. Henriet, n° 34).
i*r Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets au-dessus du sujet. Fort rare.
2" — Avec la lettre. On lit en H. : Ma sœur te souvient-il encore... etc. Etat publié dans les Chants
et Chansons populaires de la France. T. IIe, 34e livraison.
3« — Les travaux dans le sentier ou chemin sont effacés ; on en aperçoit encore les traces.
4« --• Le sentier est ombré à nouveau et la planche est retouchée; des contre-tailles sont ajoutées
dans le ciel, au-dessus du nuage.
La planche est à nouveau retouchée et le ciel est prolongé presque jusqu'au faîte du grand
y
arbre.
VENTES : Geofîroy-Dechaume (1893), 42 fr. ; H. Giacomelli (1905), avec 13 autres pi. 210 fr.
Le cuivre existe ?
38. - COMBIEN J'AI DOUCK SOUVENANCE
(3e planche)
(LA TOUR DU MAURE)
(H. 162 millim. L. 114I
"ïWfyo ?*Ts>
(1843). /" Etat.
(Cat. F Henriet, n° 3s- — 2 états décrits).
1" Etat Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare L'État reproduit. Cabinet des
Estampes, Bruxelles, M. Claude Lafontaine.
3« _ Avec la lettre. On lit dans le H. : Te souvient-il de cette amie..., etc. Etat publié dans les
Chants et Chansons populaires de la France, T. 11% 54* livraison, ainsi que le suivant.
y — La planche est retouchée et alourdie. Avec l'addition suivante, en marge, dans le bas, à
19 millim. du sujet : Imp" de Chardon aînietfiU, ?o, r. Haulefeuille. Paris.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 1" état, 80 fr. ; H. Giacomelli (1905), avec 13 autres pi., 210 fr.
Le enivre existe r
39. - LEÇONS D'UNE MÈRE A SA FILLE
(H. 175 millim. L. 137)
(1843). — 2" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 36).
i'r Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
2* — Avec la lettre. L'Etat reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France,
T. IIe, 50* livraison.
3* — La planche est assez lourdement retouchée ; de plus, au-dessous des mots : LEÇONS D'UNE
MÈRE A SA FILLE, on lit : Paroles de Favart.
Le cuivre existe ?
40. — LA CHANSON DE LISETTE
(lw planche)
(le retour au village)
(H. [Ho niillim. L. 138)
(1843). - r Btat.
(Cat. 1:. Henriet, 11" -,7).
i'r Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets et avant la séparation du cuivre sur lequel se
trouve également gravée la composition : la Danse villageoise.
Encore avant la lettre, les sujets sont séparés. Fort rare.
2'
y — Avec la lettre. L'État reproduit. Elut publié dans les Chants et Chansons populaires de la France.
T. IIe, >joe livraison.
4* — Avec l'addition suivante : Paroles de Monvel, sous les mots : LA CHANSON DE LISETTE.
Le enivre existe ?
41. - LA CHANSON DE LISETTE
(2* planche)
(LA DANSE VILLAGEOISE)
(H. 185 millim. L. 133)
(1843). - ? Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 38, 2 états décrits).
Ier Etat. Avant la lettre et avant la séparation du cuivre sur lequel se trouve également gravée la compo-
sition : Le Retour au village. Fort rare.
a' — Encore avant la lettre, les sujets sont séparés. Fort rare. '
3« — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France.
T. II", 50" livraison.
4» — La planche est assez lourdement retouchée et l'adresse de Chardon est ajoutée.
Le cuivre existe ?
42. — LE CHANT DU BARDE
(H. 178 millim. L. 134)
(1843). — a' Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 3;,).
1" Etat. Avant la lettre, c'est-à-dire avant les couplets. Fort rare.
2" — Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans les Chants et Chansons populaires de la France,
T. II", so" livraison.
3* — La planche est retouchée; de plus, au-dessous du titre, on lit : Paroles de Hoffmann.
VENTE : H. Giacomelli (1905), avec 13 autres pi., 210 fr.
/.( cuivre existe ?
LES CONTES DE PERRAULT, MIS EN MUSIQUE (NM 42- à 43).
42BIS. — LE PETIT POUCET
(H. 19a millim. L. 127)
l,E PETIT POIOET
LES COM-fcS 111: l'KKII VI I.T
UftJ. ÂRBTL .
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vM\r [..,1 B.CHM1.IJIT.
Hui- s! IHIMIItK
(Non cat., par F. Henriet).
Bibliothèque Nationale.
Nous ne connaissons pas d'épreuves avant la lettre de ce titre de musique, formant série avec les
quatre planches qui suivent et que l'on ne rencontre d'ailleurs que très rarement.
Ces petites pièces pour les Contes de Perrault, — en existe-t-il un plus grand nombre ? — sont en
effet demeurées inconnues a Frédéric Henriet, et elles ne sont entrées que récemment (1918) au
Cabinet des Estampes, de Paris, où nous les avons vues pour la première fois.
42TKK. - LE PETIT CHAPERON ROUGE
(H. 195 millim. L. 119)
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I HMI'MtK IF. 101 I'
l'ulilii' |mw ^ rHMI lui
(Non cat., par F. Henriet).
Bibliothèque Nationale.
Voir la note de la pièce précédente.
42 ouater _ BARBE BLEUE .
(H. 185 millim. L. 147)
LA BARBE BLEIE.
M (.FAKTAUtif.
LES COUTES 1»E PE HRAtiLT .
CAHL'Atittl.T.
* f- ; \m i- ».
*: - * 0 » »
H .. s' hmV.i-.k 33f
(Non cat., par F. Henriet).
Bibliothèque Nationale.
Voir la note du n° 42 *" du présent catalogue.
42Q.UINTER _ CENDRILLON
(H. 195 millim. L. 097)
C.EiXDRILLOT
LES CONTES DE PERK \tLT .
N" i i»r.Mv iahi. .t.vw/..
VMu'- p:,r K .CHAH I.OT.
Hue S'. HdM'HK Tîi;
(Non eut., par F. Henriet).
Bibliothèque Nationale.
Voir la note du n° 42 *" du présent catalogue.
43. — PEAU D'ANE
(H. 190 millim. L. 115)
1" Etat.
(Non cat. par F. Henriet).
1" Etat. Avant la lettre et avant quelques travaux. Fort rare. L'État reproduit. Kunsthalle de Brème.
a* — Avec la lettre et la musique : PEAU D'ANE N° f FINAL Publié par E. CHAILLOT.
L, C. 180. — Rue St-HONORÊ, 336. Bibliothèque Nationale.
44 — LE MATELOT EMMENANT UNE FEMME
( )
Une de ces compositions — pour une édition illustrée des romans du capitaine Marryat — repré-
sentant Un Miitrlnf qui emmène une femme sur l'ordre d'un corsaire, a été gravée par Daubigny (i),
(/•'. lliiiriii, C. Daubigny et son oeuvre gravé, p. 205, note sur Vœuvre de Louis Trimolet).
Nous n'avons rencontre aucune épreuve de cette pièce, sans importance sans doute, mais que nous
croyons devoir signaler quand même ici. puisqu'il en a été fait mention par Frédéric Henriet.
(il D'après un dessin de Louis Trimolet
45 — LE MARCHÉ DU TEMPLE
(L. 201 millim. H. 1 18)
(■8,)-)
(Cat. F. Henriet, n° 40, 2 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre, seulement avec la signature à 1& pointe, au bas à gauche. Très rare.
2* — Avec la lettre. Outre la signature à la pointe qui est conservée, on lit dans la marge: Le Marché
du Temple. Sans autre lettre. Etat publié dans les Mystères de Paris, d'Eugène Sue, Paris,
Delloye-Gosselin, 1 843-1844.
VENTES: Ph. Burty (Londres, 1876), 2* état, avec le n° suivant, 11 sh. ; Geoffroy-Decliaiime (181)31
2e état, 65 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2" état, avec le n° 46 de notre cat., 54 fr.
46. — LE JARDIN D'HIVER
(L. 200 millim. H. 132)
(.843).
(Cat. F. Henriet, n°4i — 2 états décrits).
1" Etat. A l'eau-forte pure ; avant de nombreux travaux sur divers parties de la planche. On lit comme
signature : Daubigny. Fort rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
2e — Terminé, mais avant ia lettre, la signature à la pointe modifiée, se lit : Daubigny del. et sculp.
Très rare. Musée des Beaux-Arts, Boston (épr. de Burty).
3' — Avec la lettre. Outre la signature à la pointe qui est conservée, on lit dans la marge du bas :
Le Jardin d'Hiver. I" Partie Chap. 26. Etat publié dans les Mystères de Paris, d'Eug. Sue,
Paris, Delloye-Gosselin.
4' — Le titre est effacé et remplacé par le suivant : La Huerta del Invierno. La planche est retou-
chée.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 2" état, avec le n° précédent, 11 sh. ; GeofFroy-Dechaume (1893),
a" état, 60 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2* état, avec le n° 45 de notre cat., 54 fr. ; Alf. Beur-
deley (1920), 2" état, 42 fr.
47. — EGLISE SAINT-AMÉLIE AUX PLACES (Nièvre)
(L. millim. H. )
' • "r
rien Offtcifr àt Marin
(1843.)
(Non cat., par F. Henriet).
Maryland Institute, Baltimore.
Cette fort rare eau-forte a été exécutée en collaboration par Daubigny et le graveur Gustave Armand
Houbigant (né à Paris en 1789, mort en 1866).
48. - ENVIRONS DE CHOISY-LE-ROJ
(L. 245 millim. H. 167)
(1843).
s' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 23 — 3 états décrits).
Ier Etat. A l'eau-forte pure, avant la lettre ; on lit seulement sous le T. C. à G., tracé à la pointe : Dau-
bigny C. p. del 1843. Fort rare.
2' — La planche est terminée : toujours avant la lettre, mais la signature, modifiée, se lit ainsi :
C. Daubigny pinx. & del. L'Etat reproduit. Rare. Bibliothèque Nationale, British Muséum,
M. Claude-Lafontaine.
je — Avec la lettre, la signature à la pointe est effacée. On lit en H. au M. : CH. DAUBIGNY,
puis dans le bas : Environs de Choisy le Roi. En marge, le timbre sec de L. Curmer. Etat
publié dans les Beaux-Arts, 1" année (1843), p. 154-155.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), s* et 3e états, 17 sh. ; E. Lessorre (1889) 2' état, 26 fr. ; Geoffroy-
Dechaume (1893), 2 état, 30 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2e état, 32 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910.
3e et 3" états, 20 fr.
Cette planche a été reproduite d'une manière peu satisfaisante d'ailleurs, dans les mêmes dimen-
sions, en héliogravure par Amand Durand ; mais le cuivre, plus petit, ne mesure que 266 millim. de L.
(au lieu de 276 dans l'original) sur 190 (au lieu de 220). Le cuivre de cette héliogravure est conservé à la
Chalcographie du Louvre où il en est fait des tirages, sous l'appellation suivante: le Joueur de Cornemuse.
Le tableau des Environs de Choisy-le-Roi a figuré au Salon de 1843, sous le n° 307.
Cuivre détruit?
40. - LES PETITS CAVALIERS
(L. 117 millira. H. 061)
(1844). — 1" Etat.
■■1 ■■MM
(Cat- F. Henriet, 11° 42)
1"' Etat. Avant quelques travaux dans le ciel, sur les arbres de gauche et dans l'eau; avant les fortes
tailles sous les chevaux, formant les reflets. Avec la signature : Daubigny et F. S. De toute
rareté. Bibliothèque publique de New- York, M. Claude-Lafontaine. État reproduit.
2" — La planche est terminée, mais la signature n'est pas encore modifiée. Très rare. Collection de
M. Parizot.
3" — La signature, modifiée, se lit ainsi : Daubigny. État reproduit. Bibliothèque Nationale,
MM. Bouasse-Lebel, Claude-Lafontaine.
Daubigny a gravé cette pièce au vernis mou, d'après un croquis fait sur nature représentant la
Seine, l'Ile de Neuilly et le Mont-Valérien (F. Henriet, C. Daubigny et son œuvre gravé).
VENTES : E. Lessorre (1889), 1" état, 27 fr.; Geoffroy-Dechaume (1893), i,r état, 16 fr. ; A. Lebrun
(1899), 12 fr. ; H. Giacomelli (1905), Ier état, avec le n° 14 de notre cat., 105 fr. ; Dumont,
de Lyon (1910), 3e état, 33 fr. ; Ch. Bermond (1912), 3e état, 85 fr. ; Van Gogh (1912), épr.
de Lebrun, 18 florins; Leroy-Latteux (1919), 2" état, 380 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), 3e état,
70 fr.
r Etat.
L'épreuve des Petits Cavaliers, possédée par H. Giacomelli et citée par F. Henriet, a passé longtemps
pour être unique ; sans être très commune, cette pièce n'est cependant pas rare, dans l'état définitif, du
moins. Le marchand d'estampes et éditeur Laurent Dumont, qui en posséda le cuivre, fit tirer un petit
nombre d'épreuves sur papier ancien verdâtre. Le cuivre des Petits Cavaliers, devenu ensuite la propriété
de M. Atherton Curtis, a été offert par cet amateur au Cabinet des Estampes de Paris.
Le cuivre existe (Cabinet des Estampes, Paris).
50. — LE NID DE L'AIGLE dans la FORÊT DE FONTAINEBLEAU
(L. 214 millim. H. 142)
(.844).
(C. F. Henriet, n° 43 — 2 états décrits).
i"r Etat. Avant la lettre, seulement avec la signature à la pointe sous le T. C. à G. Bibliothèque Natio-
nale, Bibliothèque publique de New-York, MM. Claude-Lafontaine, L. Patizot.
2" — Avec la lettre. Outre la signature de l'artiste, on lit en H. au M : L'ARTISTE, puis dans la
marge du bas : LE NID DE L'AIGLE dans la Forêt de Fontainebleau. Etat publié dans
l'Artiste, 4e série, t. II, 1844.
VENTES : E. Lessorre (1889), ierétat, 13 fr. ; Geoffroy-Dechaume (1893), 1°' état, 22 fr. ; H. Giacomelli
(1905), 1" état, 28 fr. ; Anonyme, 15 fév., 1913, Ier état, 180 fr. ; A. Beurdeley (1920), 1"' état,
700 fr.
Le Nid de l'Aigle gravé par Daubigny d'après le tableau qu'il exposa au Salon de 1844, a été repro-
duit dans le DAUBIGNY, de M. J. Laran (1912).
Le cuivre existe
81. - L'APPROCHE DE L'ORAGE
(L. 169 millim. H. 109)
(1844).
(Cat. F. Henriet, n° 44 — 2 étals décrits).
1" Etat. Avant la lettre. On lit seulement sous le T. C. à G., tracé à la pointe : Daubigny sculp. Rare.
Bibliothèque Nationale, M. Claude Lafontaine (épr. de H. Giacomelli).
2' Avec la lettre. On lit dans le H. au M. : DAUBIGNY, puis dans la marge en bas : V Approche
de l'Orage. La signature à la pointe est effacée. Etat publié dans les Beaux-Arts, L. Curmer,
t. II, p. 288, 1844.
VENTES : Geoffroy-Deehaume (1893), ^,2 fr. ; H. Giacomelli (190s), 1"' état, 32 fr. ; Anonyme,
4 juin 1910, 1" et 2" états, 33 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), 1" état, 160 fr.
Daubigny nous a dit avoir conçu cette composition sous la préoccupation de Paul Huet (F. Henriet
C. Daubigny et son œuvre gravé).
52. — LA MARE AUX CERFS
(L. 220 millim. H, 1 16)
■
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(1845). — a* /•/.?/.
(Cat. F. Heiiriet, n° 45 — 3 étals décrits).
i*r Etat. Avant divers travaux, avec double signature à la pointe, à droite et à gauche. De toute rareté.
British Muséum (épr. de Burty).
2' — Celui reproduit. Avec des branchages ajoutés à l'arbre de droite. Avec la signature à la pointe,
à gauche, conservée, celle de droite effacée. Très rare. Bibliothèque Nationale, British
Muséum. Bibliothèque publique de New-York, Maryland Institute, Baltimore, M. Claude-
Lafontaine.
3* — Le ciel est regravé. Encore avant la lettre. Rare. Maryland Institute, Baltimore.
4e — Avec la lettre, la signature à la pointe est enlevée. On lit sous le T. C. à G. : C/i. Daubigny del.
& se, puis en marge : Intérieur de la partie élevée de la forêt de Montmorency. Bibliothèque
Nationale (F. Henriet indique : Fontainebleau au lieu de Montmorency).
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), i« état, £4-10; E. Lessorre (1889), i" état, 22 fr. ; Geoffroy
Dechaume (1893), 2' état, 200 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2" état, 95 fr. : Anonyme, 9 nov. 1912,
2* ou y état?, 180 fr. ; Hazard, 1 919; 2 états retouchés, 550 fr.
53. - TEMPS D'ORAGE
(L. 215 millim. H. 122)
(1845).
1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 46 — 4 états décrits).
4'
5*
Etat. Celui reproduit. Avant divers travaux, notamment avant les travaux dans l'eau, et avant des
ieuilles se détachant des arbres; avec une tête de lévrier très légèrement gravée dans la msrge,
à droite. Fort rare. Maryland Institute, Baltimore.
— Avec de nouveaux travaux, spécialement dans la rivière, mais encore avant de petites branches
et des feuilles se détachant des arbres sous la violence de l'orage. Très rare. Bibliothèque
Nationale (épreuve retouchée à l'encre de Chine).
— Avec les petites branches et les feuilles détachées des arbres. Toujours avec la signature à la
pointe sous le T. C.àG. : C. Daubigny. Rare. Bibliothèque Nationale, Musée de Grenoble,
British Muséum, Bibliothèque publique de New-York, MM. A. Bouasse-Lebel, A. Curtis,
Claude-Lafontaine.
— Avec la lettre, la signature à la pointe, qui se lisait dès le Ier état, est effacée. On lit en H. :
L'ARTISTE, sous le T. C. à G. : Daubigny pinxx et sculpt. puis dans la marge : TEMPS
D'ORAGE, enfin sous la T. C. à D. : Paris, imp. Fernel. Etat publié dans l'Artiste, VIe série,
T. X, 1853 (n° de mars).
— La lettre est effacée. On ne lit plus sous la T. C. à G., que : Daubigny pinx' et sculpt. On
aperçoit encore les mots : Paris, etc. sous la T. C. à D., sous les traces du grattage.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), Ier état, 200 fr. ; 3" état? (épreuve retouchée à la sépia, mal
conservée), 12 fr. ; H. Giacomelli (190s), 3* état, 150 fr. ; Ch. Bermond (1912), 3" état, 103 fr. ;
Hazard, 19 19, état, 300 fr.
Cette eau-forte, déposée en 1845 (dépôt légal), a été reproduite dans le Daubigny, de M. J. Laran
(1912). On lit dans l'Artiste, à propos de cette pièce, les lignes suivantes : TEMPS D'ORAGE. Que
dirions-nous qui fut si éloquent que d'Aubigny (sic) lui-même? Comme Ruysdaël applaudirait !
Le cuivre existe.
54. — LEVER DE LUNE DANS LA VALLÉE D'ANDILLY
(L. 145 millim. H. 9s)
(1845). — 2" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 47 — 2 états décrits).
I" Etat. Avant divers travaux à la pointe dans le ciel, sur les terrains, dans l'eau, etc. La lune est à peine
visible. Avec la signature à la pointe, et essai d'aqua-tinte dans la marge du bas. De toute
rareté. Collection de M. A. Curtis (épr. de H. Giacomelli).
2" — La planche est terminée. Toujours avec la signature à la pointe; avant la lettre. L'État reproduit.
Bibliothèque Nationale, British Muséum, Bibliothèque publique de New- York, M. Claude-
Lafontaine.
3* — Avec la lettre, la signature à la pointe est effacée. On lit sous le T. C. à G. : Ch. Daubigny del.
& se, et dans la marge : Lever de lune dans la vallée d'Andilly.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 2e état?, £ 1-10; Geoffroy-Dechaume (1893), 1" ou 2e état, 76 f r. ;
Alf. Lebrun (1899), 2e état?, 49 fr. ; H. Giacomelli (1905), 1" état, 225 fr. ; J. Renouvier (191 1),
2" état, 130 fr. ; Hazard (1919), 2" état, 232 fr.
Planche à l'aqua-tinte obtenue à l'aide d'une étoffe de soie.
55. — LE PETIT PARC A MOUTONS
(L. 159 millim. H. 093)
(1846). — /" Etat.
(Cat. F. Henriet, n« 48).
Ier État. Avant de nombreux travaux sur toute la surface de la planche, dont l'aspect général est plus
blond et plus lumineux. La cabane du berger se détache en gris, et la plupart des sillons sont
moins délimités. La lettre prénominale C est à peine indiquée : avec un fort trait échappé
au-dessus, ayant la forme d'un L. Le cuivre n'est pas biseauté. De toute rareté. Etat reproduit.
Collection de M. P. Bracquemond.
2" — Avec les travaux mentionnés ci-dessus, mais le cuivre n'est pas biseauté. Fort rare. Maryland
Institute, Baltimore.
3" — Le cuivre est biseauté. Rare. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York,
Musée des Beaux-Arts, Budapest, MM. A. Bouasse-Lebel, P. Bracquemond, Claude-Lafon-
taine, A. Curtis, Henri Thomas.
j' Etat.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), £ i-ia; E. Lessorre (1889), épr. de Burty, 73 fr. ; Geoffroy
Dechau me (1893), sur chine, 120 fr., sur blanc, 61 fr. ; Alf. Lebrun (1899), 10 fr. ; Anonyme,
13 déc. 1901, 121 fr. ; H. Giacomelli (1905), 450 fr. ; Anonyme, mai 1905 (C" Matheus),
510 fr. ; A. Ragault (1907), 300 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910, 415 fr. ; Anonyme, 10 déc. 1912,
465 fr. ; Leroy-Latteux (1919), 550 fr.
Il existe une reproduction par l'héliogravure du Petit Parc à Moutons; cette reproduction légèrement
agrandie, qui porte la signature sans la date, mesure 195 millim. de L. (au lieu de 159 dans l'original) et
de 110 de H. (au lieu de 093). Le cuivre de cette héliogravure fait partie du fonds de la Chalcographie du
Louvre.
« Cette eau-forte est exécutée avec un soin et un charme extrêmes. Le ciel et les terrains sont
« finement modelés. Cette pièce, devenue rare, est souple et colorée comme une peinture. » (F. Henriet,
C. Daubigny et son œuvre gravé.)
Cuivre détruit.
56. — LES BAIGNEUSES
SOUVENIR DU RU DE VALMONDOIS
(L. 152 milhm. H. 091)
(1846). — 2" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 49 — 3 états décrits).
Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux à la pointe sèche et avant la remorsure. Fort rare.
Bibliothèque Nationale, Maryland Institute, Baltimore (épr. de Geoffroy-Dechaume),
M. Bouasse-Lebel.
— La planche est terminée. L'État reproduit. Très rare. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque
publique de New-York, MM. Claude-Lafontaine, Giacomelli fils (épr. de H. Giacomelli).
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 2e état, 160 fr. ; 1" état, 75 fr. ; A. Lebrun (1899), 2« état?, 16 fr. ;
H. Giacomelli (1905), 2' état, 24 fr. ; Anonyme, 10 novembre 1913, 2" état, 160 fr. ; A. Beur-
deley (1920), 2e état, 120 fr.
Il existe une reproduction par l'héliogravure des Baigneuses; cette reproduction, agrandie, mesure
243 millim. de L. (au lieu de 152 dans l'original) et 148 de H. (au lieu de 091). Le cuivre de cette
héliogravure est conservé à la Chalcographie du Louvre (n° 5971), où il en est fait des tirages.
Cuivre détruit.
57. — CASTEL GÉLOS
(VALLÉE D'OSSAU)
(L. 120 millim. H. 075)
(1847?). — a' Etat
(Non cat., par F. Henriet
1" Etat. Avant la lettre, avec la signature à la pointe sous la T. C. à G. : C. Daubigny sculp. Très rare.
Bibliothèque Nationale.
2« — Avec la lettre, la signature à la pointe, conservée. L'État reproduit.
VENTES : E. Lessorre (1889), 1" et 1' états, 4. fr. ; H. Giacomelli (1905), a' état, avec le n» 12 (fragment),
115 fr.
58. — HABITATION DE M. A. THIERS
(L. 141 millim. H. 080)
(1847)? - /" Bi.it.
(Cat. F. Henriet, n° 50 — 2 états décrits).
1"' Etat. Avant le ciel, et avant quelques travaux sur diverses parties de la planche, le trottoir à droite
est blanc. Fort rare. L'État reproduit. Maryland Institute, Baltimore.
2" — La planche est terminée, mais avant la lettre. Fort rare.
y — Avec la lettre, la signature à la pointe effacée. On lit sous la T. C. à G. : Daubigny del et Se,
puis dans la marge : HABITATION DE MR A. THIERS. Rare. Bibliothèque Thiers.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), épr. sur chine, 50 f r. ; Alf. Lebrun (1899), 1" état, 35 fr. ;
H. Giacomelli (1905), avec le n° suivant, 2 fr. ; Anonyme (12 mars 1921), 3' état, avec le 11°
suivant, 195 fr.
« Nous ne connaissons pas la destination de cette planche — écrivait F. Henriet, dans C. Daubigny
« et son œuvre gravé — non plus que de la planche suivante, exécutées, croyons-nous, vers 1847, pour
« l'éditeur Michel (?), aujourd'hui décédé. La Révolution de 1848 aura sans doute arrêté la publication de
« l'ouvrage auquel elles étaient destinées. M. Thiers, à qui nous avons pris la liberté de les signaler,
« ajoutait le biographe de Daubigny, n'en avait pas connaissance. »
59. — CABINET DE TRAVAIL DE M. A. THIERS
(L. 140 millim. H. 079)
(1847)? - 2' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 51
1" Etat. Avant la lettre. Fort rare.
a» — Avec la lettre. L'État reproduit. Très rare. Bibliothèque Thiers.
VENTES : H. Giacomelli (1905), 1" état, avec le n° précédent, 2 fr. ; Anonyme, 12 mars 1921, avec le n°
précédent, 195 fr.
Voir pour cette pièce, la note du numéro précédent
60. - VENDANGES A CHAMPLAY
(YONNE)
(L. 150 millim. H. 80)
(1847). — 2» Etat.
(Cat. F, Henriet, n° 52).
1" Etat. A l'eau-forte pure, avant le ton d'aqua-tinte. De toute rareté. Maryland Institute, Baltimore.
2° — Avec un ton d'aqua-tinte obtenu au moyen d'une étoffe. De toute rareté. L'État reproduit.
Maryland Institute, Baltimore.
Cuivre détruit.
61. — L'INCENDIE DE LA FERME
(souvenir du morvan)
(L. 198 millini. H. 105)
(.848).
1- Etat.
(Cat, F. Henriet, n" 5^),
i,r Etat. Avant les arbres à gauche, avant le groupe de personnages à droite et avant un grand nombre
de travaux sur diverses parties de la planche ; avec un cheval noir qui s'enfuit. De toute
rareté, sinon unique. Etat reproduit. Maryland Institute, Baltimore.
a» — ■ Le cheval noir est effacé. Sans autre différence matérielle. De toute rareté, sinon unique.
Maryland Institute, Baltimore.
y — Avec un groupe de personnages gravé au premier plan à droite, mais encore avant les arbres.
De toute rareté, sinon unique, Maryland Institute, Baltimore.
4e — Avec des arbres indiqués à gauche, derrière la meule, puis vers le fond à droite, sur l'aligne-
ment de la ferme. Fort rare. British Muséum, Muryland Institute, Baltimore, MM. A. Curtis
(épreuve de A. Ragault), Henri Thomas (épreuve des collections Giacomelii et Beurdeley).
État reproduit.
4' Etat.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 4' état? £ 3-14; Geoffroy-Dechaume (1893), 4» état? 365 fr. ; Henri
Garnier (1894), épr. de Geoffroy-Dechaume, 156 fr. ; H. Giacomelli (1905), 4' état, 225 fr. ;
A. Ragault (1907), 4* état, 300 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), 4e état, épreuve de H. Giacomelli,
3.000 fr.
Frédéric Henriet écrivait, en 1875, dans son C. Daubigny et son oeuvre gravé : «Nous ne connaissons
que trois éoreuves de cette pièce ; elles appartiennent à MM. Daubigny, Geoffroy-Dechaume et Ph.
Burty. ■» Pour notre part, nous avons rencontré sept exemplaires de l'Incendie de la Ferme, dont cinq
sont immobilisés, ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, dans des Cabinets d'estampes à Londres et à
Baltimore.
Cuivre détruit.
62 — LE MOULIN, d'après JEAN PINAS
(i" planche inédite)
(L. millim. H. )
(iS*8>-
Etat.
(Cat. F. Henriet).
Ier Etat. A l'eau-forte pure. Fort rare. Maryland Institute, Baltimore.
2e — Avec l'addition d'un grain d'aqua-tinte, excepté dans le ciel et sur la colline du fond. Très rare.
Maryland Institute, Baltimore.
?•
Toute la planche est aqua-tintée. Rare.
Cette première planche — dont nous n'avons pu nous procurer aucun document nous permettant
de la reproduire — n'ayant pas été acceptée par l'administration de la Chalcographie du Louvre,
Daubigny regrava un nouveau cuivre; c'est la pièce que nous cataloguons ci-après.
63. — LE MOULIN, d'après JEAN P1NAS
(2' planche publiée)
(L. 190 millim. H. 126 )
(1848). — 2» Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 54).
Ier Etat. Avant le ciel et avant le T. C. dans le H. Avec la signature : Daubigny d'après pinas, sous
le T. C. à G.
1* — Terminé. Etat publié par la Chalcographie du Louvre. L'État reproduit.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
64. - L'ABREUVOIR, d'après CLAUDE LORRAIN
(L. 299 millim. H. 215)
(.849). —y Etat.
Cat. F.Henriet, n 56 — 3 états (décrits).
1" Etat. A l'eau-forte pure, sans lettre, ni signature. Très rare. Maryland Institute, Baltimore.
2" — Avec un ton d'aqua-tinte ajouté; toujours sans lettre, ni signature. Rare. Bibliothèque publique
de New-York.
y — On lit, tracé à la pointe, sous le T. C. à G. : Claude Lorrain del., au M. : Musée du Louvre,
et à D. : Daubigny sculp. Etat publié par la Chalcographie du Louvre. L'État reproduit.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec le n" 6} de notre cat., 20 fr. : H. Giacomelli (1905), 2" état, avec les
n01 79 et 80 de notre cat., 6 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
65. - VALLÉE DE SAN JUAN DEL ORO
(LA RÉCOLTE DU QUINQUINA)
(L. 392 millim. H. 370)
(.849).
/•' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 55 — 2 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre. On lit seulement, sous la T. C. à G., tracé à la pointe : Daubigny. Très rare.
Collection de M. Giacoraelli fils. L'Etat reproduit.
2e — Avec la lettre, la signature à la pointe enlevée. On lit sous la T. C. à G. : J. Denis dcl. ad lin.
.1. Wedd, au M. : N. Rhnond imp., à D. : Daubigny sculp., et plus bas dans la marge :
VALLÉE DE SAN JUAN DEL ORO, enfin dans le H. : EXPLOITATION DU QUIN-
QUINA DANS LES FORÊTS DE CARABAYA AU PÉROU. Etat publié dans l'Histoire
naturelle des Quinquinas. Paris, V. Masson, 1849.
VENTE : H. Giacomelli (1905), 1" état, 50 fr.
Il existe une légère variante de cette composition gravée sur bois et en contre-partie par Jean-
Baptiste Carbonneau.
EAUX-FORTES
PAR
DAUB1GNY
I'r ET II' CAHIERS (1850-1851
Chacun de ces cahiers contenait six planches renfermées sous une couverture gravée (la Couronne
de fleurs des champs) ; ce sont les 12 eaux-fortes cataloguées ci-après (u°* 66 à 78 de notre catalogue); les
planches 3, 7, 8, 9, jo, 11 et 1 s sont numérotées: les autres pièces ne portent aucun chiffre; toutefois l'on
rencontre des épreuves numérotées au crayon, pour les tirages antérieurs â Beillet.
I" CAHIER
( 1 ) Le Lever du soleil.
(2) Les Chevaux de halage.
5. Les Bords du Cousin.
(4) Les Petits oiseaux.
(5) L'Automne.
(6) L'Ane à l'abreuvoir.
II' CAHIER
7. Le Satyre.
8. Le Bac, souvenir des Iles Bezons.
9. Les Iles vierges à Bezons (la Pêcherie).
10. Les Charrettes de roulage.
11. Les Ruines du château de Crémieux.
12. Les Cerfs au bord de l'eau.
Les cuivres des planches de ces deux cahiers existent, et font partie du fond des planches de la
Chalcographie du Louvre.
Faisant allusion aux eaux-fortes exposées par Daubigny aux salons de 1841 et de 1845, Frédéric
Henriet écrit : « Déjà se formait pièce à pièce cette charmante collection (1), tant appréciée des amateurs,
» qui à elle seule assurerait à l'artiste une réputation durable. La finesse et la légèreté du travail, la fraî-
« cheur et le charme des motifs distinguent ces vives improvisations où le peintre et le coloriste se
« révèlent à chaque trait. Ce sont pour la plupart des souvenirs du Dauphiné, du Morvan où des îles
« Bezons : des eaux paresseuses qui dorment sous les nénuphars, à l'ombre de leurs rives boisées, des
« bois silencieux, des sentiers solitaires où s'égarent les amoureux, de blondes et tièdes journées d'avril,
« avec des joyeux concerts d'oiseaux dans les branches, des vergers au printemps, tout cela chatoyant,
« soyeux, plein d'air, de brises et de rayons, coloré comme des peintures, imprévu comme des croquis.
« Jamais ici l'outil du graveur ne prend le pas sur le sentiment du peintre. Daubigny n'a pas ses façons
« particulières de rendre les eaux, les arbres ou les terrains. Il se détermine selon son inspiration du
« moment, il évite ainsi la monotonie dans les travaux et ne se crée point d'habitudes. >
(1) Les deux cahiers.
« C'est dans cette première série qu'il faut chercher peut-être les pièces les plus exquises et les plus
« savoureuses de l'œuvre gravé de Daubigny. »
« Rappelons — ajoute F. Henriet — que les premiers tirages des deux cahiers sortent de chez
<r Beillet, quai de la Tournelle, dont l'imprimerie était à proximité du peintre; puis les planches passaient
<r chez Delàtre, qui substituait son adresse à la première, pour de là, revenir encore chez Beillet, qui
<r rétablissait ses nom et adresse. Entre temps, il a été tiré des épreuves sans lettre, sinon avant la lettre,
< avec traces d'effaçages. Dans une des nombreuses pérégrinations de ces cuivres, il en a été habilement
« tiré par Delatre quelques épreuves sur papier japonais dont le ton lumineux atténue la fatigue de la
« planche et dissimule la lourdeur des noirs. *
Daubigny avait songé à réunir plusieurs de ses autres eaux-forles également en cahier; ce sont celles
que Frédéric Henriet mentionne comme faisant partie du « Cahier de la deuxième série»; mais leur
publication en cahier fut très irrégulière, et bien qu'une planche porte un n' u (le Bac de Bezons, la seule
pièce chiffrée d'ailleurs), le biographe de Daubigny, cependant bien informé, n'indique dans son précieux
ouvrage que neuf planches intercalées dans le cahiei de la 2» série. Ce sent les planches que nous
cataloguons sous les nM 81 à 85, 88,90, 91 et 96 du présent livre et dont plusieurs eurent depuis une autre
destination comme par exemple, le Marais aux Cigognes et la Plage de Villerville, rééditées dans la Galette
des Beaux-Arts.
Nous avons fait tous nos efforts dans le but d'établir, d'une manière aussi claire et aussi précise que
possible, la nomenclature des états des planches composant les deux cahiers(i) et publiées a huit ou neuf
reprises ainsi qu'en témoignent les variantes de la couverture. Nous n'osons croire que nous avions aussi
complètement réussi que nous le désirions; la classification des états de ces pièces se complique en effet,
non seulement des tirages assez souvent définissables par des variantes probantes et indiscutables, il est
vrai, mais aussi d'épreuves où, soit l'adresse, soit le nom de l'artiste, soit enfin le numéro d'ordre, n'ont
pas été encrés; et ce, le plus souvent, avec intention, ce qui ajoute à la confusion et parfois à l'incertitude
de l'antériorité des épreuves. Nous espérons toutefois avoir approché très près de la vérité, par la compa-
raison entre elles d'un grand nombres d'épreuves.
(1) N01 66 à 78 du catalogue.
66. — LA COURONNE DE FLEURS DES CHAMPS
(H. 180 millim. L. 131)
(.850).
2' Et d t.
(Cat. F. Henriet, n° 60 — jj états décrits).
1" Etat. Avec la date : i8?o et : ANS, au lieu de : AN. Très rare. Bibliothèque Nationale.
2' — Avec la date de 185 1 remplaçant celle de 1850; de plus on lit : AN, au lieu de : ANS; Avant toute
adresse. L'Etat reproduit. Rare.
3" — Encore avec la date : 185 1 ; avec l'adresse suivante : A . Beillet, imp. quai de la Tournelle 35
Paris. Rare. Bibliothèque Nationale.
4* — Les mots : DEUX CAHIERS PAR AN 1851, et 5^ LE CAHIER 1 ('■ L'EPREUVE SÉPARÉE,
sont effacés. Encore avec l'adresse de Beillet. Collection Claude-Lafontaine (épreuve de
Giacomelli).
5' — Avec l'adresse suivante : Imp. par Aug. Deldtre, Fbmre Poissonnière 145 Paris.
6' — L'adresse d'Aug. Delàtre est effacée; il n'en a été conservé que les mots : Imp. par A., à la
suite desquels on lit à nouveau : Beillet q. de la Tourneile 35 paris. Bibliothèque Nationale.
7» — Encore avec l'adresse de Beillet, mais les mots : q. de la Tourneile 35 paris, sont effacés.
8e — L'adresse de Beillet, effacée, est remplacée par la suivante : Imp. par Aug. Delatre Paris.
i)' — L'adresse de l'état ci-dessus est remplacée par la suivante : Imp. Ch. Deldtre Rue S' Jacques,
3°h P*ris.
10" — L'adresse de Charles Delàtre est en partie enlevée; la lettre A surcharge les lettres Ch. de
l'état précédent, et le mot : Montmartre tracé légèrement à la pointe remplace l'adresse de
la rue S1 Jacques.
VENTE: Ph. Burty (Londres, 1876), 2 états, 5 sh.
La Couronne de fleurs des champs a été reproduite pour servir de frontispice a l'ouvrage de F. Henriet
C. Daubigny et son œuvre gravé.
Le cuivre existe ( ?)
67. — LE LEVER DU SOLEIL
(L. 332 millim. H. 132)
(1850). — 1" Etat.
(Cat. F. Henriet, 11" 61 — 3 états décrits).
Eut. A l'eau-forte pure, avant divers travaux et contre-tailles sur le terrain à gauche et avant de nom-
breux travaux dans le ciel. Avec la signature à la pointe, à gauche. Le cuivre est plus grand
dans le haut. Etat reproduit. Bibliothèque Nationale, M. P. Bracquemond. Fort rare.
2* — Encore avant divers travaux sur le terrain à gauche, ainsi que dans les arbres du même côté, mais
avec de nombreuses tailles obliques et croisées, dans le ciel; le disque solaire est plus limité.
De toute rareté. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
3" — Terminé, mais avant toute adresse. État reproduit. Rare. British Muséum, Bibliothèque publique
de New-York, MM. A. Curtis, Henri Thomas.
4« — Avec l'adresse suivante : A. Beillet, imp. quai de la Tournelle 35 Paris. Rare.
5« — L'adresse de Beillet est remplacée par la suivante : Imp' par A'ug. Delàtre Fb°*rg Poissonnière
Paris 145.
r Etat.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 5* état? 10 sh. ; Anonyme, mai 1905 (Cu Mathéus), y état?
105 fr. ; Anonyme, 18 novembre 1915, }' état, 110 fr.
Daubigny a peint en 1873 un tableau d'après cette eau-forte (F. Henriet, C. Daubigny et son œuvre
gravé).
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
68. — LES CHEVAUX DE HALAGE
(L. 159 millim. H. 081)
(1850). —}' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 62 — = états décrits).
1" Etat. Avant un certain nombre de travaux, notamment avant les contre-tailles sur la langue de terrain
avançant dans l'eau à gauche, et avant les tailles verticales sous les chevaux qui dans l'état
suivant descendent presque jusqu'en bas de la composition. Le cuivre, plus grand, mesure
environ 135 millim. de H. De toute rareté. Maryland Institute, Baltimore (épr. de Lessorre).
2* — Avec les travaux indiqués ci-dessus, mais avant quelques nouveaux travaux dans les nuages.
Le cuivre n'est pas encore réduit sur sa hauteur. Fort rare. Collection de M. A. Bouasse-
Lebel.
3* — Terminé; le cuivre, réduit, ne mesure plus que 122 millim. de H. Avant toute adresse. Rare.
L'État reproduit. Bibliothèque Nationale, Paris, Cabinet des Estampes, Bruxelles.
4"
— Avec l'adresse suivante : paris A. Beillet imp. quai de la Tournelle 35. Rare.
— L'adresse de Beillet est remplacée par la suivante : Imp' par Aug. Delâtre Fb°urg Poissonnière
145 Paris.
VENTES : E. Lessorre (1889), i" état, 14 fr. ; Anonyme, 25 octobre 1917, 3* état, 43 fr. ; A. Beurdeley
(1920), 2" état, 350 fr.
Un dessin, étude pour les Chevaux de halage a figuré à une exposition d'œuvres de Daubigny,
organisée à New- York, chez Fred. Keppel (18 avril-i"r mai 1907).
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
69. — LES BORDS DU COUSIN
(H. 149 millim. L. 1 19)
(,850).
1" Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 63—4 états décrits).
[" litat. A l'eau-forte pure, avant un troupeau de vaches et deux porteuses d'herbes. Avec la signature à
gauche. De toute rareté. Collection de M. P. Bracquemond. L'État reproduit.
a* — Encore avec les figures et les animaux, mais avec de nouveaux travaux sur le terrain et dans
les arbres; de plus, le petit groupe d'arbres, au fond, entre la masse d'arbres de droite et le
peuplier, est effacé et remplacé par des tailles horizontales simulant un ciel. L'effet est
assombri. De toute rareté.
3* — Quatre vaches ont été effacées. Fort rare.
4* — Les figures sont effacées, et de nouveaux travaux ont été ajoutés pour dissimuler les traces
d'effaçages. Avant le numéro 3 en H. à D. Très rare.
5* -
6* —
7* -
Avec le chiffre j, en H. à D., mais avant toute adresse. Rare. Bibliothèque Nationale, British
Muséum, M. Claude-Lafontaine.
Avec l'adresse suivante : Imp' par Attg. Dehitre Fhourg Poissonnière 145 Paris.
L'adresse de Delâtre est effacée; le n° 3. en H. à D., est conservé.
VENTES : H. Giacomelli (1905), avec 15 autres pi., 135 fr. ; Anonyme, 11 février 1914, état, 105 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
70. — LES PETITS OISEAUX
(H. 149 millim. L. 101)
(1850). — 2e Etat. (Cat. F. Henriet, n° 65 — 2 états décrits).
1" Etat. Avant l'adresse de Delâtre et avec un lapin au milieu du chemin. Fort rare. Bibliothèque
publique de New-York (épr. de Ph. Burty).
a" — Encore avant l'adresse de Delàtre, mais le lapin qui se trouvait au milieu du chemin est effacé.
L'État reproduit. Bibliothèque Nationale Paris, Cabinet des Estampes, Bruxelles, M. Claude-
Lafontaine.
y — Avec l'adresse suivante : Imp. Aug. Delatre, Fbourg Poissonnière 145
4« — L'adresse est effacée ; on en aperçoit de légères traces.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), Ier état, £ 1-1 ; Geoffroy-Dechaume (1893), 2' élat, avec la dédicace
suivante: Daubigny à son ami Chenillon, 50 mai 1854, 35 fr« ! Van Gogh (1912), 2e état,
ii florins; Anonyme, 18 nov., 19 1 5, a* état, 20 fr.
Le cuivre des Petits oiseaux offert avec d'autres planches originales de Daubigny — parmi lesquelles
figuraient également neuf héliogravure:- — par la famille à l'Etat Français, est conservé à la Chalcographie
du Louvre (n° 5996), où il en est fait des tirages.
Cette eau-forte a été reproduite dans le Daubigny, de M. Jean Laran (1912). F. Henriet cite d'autre
part dans son catalogue de Daubigny publié en 1875, un cliché en relief de cette planche, procède Yves et
Barret, paru dans la Galette des Beaux-Arts (n° du ier mai 1874) où il accompagnait son premier essai
de catalogue de l'œuvre gravé du maître.
71. — L'AUTOMNE
(L. 200 millim. H. 116)
(1848). — 1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 66 — 5 états décrits).
Etat.
y
•r —
Avec un personnage buvant au ruisseau. Avant de très nombreux changements. Sans signature.
De toute rareté. État reproduit. Maryland Institute, Baltimore.
Encore avec le personnage buvant au ruisseau et avant les changements, mais avec des travaux
ajoutés, notamment avec le reflet du personnage dans l'eau, et des contre-tailles sur le terrain,
h gauche. Collection de M. Claude-Lafontaine. De toute rareté. État reproduit.
Encore avec le personnage buvant, mais le terrain autour de ce personnage a été à demi effacé
au brunissoir ; avec de nouveaux travaux ajoutés sur les massifs d'arbres de droite et de
gauche. Toujours sans signature. De toute rareté. Bibliothèque Nationale.
Avec de nombreux changements qui modifient très sensiblement la composition; le person-
nage buvant au ruisseau est effacé, et remplacé par un paysan, un âne et un chien; le pan de
mur est enlevé et les arbres du 1" plan à droite sont très surélevés, etc. Signé à la pointe au
B. à G. : Daubigny. Sans autre lettre. Rare. État reproduit. British Muséum, MM. Claude-
Lafontaine. A. Curtis.
2' Etat.
5e — Avec l'adresse suivante sous la T. C. à D. : A . Beillet imp. quai de la Tournelle, ^5, Paris,
mais avant les retouches. Sans titre. Rare. Bibliothèque Nationale.
6* — Encore avec l'adresse de Beillet, mais avec le titre en H. au M. : L'ARTISTE, puis dans la
marge du bas : L'AUTOMNE. Toujours avant les retouches.
7* — Toujours avec l'adresse de Beillet, mais le mot : L'ARTISTE et le titre sont effacés. La planche
est, de plus, retouchée, notamment dans le groupe d'arbres de gauche et sur les collines
boisées, puis dans le feuillage de l'arbre isolé et penché. Ces nouveaux travaux, ainsi que le
fait très justement observer F. Henriet, sont assez mal raccordés, à la morsure, aux travaux
antérieurs.
8* — L'adresse de Beillet, effacée, est remplacée par la suivante : Impé par Aug. Delàtre Ehouri
Poissonnière 145 Paris.
9e — L'adresse de Delàtre est effacée. Il n'y a plus comme lettre que la signature.
4' Etat.
VENTES : E. Lessorre (1889), 29 fr., 41 fr. et 11 fr. ; Geoffroy-Dechaume (1893), état signé au crayon :
Daubigny, 30 mai 1854, 42 fr. ; A. Ragault (1907), 1" état, 145 fr.; Anonyme, 10 nov. 1913,
4e état, 285 fr. ; Hazard (191 9), 4* état, 130 fr. ; A. Beurdeley (1920), Ier état, (épr. de A.
Ragault), 1700 fr.
Cette eau-forte, « une des plus chatoyantes de l'œuvre * (F. Henriet), a été publiée dans l'Artiste
(i,r juillet 1 852^ où elle se trouve ainsi analysée : L'A UTOMNE. Quel poète, que ce Daubigny ! Parlez-moi
encore de Thompson ou de Saint-Lambert des rimeurs qui n'ont jamais rien compris à la poésie intime
et rayonnante des saisons qu'ils ont chantées : la nature de Daubigny chante l'hymne infinie.
Le cuivre exisie (Chalcographie du Louvre).
72. — L'ANE A L'ABREUVOIR
(L. 154 millim. H. 095)
(1850)? — 1" Etat.
(Cal. F. Henriei, n° 64).
I" Etat. Avec le signature à la pointe, mais avant toute autre lettre et avant le n°. De plus, le cuivre est
plus grand dans le haut, et le grain d'aqua-tinte est plus violent. De toute rareté. L'Eut
reproduit. Collection de M. A. Curtis.
2e — Encore avant toute adresse, mais le cuivre diminué sur sa hauteur ne mesure plus que 137 millim.
de H. Rare.
y — Avec l'adresse suivante : A. Beillet imp. quai de la tournelle 75 Paris. Bibliothèque
Nationale.
4' — L'adresse de Beillet est effacée et remplacée par la suivante : Imp' par Aug- Delâtre Fbcurg
Poissonnière 145 Paris. Le grain d'aqua-tinte à a peu près disparu.
Cette aqua-tiute reproduite dans la Gravure, de Léon Rosenthal, a une grande analogie avec l'eau-
lorte : Soleil couchant, cataloguée ci-après sous le n" 92.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
73. — LE SATYRE
(H. 150 millim. L. 116)
(1850).
1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 67).
1" Etat. Avant toute, adresse, mais avec le n° 7 répété deux fois à droite, en bas et en haut. Rare. L'État
reproduit. Musée des Beaux-Arts, Budapest, MM. A. Bouasse-Lebel, A. Curtis.
2" — Avec l'adresse de Beillet. Rare. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York,
Musée de Grenoble, M. A. Bouasse-Lebel.
3e — Avec l'adresse de Delâtre remplaçant celle de Beillet.
VENTES : Anonyme, 13 déc. 1901, Ier état, 39 fr. ; V. van Gogh (1912), 3» état, t6 florins; Anonyme
11 fév. 1914, Ier état 127 fr.; A. Beurdeley (1920), 1 er état, 730 fr. et 635 fr. ; Anonyme 16 avril
1921, 2e état, 120 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
74. — LE BAC
SOUVENIR DES ILES BEZONS
(H. 163 millim. L. 100)
(1850).
2e Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 68).
1" Etat. Avant quelques travaux à la pointe sèche et à la roulette, notamment dans la masse de feuillage
en H. h G., qui est blanche. L'homme dans le bac a son pantalon blanc. Avec la signature,
mais avant le n° et avant la date. De toute rareté. Collection Claude-Lafontaine (épr. d'Alf.
Lebrun).
2* — Avec les travaux signalés ci-dessus. En H. à D. : 8, puis dans le B. à G. le nom de Partiale est
suivi de la date : /S50, fort légèrement gravée. Avant toute adresse. L'État reproduit. Rare.
Bibliothèque Nationale, M. A. Curtis.
y — La date ne s'aperçoit plus; avec l'adresse suivante : .1. Bcillet Imp., quai de la Tuurnelle J?
paris. Bibliothèque publique de New-York.
4' — L'adresse de Beillet est effacée et remplacée par la suivante : Paris, Imp' par Aug. Deldtre
pbourg Poissonnière 14=,.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1S76), s. dés. d'état, £ 1-3 ; Alf. Lebrun (1899). 1" état, avec les 11°' 70 et
1 2 r de notre cat., 26 fr. ; H. Giacomelli (1905), avec 1 >, autres pi., 135 fr. ; V. van Gogh
(1915 5* vente), 2e état, 10 florins; Anonyme, 30 mars 1916, 2e état, 106 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
75. - LES ILES VIERGES A BEZONS
(la pêcherie)
(H. 169 inilliin. L. 134)
(1850). — 2' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 69 — 2 états décrits).
I** Etat. A l'eau-lorts pure, avant divers travaux et avant le n". De toute rareté. Bibliothèque Nationale.
2* — Terminé, mais avant toute adresse; avec le n° ç répété trois fois, en H. à G. et à D., puis en
B., à D. Rare. L'État reproduit. Collections de MM. Claude-Lafontaine, A. Curtis.
3" — Avec l'adresse suivante : A. Beillet imp. quai de la Tournelle, -J5, à Paris. I.e n° q subsiste
dans le H., à D. et à G. Bibliothèque Nationale, Musée de Grenoble. MM. Bouasse-Lebel,
Decottegnie.
4" — Avec l'adresse suivante : Imp* par Aug. Delâtre FbourR Poissonnière 14^ Paris, remplaçant
celle de Beillet.
VENTES : V. van Gogh (191 2), 4* état, 20 florins; Anonyme, 5 mars 1914,2" état, 10 1 fr. ; 3" état, 44 fr. ;
A. Beurdeley (1920), 2" état, 510 fr.
Le tableau de ce même motif exposé au Salon de 1850, sous le titre : les Iles Vierges à Be\ons, se
trouve au Musée d'Avignon (n° 124). Le motif est en sens inverse de l'eau-forte.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
76. — LES CHARRETTES DE ROULAGE
(L. 151 raillim. H. 090)
,,'i^A-Ay^l
(1850). - 2" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 70 — 2 états décrits).
j"r Etat. Avant toute adresse, mais avec le nom de Daubigny et le 11° 10 dans le H. à D.. ; avec quelques
essais de pointe et quelques salissures dans la marge, à droite. Très rare. Bibliothèque
Nationale.
a* — Encore avant toute adresse, mais les essais de pointe et les salissures en marge sont effacés.
Rare. L'Eut reproduit. British Muséum, M. Parizot.
3é — Avec l'adresse suivante : A. Beillet imp. quai de la Tournelle 35 Paris.
41 — . L'adresse de Beillet effacée et remplacée par la suivante : Imp' par Aug. Delâtre Fboure Pois-
sonnière 14^ Paris. Sur certaines épreuves le n° n'est pas encré.
VENTES : V. van Gogh (1915, 5" vente), 2* état, 15 florins ; Anonyme, 30 mars 1917, 2* état, 31 fr. ; A.
Beurdeley (1920), 1' état, 27 fr.
Cette planche, pour laquelle l'artiste a employé le procédé dit « à la cravate », a été reproduite dans
le Daubigny de M. J. Laran (1912).
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
77. — LES RUINES DU CHATEAU DE CRÉMIEUX
(H. 174 millim. L. 093)
(1850). - r" Etat.
(Cat. F. Henrict, n° 71).
i"r Etat. Avant toute adresse, mais avec la signature de l'artiste, au B. à G., et avec le 11° II, dans le H.
à D. Rare. L'État reproduit. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York,
MM. Bouasse-Lebel, Claude-Lafontaine (épr. de Giacomelli). A. Curtis, Thorsten, Laurin,
A. Ragault.
2* — Avec l'adresse suivante, sous le T. C. à D. : Imp* par Aug. Delâtre Fioure Poissonnière 145
Paris.
VENTES : Anonyme, 5 mars 1914, 1" état, 51 fr. ; A. Beurdeley (1920), itr état, 100 fr.
Planche à l'aqua-tinte obtenue à l'aide d'une étoffe de soie, procédé dit «• à la cravate ».
Nous n'avons rencontré aucune épreuve des Ruines du château de Crémieux, portant l'adresse de
Beillet; en existe-t-il ?
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
78. — LES CERFS AU BORD DE L'EAU
(L. 154 millim. H. 116)
(1850). — /"■ Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 72 — 4 états décrits).
i*r Etat. Exécuté en manière d'aqua-tinte (procédé de la cravate), avant les deux cerfs. Avec la signature
à la pointe, au B. à G., mais avant le 11". De toute rareté. État reproduit. Bibliothèque
Nationale.
a» . — Encore à l'aqua-tinte, avec les deux cerfs et quelques nouveaux travaux. De toute rareté. État
reproduit. Collection de M. A. Curtis.
3« — Encore à l'aqua-tinte ; avec quelques nouveaux travaux, notamment deux nuages au-dessus des
cerfs, puis avec quelques tailles obliques à la pointe sur les herbes stagnantes, à gauche. De
toute rareté. Bibliothèque Nationale.
4" — Le ton d'aqua-tinte est enlevé et la planche est complètement reprise à l'eau-forte. Avec le n° 12,
tracé à la pointe, en H. à D., mais avant toute adresse, avant que le massif d'arbresdu second
plan à droite ait été agrandi et avant des retouches dans le ciel. De toute rareté. Collection
de M. Bouasse-Lebel.
2« Etat.
3* — Avec l'addition de nouveaux travaux, notamment dans le massif d'arbres du second plan à droite
qui est élargi ; le ciel est retouché, mais encore avant toute adresse. Rare. Etat reproduit.
Musée de Grenoble, MM. A. Bouasse-Lebel, Claude-Lafontaine, A. Curtis, A. Ragault.
6" Avec l'adresse suivante : A. Beillet Imp. quai de la Tournelle 95, Paris. Bibliothèque Natio-
nale, M. A. Bouasse-Lebel.
L'adresse de Beillet est remplacée parla suivante : Imp' par Aug. Deldtre F1"""*: Poissonnière
145 Paris. Sur la plupart des épreuves de cet état, le n° 12 n'est pas encré.
$• Etat.
VENTES : Pli. Burty (Londres, 1876), s. dés. d'état, 16 sh.; E. Lessorre (1889), 1" état. 49 fr.; H. Gia-
comelli (1905), avec 1 s autres pi., 13s fr.; Anonyme, 10 novembre 1915, 5' état, 55 fr.
Cette planche est encore un souvenir des Iles Bezons qu'affectionnait particulièrement Daubigny.
« M. Giacomelli — écrivait F. Henriet, dans son C. Daubigny et son œuvre gravé — possède une
€ épreuve de cette planche avant le trait carré. » Ajoutons que cette remarque est sans valeur, la planche
n'ayant jamais été entourée d'un trait carré. Cette observation s'applique également à notre n° 75 (les
Iles Vierges à Bezons : la Pêcherie), qui n'a pas non plus possédé de T. C, même dans les épreuves
toutes récentes.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
79. — LES DEUX RIVAGES
(H. 142 niillim. L. 104)
(1851). (Cat. F. Henriet, n° 58 — 3 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre, seulement avec la signature à la pointe, au bas à gauche. Très rare. Bibliothèque
Nationale, M. Claude-Lafontaine.
2. _ Avec la lettre. On lit clans la marge : LES DEUX RIVAGES — Michel A- Joubert Editeurs.
Etat publié dans les Fables de Lachambaudie (pi. 4, page 87), Paris, Michel et Joubert, 1851.
5« L'adresse de Bry aine remplace celle de Michel et Joubert. Etat publié dans les Fables de
Lachambaudie, Paris, Bry, 1853.
a* La lettre est changée. On lit dans le H. : la Aurora de los minos, puis dans le bas : Las dos
Riberas.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), \" état, 11 fr. ; V. van Gogh (1912), 1" état, 28 florins.
80. — L'ENFANT ET LES FLEURS
(H. 147 millim. L. 107)
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( 1 85 1 ). (Cat. F. Henriet, n° 57 — 2 états décrits).
1" Etat. Avant la lettre, seulement avec la signature à la pointe, au bas à gauche. Trèsrare. Bibliothèque
Nationale, Bibliothèque publique de New-York.
2" — Avec la lettre. On lit dans la marge : L'ENFANT ET LES FLEURS — Michel et C" Editeurs.
Etat publié dans les Fables de Lachambaudie (pi. 6, page 161), Paris, Michel et Joubert, 1851.
3" — L'adresse suivante : Bry aine éditeur 27 r. Gnéiicgaud, remplace celle de Michel et Joubert.
Etat publié dans les Fables de Lachambaudie, Paris, Bry, 18^3.
81. — LE BAC DE BEZONS
(I„. 163 millim, H. 098)
(18^0). — i" Etat
(Cat. F. Henriet, n" 74 — 3 états décrits).
i*r Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux; le passeur n'a pas de calotte sur la tête ; avant
le n° 10. Fort rare. L'État reproduit. Maryland Institute, Baltimore, M. Loys Delteil.
2* — Avec de nouveaux travaux sur diverses parties de la planche ; le passeur a une calotte noire
sur la tête ; mais avant l'addition à gauche d'un arbre à feuillage léger reliant sur le ciel les
deux masses d'arbres de la rive gauche. Avec le n" 10 en H. à D., à la pointe. Fort rare.
Collection de M. A. Curtis.
y — La planche est terminée, mais avant toute adresse. Rare. Collections de MM. A. Bouasse-Lebel,
L. Colinet.
4" Avec l'adresse suivante : Imp* par Aug. Delâtre Fbourg Poissonnière /./î Paris.
5* — L'adresse de Delâtre remplacée par la suivante : 1MP. BP.1LI.ET. Sur la plupart des épreuves
de cet état, le n° 10 n'est pas encré.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), sans désignation d'état, 16 sh. ; GeofTroy-Dechaume (1893),
3* état, 10 fr. ; H, Giacomelli (1905), 3" état? (mentionné ier), 5 f r. ; A. Ragault (1907),
1" état, 30 fr. ; Anonyme, 12 mars 1921, y" état, 100 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
82. — LES CERFS SOUS BOIS
(H. 162 millim. L. 113)
(1850). — /" Etat. (Cat. F. Henriet, n" 75 — 3 états décrits).
1" Etat. Avec la signature à la pointe, mais avant toute adresse. L'Etat reproduit. Rare. Bibliothèque
Nationale, MM. Houasse-Lebcl, Claude-Lafontainé.
2" — Avec l'adresse suivante : Paris. Imp. par Aug. Delâtre Fbo*rg Poissonnier* 145.
3" L'adresse de Delàtre est conservée, mais les mots : Imp. Blill.LKT surchargent la fin de
l'adresse.
VENTES : Geofïroy-Dechaume (1893), I" état, 30 fr. ; V. van Gogh (1912), 2" état, 15 fl. 50.
La planche des Cerfs sous bois a été reproduite dans la Galette des Beaux-Arts (1874), puis dans le
Daubigny, de M. J. Laran.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
83. — LES VACHES AU MARAIS
(L. 254 millim. H. 126)
,f Etat.
(Cat. F. Henriet, 76 — 2 états décrits).
Etat.
2'
y
4e
Avant toute adresse, mais avec le nom de l'artiste tracé à la pointe, d'abord sous le T.C. à G. :
Daubigny inv. sculp., puis à D. : (légèrement tracé) Daubigny. Fort rare. Bibliothèque
Nationale, R. Claude-Lafontaine.
Encore avant toute adresse, mais la signature au B. à D. est enlevée. Rare.
Avec l'adresse suivante : Imp. par Aug. Delâtre Fbourg Poissonnière 145 Paris. Rare.
L'adresse de Delàtre est effacée et remplacée par la suivante : IMP. A. BEILLET. L'État
reproduit.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1S76), s. dés. d'état, £ 1-10; Geolïroy-Dechaume (1893), 2' état, 27 fr. ;
H. Giacomelli (1905), avec les nos 82 et 84 de notre cat., 65 fr. ; Anonyme, mai 1905 (C" Ma-
théus), état, 65 fr. ; V. van Gogh (1912), 2° état, épr. de Barrion, 25 florins.
Cette eau-forte, « composée un peu dans le goût de dessin de Claude Lorrain » (F. Henriet), a été
reproduite dans « The Print Collector's Quartely » (n° d'avril 1913), pour illustrer une étude sur C.-F. Dau-
bigny, par Robert J. Wickenden.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
84. — LE MARAIS (aux cigognes)
- (L. 197 millim. H. 125)
(1851 ?) — /" Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 77 — 4 états décrits).
1" Etat. Avant toute adresse. On lit, gravé à la pointe : Daubigny inv. sculp. — Le Marais. Très rare.
L'État reproduit. Musée de Grenoble, MM. A. Curtis, Parizot.
2" — Encore avec le titre à la pointe, l'adresse suivante ajoutée : Imp. par Ang. Delâtre Fbourg Pois-
sonnière 14=, Paris. Rare.
3" — L'adresse de Delâtre est effacée — on en aperçoit la trace — et remplacée par la suivante : IMP.
BEILLET. Encore avec le titre h la pointe. Collections de MM. A. Curtis, Thorsten Laurin.
4" — Toutes les inscriptions à la pointe sont effacées. On lit seulement, tracé parle graveurde lettres :
DA UBIGNY INVT ET SCULPT. Etat dit avant la lettre, de la Galette des Beaux-Arts.
5' — Avec la lettre. Outre le nom de l'artiste, on lit : LE MARAIS — Galette des Beaux-Arts —
Imp. A. Salinon, Paris. Etat publié dans la Gazette des Beaux-Arts (n° du 1"' mars 1874).
6" — Les mots : Galette des Beaux-Arts et Imp. A. Salinon, Paris, sont effacés. On ne lit plus que :
DA UBIGNY INV? ET SCULPT et : LE MARAIS.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), s. dés. d'état, 17 sch. ; H. Giacomelli (1905), avec les n°' 8s et 83
de notre cat., 65 fr. ; V. van Gogh (1912), 2" état 26 florins; Anonyme, 12-13 mars l9l3i
i°r état, 190 fr.
Daubigny a peint, en 1873, un tableau d'après cette eau-forte (F. Henriet).
Le Marais a été reproduit dans The Golden Age of Engraving, de F. Keppel, 1910, puis dans «The
Print Collector's Quartely » (n° d'avril 1 9 r 3).
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
85. — L'ONDÉE
(L. 212 millim. H. 136)
(1851 ?) — 1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 78 — 2 états décrits).
i" Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux. Avec une raie horizontale dans le ciel indiquant
l'intention de l'artiste de réduire le sujet sur sa hauteur. La planche est signée au B. à G. Fort
rare. Bibliothèque Nationale, Maryland Institute, Baltimore, M. Claude-Lafontaine (épreuve
de Barrion et van Gogh). Etat reproduit.
2* — La planche est remordue et terminée, mais avant toute adresse. Rare. Etat reproduit. Collections
de MM. A. Bouasse-Lebel, Claude-Lafontaine, A. Curtis.
3e — Avec l'adresse suivante : fuit"' par Aug, Delâtre l'bourg Poissonnière /./? Paris.
4" — L'adresse de Delâtre est effacée et remplacée pai la suivante : IMP. BBILLET. Bibliothèque
Nationale.
y L'adresse de Beillet est effacée, mais non remplacée. On en aperçoit encore la trace, ainsi que
de celle de Delâtre d'ailleurs.
6" — Avec l'adresse suivante : A. Quant in Imprimeur, au B. à D.
7* — L'adresse de Quantin est enlevée ; le grattoir a laissé trace de l'effaçage.
2' Etat.
VENTES : E. Lessorre (1889), 1" état, 18 fr. ; Geoiïroy-Dechaume (1893). 1" état, 62 fr. ; 2« état, 27 fr. ;
A. Barrion (1904), i*r état, avec les n" 83 et 84 de notre cat., 122 fr. ; H. Giacomelli (1905),
2" état? 51 fr. ; Van Gogh (1912), i" état, épreuve de Barrion, 46 florins ; A. Beurdeley (1920),
2" état, 122 fr.
Cette planche a été reproduite dans : Les Grands Peintres- Graveurs depuis Rembrandt jusqu'à Whistler,
N° spécial du « Studio *, hiver 1913-1914, avec le titre : Temps d'orage, puis dans le Daubigny, de M. J.
Laran.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
86. — VUE PRISE AU BAS-MEUDON
(L. 2114 inillim. H. 144)
(1852). — 1" Etat.
(Cat. F. Hear'et, n" 59 — 2 états décrits).
1e1' Etat. Avant le ciel et avant que la colline du fond ne soit ombrée. Fort rare. Maryland Institute, Bal-
timore. L'Etat reproduit.
2e — La planche est couverte d'un grain d'aqua-tinte, y compris la partie réservée au ciel; la colline
du fond est ombrée. Fort rare. Maryland Institute, Baltimore.
y — La planche est terminée ; le ciel a été effacé et est regrqvè à la mécanique ; on lit seulement à
G., comme dans les états précédents : Daubigny sculp. Bibliothèque Nationale, M. Claude-
Lafontaine.
4" — Avec la lettre. On lit en H. : L'ARTISTE, sous le T. C. à G. : Daubigny Pinx. et Sculp., à
D. : Paris. Imp. de Pernel, et vers le bas : VUE PRISE AU BAS-MEUDON. Etat publié
dans l'Artiste, (5' série, t. IX, 1852-53).
5e — Le mot : l'Artiste et les autres inscriptions — sauf le titre — sont enlevés. On lit alors dans le
haut de la planche : FRANCE, sous le T. C. à G. : Daguerréotype Lerebours, à D. : Dau-
bigny se, puis vers le bas de la marge, sous le titre : PUBLIE PAR N.-P. LEREBOURS,
Place du Pont-Neuf 13 ; à G. : GOUPIL & VIBERT Boulet* Montmartre 15 et à D. :
l'adresse de Bossange. Bibliothèque Nationale.
VENTES : B. Lessorre (1889), essai, 41 fr. ; Geoffroy-Dechaume (1893), 3" état? 115 fr. ; Alf. Lebrun (1899),
2 états, 90 fr. ; H. Giacomelli (1905), 3e état. 100 fr. ; Anonyme, 4 juin 1910, 3* et 4* états,
28 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), !" état (épreuve de Lebrun), 200 fr.
Cuivre détruit.
87. — LE BUISSON, d'après J. RUISDAEL
(L. 390 millim. H. 330)
(■855)-
Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 73 — 3 états décrits).
i,r Etat. Avant la lettre, à l'état d'eau-forte pure, avec la signature à la pointe, sous le T. C. à D. : Dciu-
bigny. « Etat très curieux par l'esprit du travail et la fermeté du dessin ». (F. Henriet.) Très
rare. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York. État reproduit.
2' — La planche est remordue dans son ensemble, plus spécialement le ciel dont les valeurs ne sont
pas très raccordées. Sans nouveaux travaux. Dans cet état, le dos du chien du premier plan qui
était blanc dans le précédent, est ici couvert de petits points ou piquots résultant d'un acci-
dent d'acide. Fort rare. Bibliothèque Nationale.
y — Avec de nouveaux travaux dans le ciel et avec des contre-tailles obliques de droite à gauche, sur
l'église et les bâtiments qui l'entourent, dans le fond à gauche. Très rare.
ÏlA
S Etat.
4" Avec de nouveaux travaux dans le ciel qui en modifient l'esprit. Etat définitif. La signature à la
pointe : D.iubigny est enlevée. On lit alors, tracée à la pointe, sous le T. C. à G. : /. Kuis-
dael pinxit, et à D. : C. Daubigny sculp. 1851. Etat reproduit.
11 a été tiré de cet état — avant le tirage de la Chalcographie du Louvre — dix ou douze
épreuves très soutenues, préférées — a écrit F. Henriet — par les amateurs aux épreuves plus
froides et plus classiques de la Chalcographie.
5* — Avec la lettre. Outre les signatures signalées à l'état précédent, on lit en marge : LE BUISSON.
VENTES : Léon Gaucherel (1886), i"état, 1 1 fr. ; 2' ou 3' état, 29 fr. ; Geoffroy-Dechaume (1893), !" état
50 fr.; 2e ou y état, 25 fr. ; Anonyme, 2-3 avril 189^ (Emile J***), i« état, 1 fr. ; A. Lebrun
(1899), 2« état, 39 fr. ; Anonyme, mai 1905 (ClB Mathéus), 1" état, avec une autre pièce,
165 fr.; 2e état, avec le n° 93 de notre cat., 12^ fr. ; A. Reurdeley, (1920), 2' état (épr. de
Lebrun), 50 fr.
Cette eau-forte commandée à Daubigny sur les fonds de la liste civile impériale en 18^3, pour la
Chalcographie du Louvre, a été exposée au Salon de 1857, sous le n° 3175, puis réexposée à l'Exposition
Universelle de 1867.
« Le comte de Nieuwerkerke, directeur général des Musées, chargea Daubigny de traduire le Buis-
« son, de Ruisdael, qu'aucun graveur n'avait encore abordé. Daubigny s'est très honorablement tiré de
« cette tâche délicate. Il a rendu le chef-d'œuvre du maître de Harlem, non point en habile croiseur de
'< tailles, mais en peintre qui interprète un autre peintre et qui va droit au sentiment du modèle. Il est
« arrivé à la puissance d'effet de l'original et il en a exprimé en même temps l'austère mélancolie. A
« l'exemple des maîtres des belles époques de la gravure, Daubigny a exécuté sa planche avec une grande
« simplicité de moyens. Il n'a guère fait usage que de l'eau-forte et de la pointe sèche. Il s'est peu ou
' point servi du burin... Il a rigoureusement proscrit l'emploi des roulettes et autres travaux mécaniques.
« Il y a suppléé par des bains énergiques et répétés ; son œuvre doit à ces hardiesses de morsures sa fran-
« chise et sa vigueur, mais le dessin s'est jusqu'à un certain point alourdi et la planche y a perdu un peu
« de l'esprit et de la finesse qui distinguent le « premier état > d'eau-forte pure si recherché des ama-
« teurs. » (F. Henriet, C. Daubigny et son œuvre gravé, p. 61.)
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
88. — PLAGE DE VILLERVILLE
(L. 200 millim. H. 093)
1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 80).
1" Etat. Avant la lettre, avec le nom tracé à la pointe, sous le T. C. à G., et avant toute adresse. L'État
reproduit. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New- York, M. A. Bouasse-
Lebel.
2* — Encore avant la lettre, mais avec l'adresse suivante : Imp' par Aug. Delâtre Fb<""g Poisson-
nière 145 Paris.
j" — Toujours avant la lettre, mais l'adresse de Delâtre est remplacée par la suivante : lmp' par
A. BEILLET. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York.
4" — Avec la lettre, la signature à la pointe et l'adresse enlevées. On lit sous le T. C. à G. : DAU-
BIGNY INVT ET SCULPT, puis plus bas dans la marge : PLAGE DU VILLERVILLE -
Galette des Beaux-Arts — Imp. A. Salmon Paris. Etat publié dans la Gazette des Beaux-Arts
(n° du Ier mai 1874).
5* — Les mots : Gazette des Beaux-Arts et : Imp. A. Salmon Paris enlevés. Les autres inscriptions
de l'état ci-dessus subsistent.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), s. dés. d'état, 9 sch. ; Geoffroy-Dechaume (1893), 7 fr. ; H. Giaco-
melli (1905), 10 fr. ; V. van Gogh (1912), 2' état, 11 florins.
11 existe de faux avant lettre de la Plage de Villerville ; ces épreuves falsifiées sont facilement recon-
naissables, en ce sens qu'elles ne portent pas la signature à la pointe, sous le T. C. a G., signature qui se
lit sur les exemplaires véritablement avant la lettre.
Il existe une copie en sens inverse, anonyme, de la Plage de Villerville ; on n'y voit pas la barque.
Cette copie mesure 147 millim. de L. sur 077 de H.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
89. — LE PRINTEMPS
(L. 245 millim. H. 120)
(1857). — ?• Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 81 — 3 états décrits).
i,r Etat. Avant toute lettre, même avant la signature et la date. Très rare. Bibliothèque Nationale,
Bibliothèque publique de New-York, MM. A. Bouasse-Lebel, P. Bracquemond, Claude-
Lafontaine, Parizot.
2e — Encore avant la lettre, mais on lit sous le T. C. à G., tracé à la pointe : Daubigny, eau-forte
18^7. Très rare. Maryland Institute, Baltimore, M. Henri Thomas.
}' — Avec la lettre ; la signature à la pointe, ainsi que la date sont effacées. On lit en H. : L'AR-
TISTE — Salon de 1857, sous le T. C. à G. : Daubigny del. et se. ; à D. : Montmartre Imp.
Delàtre r. Nicolet 10, puis plus bas : LE PRINTEMPS. L'État reproduit. Etat publié dans
l'Artiste (1858 — 6 septembre). Sur une épreuve, bon à tirer (Maryland Institute, Baltimore)
se trouve l'indication suivante : 1200 Epr. dont 2ï sur gd chine et 50 1/4 colombier gd chine.
4e Les mots : L'ARTISTE et Salon de 1857, ainsi que le titre enlevés. Dans le H. à D., on lit : 4.
Sans autre différence matérielle. Etat publié dans les Expositions de Paris (Salon de 1857),
texte par Théophile Gautier, Paris, V Artiste, 1859.
'■)" — Avec l'addition suivante dans la marge du bas : Marchant, Edif Alliance des Arts, 140 rue de
Rivoli. De plus le titre est rétabli, mais en caractère différent ; les lettres sont pleines ; elles
étaient blanches dans le 3e état.
6° — Le cuivre est diminué sur sa hauteur et ne mesure plus que 172 millim. de H. (au lieu de
209 millim., dimension des états précédents). L'adresse de Marchant a disparu. Sans autre
différence matérielle.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 1' et y états, £ 1 ; E. Lessorre (1889), 1" état, 19 fr. ; Geofïroy-
Dechaume (1893), a" état, 42 fr. ; Anonyme (C" Mathéus), 1" état, avec dédicace, S09 fr. ;
J. Gerbeau (1908), épr. du O Mathéus, 95 fr. ; Anonyme, 18 nov. 1915, *• état, 195 fr. ;
Anonyme, 30 mars 1916, i"r état, 275 fr. ; Eug. Gallice (1920), 2e état, 140 fr.
Le tableau du Printemps, conservé au Musée du Louvre, a été exposé au Salon de 1857,
On lit dans l'Artiste (n° du 6 septembre 1857), à propos de cette eau-forte, les lignes suivantes :
« LE PRINTEMPS. Eau-forte de M. DAUBIGNY. — M. Daubigny n'est pas seulement l'un de nos pre-
« miers paysagistes, il occupe aussi parmi nos graveurs à l'eau-forte un rang élevé. 11 a reproduit lui—
« même, — et l'on peut voir de quelle pointe lumineuse et vive, — son paysage du Printemps, l'une des
« toiles du Salon où la nature respire le mieux dans sa fraîcheur et dans sa liberté. M. Daubigny s'est
« traduit en poète, ou plutôt il a fait, à propos de son tableau, une œuvre originale et nouvelle. .»
Le cuivre existe ?
90. — LE GUET DU CHIEN
(L. 148 millim. H. 085)
»« Etat.
(Cat. F. Henriet, 11" 82 — • 2 états décrits).
1" Etat. A l'eau-forte pure, avant quelques travaux, gravé sur le même cuivre que l'Aurore ou le Chant
du coq. Fort rare, L'État reproduit. Maryland Institute, Baltimore, Bibliothèque publique de
New-York.
2* — Avec quelques nouveaux travaux; les deux sujets sont séparés. Avant toute adresse. Rare. British
Muséum.
3
Avec la lettre; la signature à la pointe, qui se lisait dans les deux états précédents, est enlevée.
On lit en H. : L'ARTISTE, au B. à G. : Ch. Daubigny lin', à D. : Parti Imp. Deldtre
FH Poissonnière, 14,, puis plus B. en M. : LE GUET DU CHIEN.
4e — Avec la même lettre, mais l'adresse de Delàtre est effacée et non remplacée.
5* — Avec l'adresse suivante : IMP. A. BEILLET. Sans autre modification. Le titre: L'ARTISTE
subsiste.
6e — Encore avec l'adresse de Beillet, mais le mot : L'ARTISTE est effacé.
VENTES : Geoffroy-Dechaume (1893), 1" état, sur blanc, 100 fr., sur chine, 199 fr. ; 2e état, 15 i'r. ;
H. Garnier (1894), Ier état, 100 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2e état, avec le n° 89 de notre
cat. 42 fr. ; V. van Gogh (1915, 3' vente), 2" état, 10 florins.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
91. - L'AURORE
(le chant du coq)
(H. 145 millim, L. 113)
L'AURORE
6' Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 83 — 4 états décrits).
rr Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreuses tailles obliques sur le terrain et sur le fumier, et avant
la séparation du cuivre (Le Guet du Chien). Fort rare. L'État reproduit. Bibliothèque publique
de New-York, Maryland Institute, Baltimore.
a" — Avec l'addition de nombreuses tailles obliques sur le terrain et le fumier ; sans aucune lettre,
en marge, les deux sujets sont séparés. Très rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
y — Avec l'adresse suivante sous le T. C. : Imp. par Aug. Delâtre, et le titre gravé très légèrement
à la pointe : cori coco. Bibliothèque Nationale.
4" — On lit à la suite du nom de Delâtre : Fb°"re Poissonnière, 145.
5» — L'adresse de Delâtre est effacée et remplacée par la suivante : Imp. BEILLET. Le titre subsiste.
Bibliothèque Nationale.
6e — L'adresse et le titre effacés. Avec une nouvelle lettre, L'AURORE — Delâtre imp., puis dans
le H. au M. : DAUBIGNY, et à D. : 10. Etat publié dans le Monde Universel (t. II, 1868),
avec une notice de Ph. Burty.
92. -- SOLEIL COUCHANT
(L. 185 millim. H. 116)
CATCTTC r*.S fit»V*" ''
(1859) — 2' Etat.
(Cat. F. Henriet, 11" 84 2 états décrits).
i" Etat. Avant la lettre, seulement avec la signature à la pointe et la date. Rare. Bibliothèque Nationale,
British Muséum, Bibliothèque publique de New-York, MM. Claude-Lafontaine, Th. Révillon,
H. Vever.
2» — . Avec la lettre. L'État reproduit. Etat publié dans la Gazette des Beaux-Arts (année 1859).
3" — L'adresse de Delàtre est effacée. Le reste comme à l'état décrit ci-dessus.
4* — Avec l'adresse suivante : linp. .1. Salmon, Sans autre différence matérielle.
L'eau-forte du Soleil couchant a beaucoup d'analogie avec l'aqua-tinte cataloguée ci-avant sous le
n'J 72.
La peinture du Soleil couchant a figuré au Salon de 1859, sous le n° 768, et a été reproduite dans le
Daubigny, de M. J. Laran.
VENTES : Ph. Burty (1876), i"' état, avec le 11° suivant, £ 1-6; H. Giacomelli (1905), Ier état, avec le n° 91
de notre cat., 51 fr. ; Anonyme, 17 déc. [913, i,r état, avec le n" 95 de notre cat., 43 fr.
Le cuivre existe (il appartient à la Galette des Beaux-Arts).
93. — LE COUP DE SOLEIL, d'après J. RUISDAEL
(L. 594 millim. H. 329)
(1860) — 2e Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 79 — 3 états décrits).
ier Etat. A l'eau-forte pure. Très rare.
. 2e — Terminé, mais avant la lettre. On lit seulement sous le T. C. à G. : Daubigny. L'État reproduit.
British Muséum (épr. avec dédicace : à mon ami Delâtre, C. Daubigny).
3e Avec la lettre. On lit sous le T. C. à G. : RUISDAEL P1NXIT, au M. : CHALCOGRAPHIE
IMPÉRIALE DU LOUVRE, à D. : DAUBIGNY SCULPT, puis en marge : LE COUP DE
SOLEIL.
Cette planche a été exposée au Salon de 1861 (n° 3698 du livret).
VENTES : E. Lessorre (1889), 2« état, 30 fr. ; Anonyme, mai 1905 (C1* Mathéus). 1" état, 1O5 fr. ; H. Gia-
comelli (1905), 2" état, 39 fr.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
94. — LA MACHINE A BATTRE LE BLÉ
(L. 2 1 s millim. H. 100)
(1860).
(Cat. F. Henriet, n" 85).
t" Etat. Avant la lettre, avec la signature à la pointe. Rare. Collections de MM. Bouasse-Lebel, Claude-
Lafontaine.
2" — Avec la lettre, la signature à la pointe sous le T. C. à G., conservée. On lit dans le H., au M. :
L'ART AU XIXe SIÈCLE, mais avant l'adresse. Rare.
y — Avec l'adresse suivante ajoutée dans le B. à D. : Imp. Pierron r. Montfaucon 1 Paris.
VENTES : E. Lessorre (1889), 2' état, 5 fr. ; H. Giacomelli (1905). 1" état, 14 f r. ; V. van Gogh (1915,
5* vente), 5 florins.
95. - LE GRAND PARC A MOUTONS
(I.. 342 milliir,. H. 182)
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1" Etat.
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4e -
(Cat. F. Henriet, 11" 86 — 5 états décrits).
Avant quelques légères tailles à la pointe sèche dans le ciel à droite, puis sur le terrain à gauche.
Avec la date : 1860, a la suite de la signature à la pointe. Fort rare, liritish Muséum (épr. de
Ph. Burty), M. A. Bouasse-Lebel.
Avec l'addition de légères tailles à la pointe sèche dans le ciel et sur le terrain à gauche; la
date est effacée, la signature est conservée. Avant la lettre. Rare. M. H. Thomas (épr. de
L. Valentin).
Avec la lettre, la signature à la pointe enlevée. On lit sous le T. C. à G. : Daub/gny pinx' &
sculpt., à D. : hnp. Delâtre Rue des Feuillantines 4 Paris, puis plus B. au M. : PARC. A
MOUTONS, LE MATIN, enfin : Paris, Publié par A. CADART & F. CHEVALIER,
Editeurs, Rue Richelieu bb et dans le H. à D. : 2. Etat publié dans l'Album de la Société des
Aqua-fortistes, i" année (livraison de septembre 1862).
Les noms des éditeurs et de l'imprimeur sont effacés. Les autres inscriptions subsistent.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), Ier état, £, 1-15 ; 2e. et 4e états, £, 1-4; E. Lessorre (1889), 2' état>
28 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2e état ? 1 io fr. ; L. Valentin (19 12), 2e état, 155 fr. ; A. Beurde-
ley (1920), la lettre non encrée, 300 fr. ; Anonyme, 9 décembre 1920. y état, 27 fr.
L'eau-forte du Grand Parc à moutons a été exposée au Salon de 1865, sous le n° 3270; Daubignv
avait exécuté également une peinture de cette composition qui figura au Salon de 1861, et fait partie des
collections du Mesdag Muséum, de La Haye.
Un dessin, étude pour le Grand Parc à moutons, a figuré à une exposition d'œuvres de Daubignv,
organisée à New-York, chez Frederick Keppel (18 avril-i" mai 1907).
Dans le catalogue d'une vente (15-19 janvier 1883, Clément expert), on lit sous le n" 1177 : « Le
* Parc à moutons. Très rare épreuve d'artiste, toute première épreuve, avec plusieurs petits croquis à
* l'eau-forte dans la marge du bas. » Nous n'avons pas rencontré cet état.
Il existe des faux avant lettre du Grand Parc à moutons ; certaines de ces épreuves sont obtenues au
moyen d'un cache ; dans les autres la lettre n'a pas été encrée; l'absence de la signature à la pointe en
marge est une indication précieuse pour reconnaître les faux avant-lettre des véritables avant-lettre qui
portent alors cette signature.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
96. — LE COCHON DANS UN VERGEK
(L. 158 millim. H. 10^)
(1860?) — 1" Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 87).
1"' Etat. A l'eau-forte pure; avant divers travaux, notamment dans le ciel et dans les arbres. Avant
l'adresse de Beillet. De toute rareté. L'État reproduit. Maryland Institute, Baltimore.
2e — Terminé, mais avant l'adresse de Beillet. Rare. Bibliothèque Nationale.
Avec l'adresse suivante, sous le T. C. à D. : Imp. BEILLET . La légende humoristique impro-
visée par le statuaire Chenillon, et donnée par Henriet comme preuve d'antériorité de tirage,
subsiste cependant dans les tirages les plus récents, y compris ceux de la Chalcographie du
Louvre.
y
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), s. dés. d'état, io sh.; H. Giacomelli (1905), état, 45 fr. ; V. van
Gogh (1912), épr. de Barrion, 115 florins.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
97. — LA POULE ET SES POUSSINS
(L. 151 millim. H. 093)
(1860 ?)•"— 4' Etat.
(Cat. F. Henriet, n* 88).
i,r Etat. A l'eau-forte pure, avec une poule sur la barrière; avant une vingtaine de tailles obliques sur le
terrain, à droite, etc. Avec la signature, mais avant toute adresse. Fort rare.
S* — Terminé ; la poule sur la barrière est effacée. Encore avant toute adresse. Rare.
3* — Avec l'adresse suivante, sous le T. C. à D. : IMP. BEILLET. Rare.
4e — L'adresse de Beillet est effacée et remplacée par la suivante : hnp. Delàtre Paris. L'Etat
reproduit.
VENTES : E. Lessorre (1889), 3 fr.; H. Giacomelli (1905), avec le n° 98 de notre cat., 30 fr. ; Hazard
(1919), 4 états, 95 fr.
Cette pièce a été reproduite dans la Galette des Beaux-Arts (année 1874, page 473), où elle illustre
un premier essai de catalogue de l'œuvre gravé de Dattbigny, par F. Henriet.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
98. - LEVER DE LUNE
(L. 168 millim. H. 096) .
"
(Cat. F. Henriet, n° 89 — 5 états décrits).
1" État. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux et avant la lettre, seulement avec la signature à
la pointe sous le T. C. à G. Le cuivre, plus grand, mesure 235 millim. de L. sur 165 de H.
Etat reproduit. Très rare. Bibliothèque Nationale, British Muséum, Maryland Institute, Balti-
more, M. A. Bouasse-Lebel.
2e — Encore au grand cuivre, mais avec de nombreux travaux sur divers points de la planche, sur le
terrain, sur les arbres à gauche, etc. Avec des traits de pointe-sèche sur les vaches. État repro-
duit. Très rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
3e Sans addition de travaux, mais le cuivre, réduit, ne mesure plus que 19, millim. de L. (au lieu
de 23s) sur 133 (au lieu de 165). Très rare. Bibliothèque Nationale.
4" — Avec de nombreux travaux dans le ciel, qui modifient complètement l'etïet de la planche.
Encore avant la lettre. Etat reproduit. Rare.
2' Et ai.
j« — Avec la. lettre. En outre de la signature à la pointe qui est conservée, on lit au B., dans la marge:
LEVER DE LUNE — Galette des Beaux-Arts. — Imp. Deldtre Paris, puis dans le H. à G. :
Salon de 1861. Etat publié dansune brochure devenue rare : LA PEINTURE ET LA SCULP-
TURE AU SALON DE 1861, par Léon Lagrange, avec un appendice sur la gravure, la
lithographie et la photographie, par Philippe Burty, Paris, Galette des Beaux-Arts, 1861,
puis dans la Gazette des Beaux-Arts, année 1871 (t. IV, pages 446-447). Les mots : Salon -de
18Û1 sont alors le plus souvent grattés.
6e — L'adresse de Delàtre est effacée et remplacée, vers le bas, à droite par la suivante : Imp. A. Sal-
niini I\iris. Les mots : Salon de 1861, ont également été enlevés sur le cuivre. Le cuivre a
été biseauté. Sans pouvoir l'affirmer, nous croyons que les épreuves avec le nom de Salmcn
ont complète, pour quelques exemplaires, les épreuves du tirage de Deh'.tre, probablement en
nombre insuffisant, pour le tirage complet de la Gazette des Beaux-Arts.
./" Ktat.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 1" état, £ 1-15 ; 2e état? 6 ri». ; E. Lessorre (1889), i« état? 18 fr. ;
H. Giacomelli (1905), 2 états, avec le n° 97 de notre cat., 30 fr. ; Anonyme, 29 mai 1913,
2e état, 110 fr. ; Anonyme, 29 juin 1916, 3e état, 40 fr. ; A. Beurdeley (1920), 2e état, 320 fr. ;
Anonyme, 22 octobre 1921,3e état, 105 fr.
La toile du Lever de lune a été exposée au Salon de 1861, sous le 11" 794; une reproduction lithogra-
phique en a été exécutée par Emile Veiniei.
LE VOYAGE EN BATEAU
(N01 99 à ii5l
« Vers l'année 1857, Daubigny s'était fait construire un bateau avec lequel il accomplit de nombreux
« voyages de circumnavigation le long des rives de l'Oise et de la Seine, à la découverte de coins tnysté-
« lieux et d'îles inexplorées. De retour de ces expéditions, Daubigny, pendant les longues soirées d'hiver,
« narrait, le crayon à la main, les incidents et les souvenirs du voyage. C'est ainsi qu'est née la plaisante
« et familière odyssée du « Botin » que Cadart a publiée sous le titre Voyage en bateau. C'est une série
« de croquis sans prétention, effleurés d'une pointe rapide et sommaire, et traités avec la liberté qui
« convient à des badinages...
« Toutes les planches du Voyage en bateau ont été mordues du premier coup, et n'ont pas donné
* lieu à des états différents (1). Nés sous le manteau de la cheminée, ces innocents caprices se croyaient
« exclusivement destinés à l'amusement d'un petit cercle d'amis, et l'artiste — tant il était loin de croire
« qu'ils méritassent de voir le jour — avait gravé à la pointe, dans la marge inférieure du cuivre, des
« légendes un peu bien familières, que les éditeurs ont effacées avant la publication... » (F. Henriet.
C. Daubigny et son œuvre gravé, p. 62-65).
Nous avons vu chez M. Maurice Le Garrec un certain nombre de croquis du Voyage en bateau,
parmi lesquels plusieurs n'ont pas été gravés par Daubigny.
(1) Sauf cependant notre 11° 106 qui n'en compte pas moins de 5, restés d'ailleurs inconnus à F. Henriet.
99. — TITRE-FRONTISPICE DE L'ALBUM
DU
VOYAGE EN BATEAU
(H. 165 millim. !.. 1 10)
(1861) — 2° Etal.
(Cat. F. Henriet, n° 90).
Ier Etat. Avant la lettre. Très rare. Bibliothèque publique de New- York.
2* — Avec la lettre. L'État reproduit.
3e — Le nom de Chevalier est effacé. Sans autre différence.
Le cuivre existe.
100. - LE DÉJEUNER DU DÉPART A ASNIÈRES
(L. 155 millim. H. 105)
(Cat. F. Henriet, n°9i).
1"'' Ktat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Le Déjeuné du Départ à Anière (sic). Très rare.
Marvland Institute, Baltimore.
2e — La légende est effacée; avant l'adresse de Delâtre.
3" — On lit au B. à 1). : Lmp. Delâtre Paris. L'État reproduit
VENTES : Geoffroy-Dechaume ( 1 893), Ier état, avec une planche d'après Daubigny, 48 fr. ; Alf. Lebrun
(1899), la suite complète, 13 fr. ; H. Giacomelli (1905), la suite complète, sur japon, moins la
pi. inédite), 85 fr.; Alf. Beurdeley (1920), la suite complète (7 en i" état), 100 fr.
Le cuivre existe.
101. — L'EMMÉNAGEMENT AU BOTTIN
(le mobilier du bateau)
(L. 160 millim. H. 102)
(Cat. F. Henriet, n" 92).
itr Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Emménagement au bottin. Très rare. Victoria et
Albert Muséum, South Kensington, Maryland Institute, Baltimore.
2' — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
y — On lit au B. à D : Imp. Delâtre Paris. L'Etat reproduit.
Le cuivre existe.
102. - L'HERITAGE DE LA VOITURE
(les enfants a la voiture)
(L. 162 millim. H. 105)
(1861). — l'Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 93).
1" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : héritage de la voiture. Très rare. Bibliothèque
Nationale, Maryland Institute, Baltimore.
2e — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
3* — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Le cuivre existe.
103. — LE MOUSSE TIRANT LE CORDEAU
(LE TIRAGE A LA CORDE)
(L. 160 millim. H. 105)
(1861).
Etat.
(Gat. F. I lenriet, n"i>4).
1" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : le mousseau tirant le cordeau. Très rare. Biblio-
thèque Nationale, Maryland Institute, Baltimore.
2" — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
5« _ On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Le cuivre existe.
104. — AVALLANT
(le déjeuner dans le bateau)
(L. 160 millim. H. 106)
(1861).
2» Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 95).
Ier Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Avallant ; le nom de l'artiste est tracé aussi à
droite. Très rare. Maryland Institute, Baltimore.
a» — La légende est effacée, ainsi que la seconde signature qui se voyait à droite ; avec quelques
nouveaux travaux dans l'eau et à l'intérieur de la cabine ; avant l'adresse de Delâtre. L'État
reproduit.
j" — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris.
Le cuivre existe.
105 - LE MOT DE CAMBRONNE
(l'apostrophe)
(L. 163 millim. H. 108)
(1861). — a* Etat.
(Cat. F. Henriet, 11*96).
1" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : le mot de Cambrons. Très rare. Victoria et Albert
Muséum, South Kensington, Maryland Institute, Baltimore.
s* — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre. L'État reproduit.
3" — On lit au B. a D. : Imp. Delâtre Paris.
Le cuivre existe.
106. — LA RECHERCHE D'UNE AUBERGE
(L. 155 millim. H. 105)
(1861),
/" Etat.
(Cat. F. Henriet, u" 97 2 états décrits).
t" Etat. A l'eau-forte pure, avant la légende et la signature : Daubigny. De toute rareté. L'État repro-
duit. Maryland Institute, Baltimore.
2e — Avec de nouvelles tailles obliques de gauche à droite, dans le ciel. De toute rareté. Maryland
Institute, Baltimore.
3" — Les rayons lumineux projetés par la lanterne sont beaucoup plus teintés ; quelques légers tra-
vaux a la pointe-sèche ajoutés sur le terrain ; mais avant les travaux à la roulette. De toute
rareté. Maryland Institute, Baltimore.
4" — Avec l'addition de travaux à la roulette dans le ciel et sur le terrain. De toute rareté. Maryland
Institute, Baltimore.
y — La cabine du bateau est presque complètement recouverte de travaux et la lanterne projette de
nouvelles ombres sur le terrain; de plus, le nez de l'enfant est indiqué et ses yeux sont plus
fortement gravés. Très rare. Maryland Institute, Baltimore, M. A. Bouasse-Lebel.
6e — Sans nouveaux travaux, mais la légende est effacée. Avant l'adresse de Delàtre.
7e - Avec l'adresse suivante, sous le T. C. à D. : Imp. Delàtre, Paris.
Le cuivre existe.
107. — INTERIEUR D'UNE AUBERGE
(le corridor d'une auberge)
(L. 130 millim. H. 102)
(1861). — ? Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 98).
1" Etal. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Intérieur d'une Auberge. Très rare. Maryland
Institute, Baltimore.
3e
La légende est effacée ; avant l'adresse de Delàtre.
On lit au B. à D. : Imp. Delàtre Paris. L'État reproduit.
Le enivre existe
108. — VOYAGE DE NUIT
ou
LA PÊCHE AU FILET
(i" planche)
(L. 155 millim. H. 105)
(Non cat., par F. Henriet).
De toute rareté.
Maryland Institute, Baltimore.
Le vernis ayant crevé en maints endroits, Daubigny effaça alors son travail et sur le même cuivre,
replané, grava une seconde fois le même motif. C'est le n° suivant de notre catalogue.
VENTE : Anonyme, 7 novembre 191 1 , 1" et 1' pi., 120 fr.
Cuivre déiruit.
109. - VOYAGE DE NUIT
ou
LA PÊCHE AU FILET
(2* planche)
(L. 155 millim. H. 105)
(ifoi;. - r Etat.
(Cat. F. Henriet, nn 99).
["' Etat. Avec le titre suivant gravé à la pointe : Voyage de nuit. Très rare. Victoria et Albert Muséum,
South Kensington, Maryland Iuslitute, Baltimoie.
2' — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delàtre.
3* — Avec l'adresse de Delàtre. L'État reproduit.
Le cuivre existe.
110. — LE MOUSSE A LA PECHE
(LA PÈCHE A LA LIGNE)
(L. 160 millim. H. 097)
(1861). — y Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 100).
Ier Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : le mousse à la pêche! Très rare. Maryland Insti-
tute, Baltimore.
2" — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
y — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Le cuivre existe.
111. — LE BATEAU-ATELIER
(L. 130 millim. H. 100).
(1861). — 2' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 101).
i'r Etat. Avant l'adresse d'Aug. Delâtre. Rare.
2« — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Cette pièce qui nous offre une sommaire silhouette de Daubigny lui-même, a été reproduite dans
la Galette des Beaux-Arts (mai 1874), puis dans le Daubigny, de M. J. Laran (1912). « Cette petite pièce
« est la plus remarquable de l'album ; l'effet de lumière en est très juste. » (F. Henriet.)
VENTE : H. Giacomelli (1905), la suite complète sur japon (moins la pi. inédite), 85 fr.
Le cuivre existe.
112 — LES BATEAUX A VAPEUR
(GARE AUX VAPEURS)
(L. 155 millim. H. 1 10)
(1861). y Etat.
(Cat. F. Henriet, 11° 102).
i,r Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Les bateaux à vapeur. Très rare. Victoria et
Albert Muséum, South Kensington, Maryland Institute, Baltimore.
2' — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
3" — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Cette pièce a été reproduite dans la Gazette des Beaux-Arts (n" de mai 1874).
Le cuivre existe.
113. - COUCHER A BORD DU BOTT1N
(la nuit en bateau)
(L. 120 millim. H. ioo)
(1861). — r Ktat
(Cat. F. Henriet, n° 103)
I" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Coucher à bord du bottin. Très rare. Maryland
Institute, Baltimore.
3« — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delàtre.
3" — On lit au B. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
/.<• cuivre existe.
114. - RÉJOUISSANCES DES POISSONS DU DÉPART DU MOUSSE
(les poissons)
(L. 160 million. H. 100)
(Gat. F. Henriet, n° 104).
1" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : rejouissance des poissons du départ du Mousse.
Très rare. Victoria et Albert Muséum, South Kensington, Maryland Institute, Baltimore.
y
La légende est effacée ; avant l'adresse de Delâtre.
On lit sous le T. C. à D. : Imp. Delâtre Paris. L'Etat reproduit.
/.<■ cuivre existe.
115. — LE DEPART
(LE RETOUR)
(L. 158 millim. H. 102)
(1861). — 5' Etat.
(Cat. F. Henriet, n" 105).
I" Etat. Avec la légende suivante gravée à la pointe : Le Départ. Très rare. Maryland Institute,
Baltimore.
2' — La légende est effacée ; avant l'adresse de Delàtre.
y — On lit sous le T. C. a D. : Imp. Delâtre Paris. L'État reproduit.
Le cuivre existe.
116. — UN RUISSEAU DU VAL MONDOIS
(H. 185 millim. L. 117)
(Cat. F. Henriet, n" 106 — 3 états décrits).
Ier Etat. A l'eau-forte pure, avant divers travaux, avec la signature à la pointe. Très rare. British
Muséum, Bibliothèque publique de New-York.
a* — Terminé, mais encore avant la lettre. Très rare. Bibliothèque Nationale.
5« — Avec la lettre. Outre la signature à la pointe, on lit sous le T. C. à D. : Imp. Sara\in,8. r. Git-
le-Cœur Paris, puis plus B., dans la marge : UN RUISSEAU DU VAL MONDOIS. Etat
publié dans la Vie à la campagne (T. IV).
VENTE : H. Giacomelli (1905), s» état, 7 fr.
117.
LES VENDANGES
(SOUVENIR DU MORVAN)
(L. 340 millim. H. 200)
(Cat. F. Henriet, ne 107 — 3 états décrits).
1" Ktat. A Peau-forte pure; avant divers travaux sur les ceps de vigne, au second plan à gauche; l'un
des deux vendangeurs qui se voient à cet endroit — celui qui est le plus proche du trait
carré — a le torse presque blanc. Egalement avant quelques travaux sur les collines du fond.
Avec la signature à la pointe sous le T. C. à G. : Daubigiiy 1865. Essais de pointe en marge.
Fort rare.
2> — Avec les travaux mentionnés ci-dessus, mais avant la lettre. L'Etat reproduit. Bibliothèque
Nationale, Bibliothèque publique de New- York.
3" — Avec la lettre, la signature à la pointe et la date sont effacées. On lit sous le T. C. à G. : Dau-
bignv sculp., à D. : Imp. Delâtre, Rue Saint-Jacques, .70?, Paris, dans la marge : LES
VENDANGES — Paris, Public par CADART & LUOUET, Editeurs, 79, Rue Richelieu;
enfin dans le H. à D., est gravé le n° : 164. Etat publié dans l'Album de la Société des Aqua-
fortistes, 3" année, 1865.
4« — L'adresse des éditeurs CADART & LUQUET, est effacée. Sans autre différence matérielle.
y — L'adresse de Delâtre est enlevée. Les autres inscriptions de l'état précédent subsistent.
VENTES : Ph. Burty (Londres, 1876), 2' état, £ a-i ; E. Lessorre (1889), a« état, 24 fr. ; Anonyme,
mai 1905 (O Mathéus), a« état, 45 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2 épr. du 2« état, 95 fr. ;
Anonyme, 15 février 1913, 2" état, 47 fr. ; Hazard (1919), 2e état, 135 fr. ; Ch. Delafosse
(1920), a« état, 100 fr. ; A. Beurdeley (1920), a0 état, 155 fr.
Le tableau des Vendanges a été exposé au Salon de 1863, et l'eau-forte à celui de 1865, sous le
n° 3271.
Il existe de cette planche des épreuves du 2" état, dans lesquelles les essais de pointe en marge
n'ont pas été encrés : cette particularité ne saurait constituer un état. Ajoutons qu'on rencontre de faux
avant-lettre des Vendanges ; ces épreuves se reconnaissent des véritables avant-lettre, en ce sens qu'elles
ne portent pas, sous le T. C. à G., la signature à la pointe qui se lit sur les exemplaires véritablement des
Ier et 2" états.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
118. — LE GUÉ
(L', 340 millim. H. 250)
^>k*fc OM\\\ , \ *
(1865). — ?" Etat,
(Cat. F. Henriet, 11° 108 — 3 états décrits).
1" Etat. Avant divers travaux sur les animaux et avant les contre-tailles obliques sur les nuages entre les
deux grands arbres. Fort rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
2' Ici miné, mais avant la lettre, seulement avec la signature à la pointe et la date. Rare. L'État
reproduit. Kupferstiche Kahinet, Berlin, Bibliothèque publique de New-York.
y — Avec la lettre, la signature à la pointe enlevée. On lit sous le T. C. à G. : Daubiguy scalp., à D.i
//;;/. Delàtre, Rue St-Jaeques, joj, Paris, puis plus bas au M. : LE GUE — Paris
Publié par CADART & LUQUET, Editeurs yç Rue Richelieu, enfin dans le haut à D. : 20/'
Etat publié dans l'album de la Société des Aqua-fortistes, année 1866.
a' — L'adresse de Delàtre est enlevée et remplacée par celle de Sarazin. L'adresse des éditeur
Cadart et Luquet subsiste.
5« — L'adresse de Sarazin, :.insi que celle des éditeurs, sent enle\tes. Le titre subsiste.
VENTES : E. Lessorre (1889), i" ou 2" état. 60 fr. ; H. Giacomelli (1905), 2e état, 30 fr. ; Anonyme
12-13 mars 1913, 2e état, 120 fr. ; Anonyme, 30-31 octobre 1919, Ier état, 545 fr. ; A. Beur-
deley (1920), a' état, 380 l'r. ; Anonyme, 13 fév. 1920, 2" état (épr. de Giacomelli), 255 fr.
Cette planche exposée au Salon de [866, sous le 0*31*3, puis à l'Exposition Universelle de 1867, a
été reproduite dans < The Print Collector Quartely * (n" d'avril 1913).
Il existe deux réminiscences du Gué, par Daubigny ; l'une exécutée sur verre (n° 139 de notre cata-
logue), l'autre dessinée sur bois et gravée par Etienne (/.<■ Monde illustre, t. XVII, p. 434).
On rencontre de faux avant-lettre du Gué; ces épreuves se reconnaissent facilement des véritables
avant-lettre, en ce sens qu'elles ne portent pas, sous le T. C. à G., la signature h la pointe qui se lit sur
les exemplaires indiscutablement des \" et 2e états.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
119. — LE BOTIN A CONFLANS
(LE PAYSAGISTE EN BATEAU)
(L. 128 raillim. H. 096)
(1866). — 2' Etat.
(Cat. F. Henriet, n° 109).
i,r Etat. Avant la lettre, avec la signature à la pointe au B. à G. Rare. Bibliothèque Nationale.
a' —
î1 -
Avec la lettre, la signature à la pointe effacée. On lit sous le T. C. à G. : Daubigny inv. et se,
et à D. : Imp. Dehitre Paris. L'État reproduit. Etat publié dans le Paysagiste aux Champs,
par F. Hcnrict, Paris. Achille Faure, 1866.
€ Après ce tirage — celui du Paysagiste aux Champs — le ciel a été un peu baissé de ton, ce
« qui constitue un deuxième état de la planche. > (F. Henriet.)
VENTES : Ph. Burty (Londres. 1876), s. dés. d'état, 11 sch.; H. Giacomelli (1905), Ier état, 3 fr.
Le cuivre existe.
120. — L'ARBRE AUX CORBEAUX
(L. 278 millim. H. 183)
*
(1867). — 1" litat.
(Cat. F. Henriet, n° 110).
Etat.
Avant l'effaçage d'un certain nombre de travaux dans le ciel à gauche, plus spécialement
autour des deux corbeaux volant, et avant la remorsure. Fort rare. Maryland Institute, Bal-
timore. L'État reproduit.
Un certain nombre de tailles sont effacées dans le ciel à gauche, plus spécialement autour des
deux corbeaux volant, et la tête du corbeau volant le plus haut est effacée. La planche est
remordue.
VENTES : E. Lessorre (1889), 26 fr. ; Geoffroy-Dechaume (1893), 30 fr. ; Anonyme, mai 1905
(Cu Mathéus), avec dédicace, 90 fr. ; H. Giacomelli (1905), 40 fr. ; Anonyme, 30 mars 1917.
51 fr. ; Anonyme, 13 février H)2o, surchine, 140 fr. ; A. Keurdelev (ii)jo), 202 fr.
Cette eau-forte, 1" pensée de la peinture exposée en 1873, a été reproduite dans le Daubigny, de
M. Laran qui l'apprécie en ces termes : « C'est peut-être... la plus magistrale de ses planches. Elle forme
« le contraste le plus curieux avec ses compositions anciennes. Tout le détail a disparu ici, sacrifié à l'effet
« lumineux. L'opposition brutale du trait noir et du papier blanc donne h cette page une beauté presque
« tragique. »
Il existe, du même sujet, un fac-similé autographique d'un dessin à la plume de Daubigny publié
dans le Panthéon des Illustrations françaises au xix' siècle, de V. Frond. M. A. Bouasse-Lebel possède un
fort beau dessin de l'Arbre aux corbeaux.
Le cuivre existe (Chalcographie du Louvre).
121.
LE VERGER
(H. 187 millim. L. 120)
(,868). — 1" Etat. (Cat. F. Henriet, o* III — a états décrits).
Ier Etat. A l'eau-forte pure, avant la signature et la date. Fort rare. L'Etat reproduit. Maryland Institute,
Baltimore.
a» Non entièrement terminé, mais avec de nouveaux travaux, notamment sur la nuque et la robe
de la femme. Encore avant la signature à gauche, mais on lit très légèrement gravé a la pointe,
à droite : Diibignv (sic) 1S68. Foit rare. Collection de M. Parizot.
Terminé. Avec de nombreux travaux dans le ciel, sur le terrain, dans le feuille des arbres. Avec
la signature à la pointe sous le T. C. à gauche, et la date : 1868. La signature précédente qui
se lisait à droite est effacée, non sans laisser quelques traces de traits de pointe qui subsis-
tent plus ou moins dans les épreuves d'essai et même du tirage des Sonnets.
Etat publié dans: Sonnetset Eaux-fortes, Paris, A. Lemerre. 1869. Tirage à 3^0 exemplaires
sur vergé, 2 ou 3 sur parchemin et quelques exemplaires sur chine volant ou fixé, en double
épreuve, noir et bistre.
3* -
VENTES : E. Lessorre (i88y), 23 fr. ; IL Giacomelli (1905), y état, 1; fr. ; V. van Gogh (1912), 1 1 florins.
Anonyme, 39 juin 1 91 6, 2e état, 65 fr, ; A. Beurdeley (1920), y état, 22 fr. ; Anonyme
16 avril 1921, y état, 52 fr.; Anonyme, 22 octobre 1921, 55 fr. et 40 fr.
Voici, à titre documentaire, le sonnet de Gabriel Marc qui accompagne l'œuvre de Daubigny :
Un pré vert au printemps ; des fleurs et du soleil,
Un verger souriant de sa métamorphose,
Pas d'horizon, mais un fouillis bleuâtre et rose
Semé des diamants de l'aube à son réveil.
Des amandiers couverts d'un blanc duvet pareil
Aux neiges, des pêchers à la fleur demi-close
Se mirant dans le clair ruisseau qui les arrose ;
Et cet ensemble est frais, rayonnant et vermeil.
Regardez : sous le fin brouillard qui s'évapore
Jeunes comme l'espoir, charmants comme l'aurore,
Ravis par le sourire ineffable de mai,
Et par le doux gazon tapissé de pervenches,
Deux amoureux buvant le zéphyr embaumé
Suivent l'étroit sentier qui se perd sous les branches...
F. Henriet indique par erreur, comme dimensions du VERGER, H. 255 millim. L. 195.
Le Verger a été reproduit dans « The Print-Collector's Quartely » (11° d'avril 19 1 4).
Cuivre détruit.
122. — LE BERGER ET LA BERGERE
(H. 2=5} millim. L. 195)
(1874). — 1" Etat.
(C. F. Henriet, n° 1 12).
Ier Etat. A l'eau-forte pure, avant de nombreux travaux sur diverses parties de la planche. La bergère a
le bras passé autour du cou du berger. L'Etat reproduit. Rare. Bibliothèque Nationale, Maryland
Institute, Baltimore, Kunsthalle de Brème, MM. A. Bouasse-Lebel, L. Parizot.
a» — Encore avant divers travaux, mais les figures sont déjà changées ; le bras de la bergère est
effacé. Rare. Bibliothèque Nationale.
5« — Terminé, mais avant la lettre. En dehors de quelques épreuves d'essai, il a été fait de cet état
un tirage régulier destiné aux exemplaires de luxe du journal l'Art.
4" Hncore avant la lettre, mais avec une remarque (deux chevaux), dans la marge du bas. Etat
publié par le journal l'Art. Maryland Institute, Baltimore.
5' — Avec la lettre, la signature à la pointe et la date enlevées. On lit sous le T. C. à G. : C/i. Dau-
bigny del. et se., puis dans la marge : /./:' BERGER ET LA BERGÈRE— L'Art — F. Lié-
nard. Imp. Paris. Etat publié dans le journal l'Art, puis dans la 2' livraison de la 2« série des
Maîtres anciens et modernes (librairie de l'Art).
6* — Le titre du journal : L'Art, et l'adresse de l'imprimeur dans le bas de la marge, sont enlevés.
7" — On lit au bas à droite l'adresse suivante : Imp. /.. Fort, Paris. Le titre subsiste.
8* — L'adresse de L. Fort et le titre de la pièce sont effacés. Avec trois astérisques, gravés sous le
T. C. à G. : Etat tiré à 60 épreuves sur japon, et à 420 épreuves sur hollande, pour le présent
Tome du Peintre-Graveur Illustré.
VENTES : E. Lessorre (1889), ier état, 31 fr. ; 3" état? 33 fr. ; Edm. de Goncourt (1897), 3e état? sur
papier ancien, 30 fr. ; H. Giacomelli (190^), 2e états, 40 fr. ; Anonyme, mai 1905 (C'e Mathéus),
2 états. 39 fr. ; Paul Leroi (Léon Gauchez), (1907), le cuivre original et 114 épreuves, 1 20 fr. ;
A. Ragault (1907), 19 fr. ; Anonyme, 23-24 iuin 1913, 3e état, 20 fr. ; Anonyme, 18 novem-
bre 1915, 3" et 4" états, 22 fr. ; Anonyme, 30 mars 1917, 1e1' état, 81 fr. ; Alf. Beurdelev (1920),
ier état, 350 fr. ; 3e état, 45 fr. ; Anonyme, 12 mars 1921, i" état, 135 fr.
Le cuivre existe (il appartient à M. Le Garrec).
123. — LEVER DE LUNE SUR LES BORDS DE L'OISE
(L. 153 millim. H. 098)
(Avril 1875.) — 1" lit.it.
(Cat. F. Henriet, n" 113).
1" Etat. Avant la lettre ; avec huit tailles sur le disque lunaire, avant quelques légers traits à la pointe
sèche sur le ciel à gauche partant du disque et avant quelques traits verticaux dans l'eau, à
l'horizon. Fort rare. Bibliothèque Nationale, Maryland Institute, Baltimore. L'État reproduit.
2" — Encore avant la lettre, mais les tailles sur le disque lunaire sont presque complètement effacées;
avec des travaux à la pointe sur le ciel et dans l'eau, à l'horizon. Rare.
y Avec la lettre. On lit : LEVER DE LUNE SUR UiS BORDS DU L'OISE. Etat publié dans
C. Daubigny et son œuvre gravé, par Frédéric Henriet, Paris, .1. Lèvv, 1875.
VENTES; Ph. Burty (Londres, [876), s. dés., d'état, 11 sch. ; H. Giacomelli (190$), 2'' état, 16 fr.
Anonyme, mai 1905 (C* Mathéus), 2e état. 20 fr. ; A. Beurdeley (1920), 1" état, 280 IV.
Cette eau-forte a été reproduite dans « The Print Collector's Quartely * (11° d'avril 1013).
124. — LE PRÉ DES GRAVES, A VILLERVILLE (calvados)
(L. 305 millim. H. 136).
1875. — 2e Etat.
(H. Beraldi, n" 1 14).
1" Etat. A l'eau-forte pure. Avant un assez grand nombre de tailles obliques sur le terrain et dans les
arbres. La lune, cernée à droite et au-dessus par des tailles fortement mordues, est très appa-
rente. Avec la signature et la date. Fort rare. Collection de M. A. Bouasse-Lebel.
2' — Terminé, mais avant la lettre. L'État reproduit. Bibliothèque publique de New-York.
MM. A. Curtis, Parizot.
3« — Avec la lettre; la signature à la pointe et la date sont effacées. Etat publié dans l'Illustration
Nouvelle (année 1876).
VENTES : Ch. Bernumd (1912), 2" état, 22 fr. ; Anonyme, 10 nov. 1913, 2' état, 56 fr. ; Anonyme,
18 nov. 1 9 1 5 , 2e état, 26 fr.
Il existe de faux avant-lettre du Pré des Graves, à Villerville ; ces sortes d'épreuves n'ont aucune
inscription en marge, alors que les exemplaires véritablement avant la lettre comportent, au contraire,
la signature et la date tracées à la pointe, sous le T. C. à G.
Le cuivre existe?
125. — LA SEINE A PORT-MAURTN (edre)
(L. 227 millim. H. 126)
1S76. — /" Etat.
(H. Bcraldî, n" 1 1 j).
Ier Etat. Avant la lettre, avec la signature à la pointe, suivie de la date : 1876. L'Etat reproduit.
2« — Avec la lettre, la signature à la pointe et la date effacées. On lit sous leT. C. à G : Daubigny del. et
scutp., àD : Vv' A. Cadart, Edit. Imp. 56 B"rd Haussmann, Paris, plus bas dans la marge :
LA SEINE A PORT-MAURIN (EURE), puis dans le H. à D. : ^. Etat publié dans l'Illustra-
tion Nouvelle (année 1876),
3' -
Encore avec le n°, les noms et adresses, mais le titre est effacé. Cet état a été publié en 1881,
dans la 1" livraison des Bords de l'Oise, par Alph. Lambert, où la pièce est ainsi décrite :
« Notre première eau-forte de Charles François Daubigny père représente l'Oise, près
< Auvers (1), du côté du chemin de halage. Il est neuf heures du matin, des nuages passent à
« l'horizon, une péniche descend l'Oise, une paysanne conduit ses vaches, les coteaux laissent
« apercevoir leurs contours. C'est bien l'heure de Daubigny. »
VENTES : E. Lessorre (1892), Ier état, 1 1 fr. ; Van Gogh (1912), Ier état, 23 florins ; A. Beurdeley (1930),
1"' état, 75 fr.
Il existe de faux avant-lettre de cette planche, reconnaissables à ce que ces sortes d'épreuves ne
portent pas en marge la signature et la date tracées à la pointe.
(1) Cette indication est erronée, se reporter à la mention de l'état qui précède.
126. — POMMIERS A AUVERS
(L. 341 millim. H. 141)
(H. Beraldi, 11° 116).
Etat.
3* —
4' -
Avec un second personnage dans le sentier; le ciel, différent de celui de l'état définitif, est
gravé au moyen de tailles plus fortes et plus longues. Dans le ciel, à gauche, vers le H., deux
oiseaux. Avec la signature à la pointe et la date. De toute rareté. Kunsthalle de Brème.
Le ciel est effacé, ainsi que l'une des deux figures; les espaces effacés sont restés blancs. De
toute rareté. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, Kunsthalle de
Brème.
La place restée vide par suite de l'effaçage d'une figure est comblée par quelques tailles, et le
ciel est complètement regravé. Toujours avant la lettre. L'État reproduit.
Avec la lettre, la signature à la pointe effacée. On lit sous la T. C. à G. : Daubigny del et st., à
D. : V" A Cadart, liait. Imp. 56, Bard Haussmann, Paris, puis plus bas, au M. :
POMMIERS A AUVERS. Enfin dans le H. à D. J. Etat publié dans l'Illustration nouvelle
(année 1877). Il existe des épreuves de cet état où l'adresse de M"' Vve A. Cadart et le n°
ne sont pas encrés.
VENTES : E. Lessorre (1889), 1", 2" et 3e états, 36 fr. ; Anonyme, 4 avril 1913, 3e état, 03 fr. ; Anonyme,
30-31 oct. 1919, 3* état, 50 fr. ; A. Beurdeley (1920), 3" état, 25 fr.
11 existe de faux avant-lettre des Pommiers à Auvers; ces sortes d'épreuves n'ont aucune inscription
en marge, alors que les exemplaires véritablement avant la lettre comportent,- au contraire, la signature
et la date tracées à la pointe, au bas à gauche.
127. — CLAIR DE LUNE A VALMONDOIS
(L. 217 millim. H. 135)
1877.
2' Etat.
(H. Beraldi, n° 117).
1" Etat. Avant la lettre, avec le nom à la pointe et la date : 1877. Le disque de la lune est de forme
oblongue. Fort rare. Kunsthalle de Brème.
2" — Encore avant la lettre, mais la lune corrigée, est maintenant de forme rnnde. L'État reproduit.
Collection de M. Henri Thomas.
3e — Avec la lettre. La signature à la pointe est effacée. On lit : CLAIR DE LUNE A
VALMONDOIS, puis: V<< A. Cadart, Eiit. Imp. 56 R«rd Haussmann, Paris, et dans le
H. à D. : jO(). Etat publié dans l'Illustration nouvelle (année 1877).
4e — Le n° 409, en H. à D., est effacé; toutes les autres inscriptions de l'état précédent subsistent,
mais on lit de plus, en B. à G. : Galette des Beaux-Arts. Etat publié dans la Gazette des
Beaux-Arts (année 1878, p. 346—3^7).
VENTES : A Lebrun (1899), avec une autre planche, 21 fr., A. Lotz-Brissonneau (1918), 2' état, 25s fr. ;
A. Beurdeley (1920), 2" état, 75 fr. ; Anonyme, 11 février 1921, 2" état, 45 fr.
Il existe de faux avant-lettre du Clair de lune à Valmondoi»; ces sortes d'épreuves n'ont aucune
inscription en marge, alors que les exemplaires véritablement avant la lettre, comportent au contraire, la
signature et la date tracées à la pointe, à gauche.
Alf. de Lostalot, analysant les Albums Cadart {Galette des Beaux-Arts, année 1878, pp. 343-548),
écrit à propos de cette pièce, les lignes suivantes :
« Enfin, l'honneur de cetle collection, le Clair de lune à Valmondois de Daubigny, que nous publions.
« Cete eau-forte 8 élé dessinée deux mois avant la morl de l'artiste. Daubigny se proposait d'y faire
* quelques relouches : il voulait brunir, c'est-à-dire atténuer la gerbe de blé et les massifs de verdure qui
« bordent l'horizon: la mort ne lui en a pas laissé le temps. Telle qu'elle est, cette estampe sera recueillie
». pieusement par les collectionneurs, et nous sommes particulièrement heureux de la publier dans cette
« revue qui contenait déjà les plus remarquables spécimens du talent de graveur de Daubigny. Depuis
« Claude Lorrain, aucun peintre n'a certainement traité le paysage à l'eau-forte avec la puissance, l'inten-
» s;té et la justesse d'effet que l'on admire dans les planches du vaillant artiste qui vient de disparaître. *
La Gazette des Beaux-Arts édite des épreuve; du Clair de lune à Valmondois aux conditions suivantes :
avant la lettre, sur japon, 50 fr. ; sur vergé, 10 fr. ; avec la lettre : 6 francs; elle n'en possède d'ailleurs
plus le cuivre.
Le cuivre existe.
DEUXIÈME SECTION
LITHOGRAPHIES
AUTOGRAPHIE
128. - MAISON A LOUER A ARGENTEUIL
(L. 303 millim. H. 185)
MAISON A ARGENTEUIL.
Rue flrs 0nrtie».!fT8.
■
i
RlMcnn imil rf petits apparli-meiis tirpnis MO jusqu'à 50(Mt»Uur à loinravrcjonissanfr dun taau janliu de deux hfdares.
ffrftnri, f: -m .-Irytntettii l-ules les lieurej dt/HÔê 7 * 'ri </" m;ftn jujqu rt & à 4Ùi frir fntr te t'/ie/iiin ,/e J-'ef Je
S' venmmùt f'rt.r t/ej places ~tS CtniimMA \
(i844).
Bibliothèque Nationale.
Cette fort rare lithographie est citée par F. Henriet, dans C. Daubigny et son cetivre gravé, p. 48,
mais non portée au catalogue.
129. — VUE D'UN PHALANSTÈRE, VILLAGE FRANÇAIS
(L. 448 rmllim. H. 300)
1847.
Bibliothèque Nationale.
Cette très rare lithographie est citée par F. Henriet, dans C. Daubigny et son oeuvre gravé, p. 48,
lais non portée au catalogue.
130. — PENSION DE MADAME DAUTEL
(H. 223 millim. L. 184)
I
(1847).
Bibliothèque Nationale, Maryland Institute, Baltimore.
Cette très rare lithographie citée par F. Henriet, dans C. Daubigny et son oeuvre gravé, p. 48, mais
non portée au catalogue, avait été exécutée par Dauhignv pour Mme Dautel à la famille de qui il était allié
par le mariage de son oncle Pierre Daubigny (1).
VENTES : Geoffrov-Dechaume (1893), épr. sur blanc, ■;<; fr. ; sur chine, 70 fr. ; Henri Garnier (1804),
»5fr.
(1) F. Henriet, opus. citi, page 4S.
131. — ÉTUDE DE BOUILLON-BLANC
(H. 328 millim. L. 365)
Collection de M. A. Curtis (épreuve de H. Giacoinellii.
Cette très rare lithographie est citée par F. Henriet, dans C. Daubigny et son oeuvre gravé, p. 48,
mais non portée au catalogue.
VENTE : H. Giacomelli (1905), 150 fr.
132. - LE TROUPEAU DE VACHES
(L. 256 inillirn. H. 164)
0»73>-
Autographie publiée dans: V Album contemporain, collection de dessins et croquis des meilleurs
artistes première série de 25 planches. Prix 15 fr. en vente au siège de la Société Ichono-graphique,
boulevard S'-Michel, 35.
VENTE : Anonyme, 27 mars 1914, 20 fr.
TROISIÈME SECTION
CLICHES-VERRES
« Il est une autre suite, moins connue que le Voyage en bateau — écrit F. Henriet dans la biographie
de Daubigny, pages 63 h 65 — mais d'une plus haute portée artistique ; nous voulons parler des glaces
« gravées d'après le procédé de M. Cuvelier père (d'Arras), et dont, à l'exemple de Corot, Th. Rousseau,
« Ch. Jacque et Millet, Daubigny a donné de très-intéressants spécimen. Voici en quoi consiste ce
« procédé. On étend sur une feuille de verre, ou mieux sur une glace, au moyen d'un tampon, une
« couche uniforme de noir d'imprimerie. Sur cette première couche, on tamise du blanc de céruse en
« poudre impalpable. La glace ainsi préparée, on la pose sur un morceau de drap noir et, avec une pointe
« plus ou moins fine, l'artiste trace son dessin, comme fait l'aque-fortiste sur son cuivre enfumé.
« Ce travail terminé, on présente devant le verre un papier sensibilisé par les procédés photogra-
« phiques, et la lumière passant à travers la glace, partout où la pointe l'a mise à découvert, vient influencer
« le papier et y fixer le dessin *
Dans notre catalogue de l'œuvre gravé et lithographie de Corot (i), nous avons donné d'après
Robaut, avec de plus amples détails, les diverses applications de ce procédé. Nos lecteurs pourront s'y
reporter, le cas échéant.
Sauf les n°* 148 (Les Saules étètes) et [50 (Les Deux Chevaux à l'abreuvoir) de notre catalogue, tous
les autres clichés-verres compris dans cette 3* section ont été, ces derniers temps, la propriété de M. Mau-
rice Le Garrec. Après en avoir fait faire, avec un soin extrême, un tirage strictement limité à 1 <,o exem-
plaires, M. Le Garrec ne voulant pas détruire les plaques originales, mais désirant d'autre part offrir la
garantie qu'il n'en serait pas exécuté de nouveaux tirages, a décidé de donner la plupart de ces clichés-
verres à divers musées et dépôts publics.
Les épreuves éditées par M. Le Garrec portent un timbre composé des lettres L. S., en mono-
gramme dans un rond. •
(1) Tome V du Peintre-Graveur Illustré.
133. — LE MARAIS AUX CANARDS
(L. 180 raillim. H. uo)
(186a) i i).
(Cat. F. Henriet, n° 1 14).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, Kupferstiche Kabinet, Dresde,
MM. A. Curtis, Parizot.
VENTES : Alf. Lebrun (1^99), épreuve et sens inversé, 27 fr. ; Anonyme, mai 1905 (Cu Mathéus), 30 fr. ;
H. Giacomelli (1905), avec 6 autres pièces, 750 fr. ; Anonyme, 25 oct. 1917, 51 fr. ; Alf.
Beurdeley (1920), 170 fr. et 135 fr.
Dans la partie supérieure du cliché du Marais aux Canards on voit un griffonis : une petite barque
montée par un rameur.
(1) Toute cette série (celle des clichés-verres) date de l'année 1862 (F. Henriet).
Le cliché existe (Musée de Boston).
134. — LES CERFS
(L. 188 millim. H. 155)
(1862).
(Cat. F. Henriet, n° 115).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, MM. A. Bouasse-Lebel, A. Curtis.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec les n°* 135 et 137 de notre cat., 60 fr. ; G. Hédiard (1904), 30 fr. et
37 fr. ; Alf. Beurdeley (1920), épreuve de Lebrun, 300 fr.
Le cliché existe (Musée de Boston).
135. - SENTIER DANS LES BLÉS
(L. 185 millim. H. 150)
^fe^fe
(1862).
(Cat. F. Henriet, n» 116).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec les nM 134 et 137, de notre cat., 60 fr. ; G. Hédiard (1904), avec le n"
suivant, 85 fr.; Alf. Beurdeley (1920), épreuve de Lebrun, 300 fr.
Le Sentier dans les blés est un souvenir du Printemps, catalogué ci-avant sous le n« 89 ; en dehors
du sujet principal, le sujet comporte des griffonis : une tète d'homme de profil et un chariot attelé d'un
cheval.
Le cliché existe.
136. - LE PONT
(L. 187 millim. H. 150)
(1862).
(Cal. F. Henriet, n" 117).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, M. A. Curtia
VENTES : Anonyme, mai 1905 (C* Mithéus), 23 fr. ; G. Hédiard (190.4), avec le i." précédent. S-, fr
Anonyme, 6 février 1906, 150 fr.
Le cliché existe
137. — LE RUISSEAU DANS LA CLAIRIERE
(H. 182 millim. L. 15s)
(1862)
(Cat. F. Henriet, n° 1 18).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, Kupferstiche Kabinet, Dresde, Musée
des Beaux-Arts, Budapest, MM. A. Curtis, Parizot.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec les n"' 134 et 135 de notre cat., 60 fr. ; G. Hédiard (1904), 155 fr. ;
AU. Beurdeley (1920), épreuve de Lebrun, 1^5 fr.
Le cliché existe.
138. — LE GRAND PARC A MOUTONS
(L. 347 millim. H. 185)
(Cat. F. Henriet, 11° 1 19).
i*r Etat. Avant la cassure du cliché. Très rare. Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-
York, M. A. Curtis.
1* — Le cliché cassé en oblique. L'Etat reproduit.
VENTES : Anonyme, 9-3 avril 1895 (Emile J***), 58 fr. ; G. Hédiard (1904), 140 fr.; Anonyme, mai 1905
(C* Mathéus), 100 fr. ; Anonyme, 2O février 190(1, 42 fr.
Ce cliché est une réminiscence de l'eau-forte cataloguée ci-avant, sous le n" 95.
Le cliché existe (il appartient au Musée du Louvre).
139. — LE GUÉ
(L. 350 millim. H. 375)
(1862).
(Cat. F. Hcnriet, 11" 120).
Bibliothèque Nationale, Paris, Bibliothèque publique de New-York, K. Kupferstiche Kabinet,
Dresde.
VENTES : Alf. Lebrun (1K99), 35 fr. ; G. Hédiard (1904), 90 fr. et 60 fr. ; Anonyme, mai 1905
(C* Mathéus), 105 fr. ; A. Ragault (1907), 105 fr. ; Anonyme, 14 avril 1908 (épreuve d'Alf.
Lebrun), 67 fr.
Ce cliché-verre, dont notre reproduction est faite d'après une épreuve inversée, est une réminiscence
de l'eau-forte cataloguée ci-avant sous le n° 118.
Le cliché existe (Bibliothèque Nationale).
140. — LA RENTRÉE DU TROUPEAU
(H. 340 millim. L. 370)
(186a)
(Cat. F. Henriet, n" 121).
Bibliothèque Nationale, Paris, Bibliothèque publique de New-York.
VENTES : H. Giacnmelli (1905), avec 6 autres pièces, 7^0 fr. ; G. Hédiard (1904), 75 f r. ; Anonyme,
14 avril 1908 (épr. de H. Giacomelli), 50 fr.
Le cliché existe.
141. LA GARDEUSE DE CHEVRES
(H. 343 millim. L. 267)
(1862).
(Cat. F. Henriet, n° 122).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York.
Le cliché existe.
142. — LA FENAISON
(L. 345 millim. H. 215)
(186a).
(Cat. F. Heuriet, n° 123).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New-York, M. A. Joubin.
VENTES : G. Hédiard (1904), 60 fr. ; Anonyme. 11-12 mai 19 14, 100 fr.
« Cette composition a été dessinée sur bois pour le Monde illustre. Ce bois, qui, croyons-nous, n'a
» pas été gravé, appartient aujourd'hui à M. Ch. Yriarte. > (F. Henriet.)
Notre reproduction est faite d'après une épreuve inversée.
Le cliché existe.
143. — L'ANE AU PRÉ
(L. 190 millim. H. 158)
(1S62).
(Cat. F. Henriet, n° 124).
Bibliothèque Nationale, Kupferstiche Kabinet, Dresde, M. A. Bouasse-Lebel.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), 17 fr. ; G. Hédiard (1904), 12 fr ; Alf. Beurdeley (1920), épreuve de
Lebrun, 400 fr.
Le cliché existe.
144. — EFFET DE NUIT
(L. 190 millira. H. 150)
(1863).
(Cat. F. Henriet, n° 125).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New- York, M. A. Curtis.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec les n"s 146 et 149 de notre cat., 112 l'r. ; G. Hédiaid (1904), 62 fr.;
Anonyme, 6 février 1906, iç, fr. ; H. Giacomelli (1905), avec 6 autres pièces, 750 fr.
Le cliché existe.
145. — LE BOUQUET D'AUNES
(L. 190 iiiilliin. H. 150)
(186a).
Bibliothèque Nationale, Paris, Bibliothèque publique de New-York, M. A. Curlis.
VENTE : G. Hédiard (1904), 90 fr., 50 fr. et 70 fr.
Cette pièce a été reproduite dans : les Grands Peintres-Graveurs depuis Rembrandt jusqu'à
Wliistler, 11" spécial du « Studio * hiver 1913-1914.
Le cliché existe.
146. — VACHES A LABREUVOIR
(L. 200 millim. H. 16=;)
([862).
(Cat. F. Henriet, n° 127).
Bibliothèque Nationale, Paris, M. A. Curtis.
VENTES : Alf. Lebrun (1899), avec les n°' 144 et 149 de notre cat., 112 fr. ; Anonyme, mai 1905
(C" Mathéus), 50 fr. ; G. Hédiard (1904), 27 fr. et 90 fr.
Effet de soir, exécuté sur verre avec le pinceau (F. Henriet).
Le cliché existe.
147. — LA MACHINE HYDRAULIQUE
(L. 350 millim. H. 215)
(1862).
(Cat. F. Henriet, n" 12S).
Bibliothèque Nationale, Bibliothèque publique de New- York, MM. A. Curtis, Parizot.
VENTES : G. Hédiard (1904), 70 fr. ; H. Giacomelli (1905), avec 6 autres pièces, 750 fr. ; Anonyme,
mai 1905 (O Mathéus), 60 fr. ; Anonyme, 6 février 1906, 27 fr. ; Anonyme, 14 avril 1908,
41 fr. ; Anonyme, 29 octobre 1918, 141 fr.
11 existe de cette même composition une gravure sur bois, anonyme, portant ce titre : L'Automne
les Bords du Morvan, et publiée dans le Monde illustré (oct. 1868).
Le cliché existe.
148. — LES SAULES ÉTÊTÉS
(SOUVENIR DE BEZONS)
(L. 350 millim. H. 315)
(1862).
(Cat. F. Henriet, 11" 124)
Fort rare.
Bibliothèque publique de New-York, M. A. Bouasse-Lebel
Cliché détruit.
149. — VACHES SOUS BOIS
(L. 190 millim. H. 160)
(186-
(Cat. F. Heinict, n" 130).
Bibliothèque Nationale, Paris, Bibliothèque publique de New-York, MM. A. Bouasse-Lebel, A.
Cuitis.
VENTES : G. llédiard (1904), 2 épreuves, 105 lï. ; Anonyme, mai u)0<j (C,e Mathéus), 52 fr. ; Anonyme,
6 février 1006, 42 fr. ; Anonyme, 20 mai 1 9 1 3 , 100 fr.; Anonyme, 25 novembre 1921, 200 fr.
/.<• cliché existe.
150. — LES DEUX CHEVAUX A L'ABREUVOIR
(H. 178 millim. L. 143)
(1862).
(Non cat. par F. Heuriet).
Fort rare. Collection de M. A. Curtis (épreuve île G. Hédiard).
VENTE : G. Hédiard (1904), 85 fr.
Cliché détruit.
APPENDICE
PIÈCES DOUTEUSES
ou
FAUSSEMENT ATTRIBUEES
ROUTE MONTANTE A AUVERS
(H. 278 millim. L. 162)
Une tradition répandue dans le monde des amateurs laisse supposer que cette planche, après avoir
été oubliée dans le bain, fut alors jugée inutilisable par C. F. Daubigny et abandonnée; le fils de l'artiste,
Karl, ayant retrouvé cette planche par la suite l'aurait reprise et retouchée en y ajoutant, en sus de
quelques travaux, la signature : Daubigny, sous le T. C. à G. La vérité est qu'il s'agit d'une eau-forte
gravée par Karl Daubigny; les épreuves du 1"' tirage portent en effet comme signature : Daubignv
fils 1863. Par la suite, on a effacé sur le cuivre même une partie de l'inscription, dans le but évident de
faire passer cette planche comme œuvre de Charles Daubigny.
Bibliothèque National;. Paris, Bibliothèque publique de New- York, M. A. Ragault.
— VUE D'HERBLAY
(L. 160 millim. H. 094)
Il existe de cette eau-forte, exécutée par Karl Daubigny, quelques épreuves où l'on a cherché à
modifier la lettre prénominale — peut-être sur le cuivre lui-même — dans le but de faire passer cette pièce
pour une œuvre de Charles Daubigny.
3. — MAISON SUPPOSEE DE SAINTE-BEUVE
(H. 309 militai. L. 228)
Xi-ç.
Nous avons relevé sur une épreuve de cette eau-forte exécutée par Trimolet fils ces mots, tracés au
crayon : bon à tirer, C. Daubigny. Faut-il en conclure que Daubigny a retouché cette planche? L'hypo-
thèse est admissible; toutefois, nous ne retrouvons aucune trace de l'esprit et de la souplesse de Daubigny
dans la facture de cette pièce.
4. — LE NID DE CIGOGNE
Une eau-forte désignée sous ce titre a passé en vente, à Amsterdam, à la date du 21 décembre 1915,
sous le n° 358 de la 5* partie des collections Vincent van Gogh. Elle se trouvait ainsi décrite :
« 358. Le nid de cigogne. A gauche un nid de cigogne, près duquel deux personnes ; au milieu une
« pelouse à blanchir le linge et à droite une haie autour d'un groupe de pins devant laquelle une petite
* tente. Au tond des maisons. Pièce cintrée en bas. Eau-forte sans nom, pet. in-40.
« Pièce anonyme mais que nous croyons (pouvoir) attribuer à Daubigny. Très belle épreuve sur
chine. » Nous avons vu cette pièce; l'expert chargé de la vente, M. R. W. P. de Vries, a bien voulu nous la
communiquer; nous ne savons exactement à quel artiste attribuer cette eau-forte; elle ne peut en tous cas
être donnée h Daubigny dont elle ne rappelle aucunement le faire; elle n'est d'ailleurs pas anonyme : un
monogramme composé, croyons-nous des lettres A. R. ou C. R., est gravé a rebours sur le terrain vers la
droite.
5. — LE CHENE ET LE ROSEAU
Cette petite pièce parue dans les Fables de la Fontaine, publiées par D. Jouaust, avec une intro-
duction par Saint-René Taillandier, Paris, Librairie des Bibliophiles, 1873, n'est pas une eau-forte
originale de Daubigny, mais un fac-similé, par l'héliogravure, d'un de ses dessins.
M. Jules Brivois écrit dans sa Bibliographie des ouvrages illustrés du XIX' siècle, a propos des
éditions de ces Fables : « L'année suivante, l'éditeur fit graver à l'eau-forte les onze pi. reproduites par
l'héliogravure. »
6. — CROQUIS
Ce petit croquis à l'eau-forte faisait partie de la collection Hector Giacomelli ; dans le catalogue de
la vente de cette collection il a figuré, dans un lot de trois pièces, au nom de Daubigny (n° 173 du
catalogue).
TABLE
Nos du Catalogue,
Ahreuvoir (1') 64
Amphithéâtre (l') 21
Ane (Y) à l'abreuvoir 72
Ane (T) au pré. : 45
Approche (!') de l'orage 51
Arbre il") aux corbeaux 120
Aurore (!') 91
Automne (!') 71
Avalant 104
Bac (le) 74
Bac (le) de Bezons 81
Baigneuse* (les) 56
Barbe Bleue 42 -(u"er
Bateau-atelier (le) 1 1 1
Bateaux (les) à vapeurs 112
Berger (le) et la bergère 122
lion (le) pauvre 18
Bords (les) du Cousin 69
Bords (les) du Furon 7
Botin (le) a Conflans 119
Bouquet (le) d'aunes 145
Buisson (le) 87
Cabinet de travail de M. Thiers 59
Calepin (le) d'un artiste 14
Carte du mouleur Malzieux 9
Castel Gélos 57
Cèdre (le) du Liban 20
Cendiïllon 42 quiatat
Cérémonie de l'Inauguration 8
Cerfs (les) 134
Cerfs (les) au bord de l'eau 78
Cerfs (les) sous bois 82
Chanson (la) de Lisette, 1" et 2e pi 40,41
Chant (le) du Barde 42
Chant (le) du coq 91
Chants et chansons populaires de la France. 26 à 42
Charrette (la) du condamné 16
Charrettes (les) de roulage 76
Chasseur (le) de chamois 10
Chaumières au bord de l'eau 14
\" du Catalogue,
Chêne (le) et le roseau app. -,
Chevaux (les) de halage 68
Clair de lune à Valmondois . 127
Cochon (le) dans un verger 96
Combien j'ai douce souvenance 37, 38
Comment naissent les villes 13
Coucher à bord du Botin 113
Coup (le) de soleil 93
Couronne (la) de fleurs des champs 66
Déjeuner (le) du départ à Asnières 100
Départ (le) 115
Deux (les) chevaux à l'abreuvoir 1 so
Deux (les) rivages 70
Eaux-fortes par Daubigny, titre 66
Effet de nuit 144
Eglise S"-Amélie, au Places 47
Emménagement (V) au Botin 101
Enfant (1') et les fleurs 80
Environs de Choisy-le-Roi 48
Etude de bouillon-blanc 131
Fenaison (la) 142
Frontispice pour « Fortunio > 15
Gardeuse (la) de chèvres 141
Grand (le) parc à moutons 95, 138
Gué (le) 118, 139
Guet (le) du chien. 90
Habitation de M. A. Thiers 58
Héritage de la voiture 102
Hirondelles (les) 32
Huerta (la) del Invierno 46
Iles (les) vierges, à Bezons 75
Incendie (I') de la ferme 61
Intérieur de la grande serre 22
Intérieur d'une auberge 107
Jardin (le) d'hiver 46
Joueur (le) de cornemuse 48
Lai (le) des deux Amans 19
Leçons d'une Mère à sa fille 39
Lever de lune 98
Lever de lune dans la vallée d'Andilly .... 54
N" du Catalogue.
Lever de lune sur les bords de l'Oise .... 123
Lever (le) du soleil 67
Maçon (vignettes pour le) 16, 17
Machine (la) à battre le blé 94
Machine (la) hydraulique 147
Maison à louer à Argenteuil 128
Maison supposée de Sainte-Beuve . . . <ipp- 3
Marais (le) (aux cigognes) 84
Marais (le) aux canards 133
Marché (le) du Temple 43
Mare (la) aux cerfs 52
Matelot (le) emmenant une femme ..... 44
Moine (le) 1
Mort (la) du maçon 17
Mot (le) de Canibronne 105
Moulin (le), i™ et 2e pi 62,63
Mousse (le) à la pèche. . 110
Mousse (le) tirant le cordeau 103
Musette (la), 1" et 2e pi 29>3°
Nid (le) de cigogne Jpp. 4
Nid (le) de l'Aigle 50
Noce (la) de village 13
Ondée (1') 85
Orage (I"). . • 26
Palmier (le) 25
Paysage. Saint Jérôme 11
Paysagiste (le) en bateau 119
Peau d'Ane 43
Pêcherie (la) 75
Pension de M™' Dautel 130
Petit (le) Chaperon rouge 42 ter
Petit (le) parc à moutons 55
Petit (le) Poucet 42 bis
Petits (les) cavaliers 49
Petits (les) oiseaux 70
Pie (la) 24
Plage (la) de Villerville 88
Pommiers il Auvers 126
Pont (le) 136
Poule (la) et ses poussins 97
Pré (le) des Graves, à Villerville 124
Printemps (le) 89
N°» du Catalogue.
Recherche (la) d'une auberge 106
Récolte (la) du quinquina 65
Réjouissance des poissons 114
Rentrée (la) du troupeau 140
Rivière (la) dans le parc 15
Rosier (le), 1" et 2e pi 27,28
Route montante à Auvers <ipp. 1
Ruines (les) du château de Crémieux 77
Ruisseau (le) dans la clairière . . 137
Saint Jérôme 11
Satyre (le) 73
Saules (les) étetés 148
Seine (la) à Port-Mauriu 125
Sentier (le) dans les blés 135
Soleil (le) couchant 92
Souhaits (les) 31
Temps d'orage 53
Tentation de Saint Antoine 331136
Tonnelle (la) 2
Troupeau (le) de vaches 132
Un ruisseau du Val Mondois 116
Une Noce à Genève 15
Vaches à l'abreuvoir 146
Vaches (les) au marais 83
Vaches sous bois 149
Vallée de San Juan del Oro 65
Vendanges (les) 117
Vendanges h Champlay Oo
Verger (le) . 121
Verger (le) de Valmondois , . , 12
Vignettes pour les Chants et Chansons . . .26342
Vignettes pour le Jardin des Plantes 20324
Volière (la) des passereaux • . 23
Voyage de nuit, ire et 2* pi 108, 109
Voyage (le) en bateau 993115
Vue de Notre-Dame de Paris 4,5
Vue de Subiaco 3
Vue d'Herblay app. 2
Vue d'un phalanstère 129
Vue prise au Bas-Meudon 86
Vue prise aux environs de Subiaco 6
FRAZIER-SOYE
GRAVEUR-IMPRIMEUR
Ib8, BOULEVARD DU MONTPARNASSE
PARIS
NE Delteil, Loys
90 Le peintre-graveur illustré
1. 13
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